Dans cette prise de parole publique, le sénateur a insisté sur l'importance de la transparence et d'un climat serein pour le débat démocratique.
Clarification des Points Clés de l'Accord
Le sénateur Koulamallah a tenu à rappeler que l'accord de Kinshasa ne comportait aucune clause secrète et que son contenu avait été rendu public lors d'une conférence de presse. Il a réitéré les trois éléments fondamentaux de cet accord :
- Levée du mandat d'arrêt : La justice tchadienne a procédé à la levée du mandat d'arrêt qui pesait sur Succès Masra.
- Amnistie : Une amnistie a été accordée, une demande qui avait été expressément formulée par Monsieur Masra lui-même.
- Participation à la vie politique nationale : L'accord ouvrait la voie à la participation de Succès Masra à la vie politique du pays, ce qui impliquait une possibilité d'intégration au sein des institutions publiques.
Position sur la Politique et le Rôle de l'Opposition
Abordant la question de la nomination de Monsieur Masra au poste de Premier ministre de transition et de sa candidature à l'élection présidentielle, le sénateur Koulamallah a souligné l'impératif de respecter les résultats issus du processus électoral. Il a affirmé avec conviction que l'opposition constitue une fonction noble et représente un contre-pouvoir essentiel au sein d'un système démocratique. Il a également précisé que réclamer une nomination au sein du gouvernement ne saurait être considéré comme un droit acquis.
Le sénateur Koulamallah a encouragé Succès Masra à ne pas se laisser submerger par une quête obsessionnelle du pouvoir exécutif. Il a insisté sur le fait que l'essence même de la démocratie réside dans l'alternance au pouvoir et le respect scrupuleux des verdicts des urnes.
En conclusion, il a rappelé que l'engagement politique ne se limite pas à l'occupation d'un poste gouvernemental, mais continue de se manifester à travers le service rendu à la nation, même depuis les rangs de l'opposition.