Aleva Ndavogo Jude a été interpellé le 20 août dernier à la suite d'une plainte déposée par un jeune qu'il avait accueilli mais qui avait été exclu de son centre. L'enquête a rapidement établi que l'accusation était "dénuée de fondement", et M. Aleva a été libéré le lendemain, saluant la rigueur des enquêteurs.
Dans son allocution, il a dénoncé une "rumeur infondée" qui menace le travail de réinsertion sociale qu'il mène auprès des enfants des rues depuis plus de dix ans. Il a rappelé n'avoir jamais été impliqué dans une affaire criminelle au cours de sa mission.
Un appel aux autorités
Profitant de l'occasion, le fondateur de Dakouna Espoir a lancé un appel aux autorités, sollicitant une reconnaissance officielle de son association. Il a plaidé pour une reconnaissance institutionnelle qui garantirait à son action la légitimité et la protection nécessaires pour poursuivre sa mission "sans craindre pour [sa] liberté".
Malgré cette épreuve, Aleva Ndavogo Jude a affirmé que son engagement reste inébranlable.