Le constat est flagrant : il suffit de se promener dans la ville pour s'en convaincre. Le plus regrettable est que les auteurs de ces accidents, qui endommagent des infrastructures essentielles, ne s'arrêtent généralement pas après le choc, sauf contrainte. Cette attitude incivique est source d'inquiétude pour les autorités et les habitants.
Vers des rues plongées dans l'obscurité ?
La question se pose : Abéché se dirige-t-elle vers des rues sans éclairage public ? Visiblement oui, si le comportement des citoyens ne change pas. Si cette tendance n'est pas inversée, la ville risque de perdre, l'une après l'autre, les installations qui l'éclairent la nuit. Une éventualité que les autorités communales souhaitent absolument éviter, envisageant plusieurs approches pour qu'Abéché conserve son prestige.
La rédaction du service de la communication promet de revenir ultérieurement sur d'autres problématiques qui affectent la ville, telles que le désordre indescriptible des "rakchas" (tricycles-taxis), la gestion du carburant, l'incivisme généralisé, les camions gros porteurs qui perturbent la circulation, la gestion du gaz butane, l'insalubrité, et le non-respect des feux rouges.