La réunion s'est tenue dans l'enceinte de la sous-préfecture, rassemblant autorités locales, chefs de quartiers et chefs de villages. Située à 35 km à l'est d'Am-Timan, dans le département de Bahr-Azoum, la circonscription a vu des centaines d'enfants privés d'accès à l'éducation.
Dans son intervention, le sous-préfet a souligné l'importance de l'éducation pour le développement :
« L’éducation est la base du développement. Si nous laissons ces écoles fermer, nous hypothéquons l’avenir de toute une génération. »
Les participants ont confirmé l'urgence de la situation, évoquant des bâtiments abandonnés et des élèves contraints de marcher de longues distances pour atteindre des écoles fonctionnelles.
À l'issue des échanges, plusieurs décisions ont été prises :
- Recrutement d'Enseignants : Chaque village devra recruter au moins un enseignant volontaire ou contractuel, validé par les Comités de Gestion et en collaboration avec l'Inspection Pédagogique de l’Enseignement Primaire (IPEP). La communauté prendra en charge la rémunération des enseignants, avec un minimum équivalent au salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG).
- Mobilisation des Parents : Une campagne sera lancée pour encourager la fréquentation scolaire et le suivi des enfants, afin d'assurer un retour massif en classe lors de la réouverture.
- Suivi et Évaluation : Un comité local a été mis en place pour veiller à l'application des décisions, produire des rapports mensuels, et observer le bon déroulement des activités pédagogiques.
En clôturant la réunion, Malick Ali Awich a salué l’engagement des communautés locales :
« Ce que nous avons fait aujourd’hui montre que les solutions viennent aussi de la base. C’est ensemble que nous sauverons l’éducation de nos enfants. »
Cette initiative apporte une lueur d'espoir pour l'éducation à Mirer, témoignant de la détermination des acteurs locaux à garantir un avenir éducatif pour les générations futures.
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Tchad : Mobilisation communautaire à Mirer pour sauver l'éducation de base








