Un cas d’infanticide présumé a été examiné ce mercredi 24 décembre au tribunal de grande instance de N'Djamena, concernant une prévenue incarcérée à la maison d’arrêt de Klessoum.
Mère de cinq enfants nés de son premier mari, aujourd’hui décédé, et se trouvant veuve depuis, la prévenue a noué une relation avec un nouveau compagnon. Hors mariage, elle est tombée enceinte de cet homme, elle ne souhaitait pas que cet enfant naisse, le considérant comme une honte, et sans avoir mesuré les conséquences de ses actes.
Selon les éléments présentés à la cour, la prévenue a accouché seule. L’enfant était vivant et montrait des signes de vitalité après la naissance. La prévenue l’aurait alors étranglé. Elle aurait ensuite déclaré aux voisins avoir fait une fausse couche, avant de leur annoncer, dans un second temps, que l’enfant était mort-né.
Face à la justice, la prévenue a présenté une version différente des faits. Elle a déclaré s’être sentie mal et avoir acheté des comprimés dans une boutique pour se soigner. Après les avoir ingérés, elle aurait fait une fausse couche, et l’enfant serait mort sur le champ.
Le ministère public a requis une condamnation à deux ans d’emprisonnement avec sursis, prenant en compte sa situation de mère de cinq enfants désormais orphelins de père.
Mère de cinq enfants nés de son premier mari, aujourd’hui décédé, et se trouvant veuve depuis, la prévenue a noué une relation avec un nouveau compagnon. Hors mariage, elle est tombée enceinte de cet homme, elle ne souhaitait pas que cet enfant naisse, le considérant comme une honte, et sans avoir mesuré les conséquences de ses actes.
Selon les éléments présentés à la cour, la prévenue a accouché seule. L’enfant était vivant et montrait des signes de vitalité après la naissance. La prévenue l’aurait alors étranglé. Elle aurait ensuite déclaré aux voisins avoir fait une fausse couche, avant de leur annoncer, dans un second temps, que l’enfant était mort-né.
Face à la justice, la prévenue a présenté une version différente des faits. Elle a déclaré s’être sentie mal et avoir acheté des comprimés dans une boutique pour se soigner. Après les avoir ingérés, elle aurait fait une fausse couche, et l’enfant serait mort sur le champ.
Le ministère public a requis une condamnation à deux ans d’emprisonnement avec sursis, prenant en compte sa situation de mère de cinq enfants désormais orphelins de père.
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Tchad : infanticide à N'Djamena, une mère de 5 enfants comparaît pour le meurtre de son nouveau-né







