
Selon le communiqué du CEDPE, les poursuites engagées, les peines requises, ainsi que les demandes de confiscation de biens et d’amendes astronomiques sont considérées comme une "mascarade judiciaire". Le centre estime que ces actions portent atteinte aux principes de justice, de transparence et de respect des droits humains, et qu'elles compromettent la stabilité du pays. Le CEDPE considère que le recours à des procédures pénales pour faire taire les voix dissidentes est une "dérive autoritaire" incompatible avec les aspirations démocratiques du peuple tchadien.
Le CEDPE a appelé le Président de la République, Mahamat Idriss Déby Itno, à mettre fin à ce qu'il qualifie d'instrumentalisation de la justice. Il a demandé au chef de l'État de garantir un procès équitable et de privilégier une solution de sortie de crise basée sur le dialogue, la vérité et la responsabilité. Le communiqué a conclu en réaffirmant l'engagement du CEDPE en faveur d’une gouvernance éthique, d’une justice indépendante et d’un Tchad réconcilié.