Par une ordonnance en date du 10 juin 2025, le juge d’instruction du Premier cabinet du Tribunal de Grande Instance de N'Djamena, a ordonné le renvoi de sept personnes, dont plusieurs journalistes, devant le tribunal correctionnel pour intelligence avec des agents d’une puissance étrangère.
Ce dossier touche directement la sphère médiatique tchadienne et des professionnels issus du monde de l'économie et de la communication. L’affaire est marquée par de lourdes accusations initiales – notamment de complot et d’atteinte à l’intégrité de l’État – avant leur requalification partielle.
Les personnes inculpées sont poursuivis pour avoir entretenu des relations avec deux ressortissants russes entre août et octobre 2024, soupçonnés d’activités d’influence au Tchad via la presse et des structures non autorisées.
Initialement poursuivis pour intelligence avec une puissance étrangère, complot et attentat contre l’État, le juge a disqualifié les deux dernières infractions, estimant que : « les inculpés n'ont commis aucun acte constitutif d'un attentat […] ou de complot. »
Les charges sont désormais centrées uniquement sur l’intelligence avec des agents d’une puissance étrangère, conformément à l’article 95 du Code pénal tchadien, qui prévoit une peine d’un à cinq ans d’emprisonnement pour tout acte de nature à nuire aux intérêts diplomatiques, militaires ou économiques du pays.
Un centre culturel au cœur de l’affaire
Le centre culturel russe, inauguré en octobre 2024 à Farcha, est présenté comme le noyau opérationnel de cette tentative d’influence. Plusieurs fonctionnaires tchadiens y ont été conviés, et sa couverture médiatique a été assurée par des journalistes locaux.
Le juge d’instruction a estimé que les éléments recueillis (témoignages, conversations WhatsApp, comptes rendus russes) suffisent à prouver une collaboration dommageable pour les intérêts nationaux. Il conclut : « Il résulte de l'information des charges suffisantes contre les inculpés […]. » Le dossier a été transmis au tribunal correctionnel pour jugement.
Le parquet devra désormais présenter les éléments à l’audience pour que les inculpés soient jugés conformément à la loi.
Ce dossier touche directement la sphère médiatique tchadienne et des professionnels issus du monde de l'économie et de la communication. L’affaire est marquée par de lourdes accusations initiales – notamment de complot et d’atteinte à l’intégrité de l’État – avant leur requalification partielle.
Les personnes inculpées sont poursuivis pour avoir entretenu des relations avec deux ressortissants russes entre août et octobre 2024, soupçonnés d’activités d’influence au Tchad via la presse et des structures non autorisées.
Initialement poursuivis pour intelligence avec une puissance étrangère, complot et attentat contre l’État, le juge a disqualifié les deux dernières infractions, estimant que : « les inculpés n'ont commis aucun acte constitutif d'un attentat […] ou de complot. »
Les charges sont désormais centrées uniquement sur l’intelligence avec des agents d’une puissance étrangère, conformément à l’article 95 du Code pénal tchadien, qui prévoit une peine d’un à cinq ans d’emprisonnement pour tout acte de nature à nuire aux intérêts diplomatiques, militaires ou économiques du pays.
Un centre culturel au cœur de l’affaire
Le centre culturel russe, inauguré en octobre 2024 à Farcha, est présenté comme le noyau opérationnel de cette tentative d’influence. Plusieurs fonctionnaires tchadiens y ont été conviés, et sa couverture médiatique a été assurée par des journalistes locaux.
Le juge d’instruction a estimé que les éléments recueillis (témoignages, conversations WhatsApp, comptes rendus russes) suffisent à prouver une collaboration dommageable pour les intérêts nationaux. Il conclut : « Il résulte de l'information des charges suffisantes contre les inculpés […]. » Le dossier a été transmis au tribunal correctionnel pour jugement.
Le parquet devra désormais présenter les éléments à l’audience pour que les inculpés soient jugés conformément à la loi.