Face à ces demandes, Dr Masra Masra a pris la parole pour apporter des précisions sur l’accord de Toumaï signé à Yaoundé. « Cet accord prévoit l’élection des gouverneurs, préfets, sous-préfets et commandants de brigade, pour un Tchad fondé sur la justice et l’égalité », a-t-il rappelé.
Ce samedi, un avocat de la partie civile a souligné l’impact d’un discours, rappelant l’exemple historique du général de Gaulle qui, lors de son appel du 18 juin 1940, avait su mobiliser même les Africains, dont certains Tchadiens ayant donné leur vie. « Voici l’impact d’un discours », a-t-il insisté.
Dans la phase de plaidoirie, la défense a vivement critiqué le dossier. « Le rapport de synthèse du juge d’instruction est vide, un chiffon sans preuve », a dénoncé l’un des avocats, demandant son rejet pur et simple afin que justice soit rendue. Une autre avocate de la défense a qualifié l’affaire de « dossier immense que je nomme ‘on avance’ ».
La défense a également réclamé la restitution de six téléphones portables et d’un ordinateur appartenant à Succès Masra, arguant qu’ils ne font pas partie des scellés car absents du rapport de synthèse du juge d’instruction.
Fin des plaidoiries, l’audience publique a été suspendue pour reprendre à 17h, moment prévu pour le verdict.
Au cours de l’audience, Dr Masra Masra a aussi lancé : « Si le président de la République n’est pas convaincu, il ne signera pas l’accord de Toumaï ». Dans la salle, à son entrée, tous les détenus accusés dans l’affaire Mandakao se sont levés pour saluer leur président. L’avocat de la partie civile a rappelé que les faits sont extrêmement graves et que Masra, qui a choisi de s’exprimer dans sa langue locale, est un accusé dangereux qui ne bénéficiera d’aucune excuse.
Par ailleurs, le procureur a requis une peine de 25 ans de prison ferme contre Masra Succès. Parmi les co-accusés figure un homme âgé de 80 ans, père de 13 femmes et 80 enfants, démontrant l’ampleur du dossier.
Enfin, lors de l’audience, Dr Masra a affirmé : « Quand les responsables de la police judiciaire m’ont demandé mon ethnie, je leur ai répondu : Je suis Tchadien, comme cela est indiqué sur mon acte de naissance. »
Interrogé par un avocat de la défense sur la provenance des armes utilisées dans les violences, il a demandé : « Où est l’État ? Pourquoi n’a-t-il pas empêché cette circulation ? » Le président du tribunal a répondu que ces questions seraient traitées durant les plaidoiries.
Le collectif des avocats de l’État insiste : « Ici, notre débat porte sur le génocide, pas sur une simple bagarre concernant ce qui s’est passé à Mandakao. »
L’attente est désormais portée sur le verdict qui sera rendu à 17h.
Ce samedi, un avocat de la partie civile a souligné l’impact d’un discours, rappelant l’exemple historique du général de Gaulle qui, lors de son appel du 18 juin 1940, avait su mobiliser même les Africains, dont certains Tchadiens ayant donné leur vie. « Voici l’impact d’un discours », a-t-il insisté.
Dans la phase de plaidoirie, la défense a vivement critiqué le dossier. « Le rapport de synthèse du juge d’instruction est vide, un chiffon sans preuve », a dénoncé l’un des avocats, demandant son rejet pur et simple afin que justice soit rendue. Une autre avocate de la défense a qualifié l’affaire de « dossier immense que je nomme ‘on avance’ ».
La défense a également réclamé la restitution de six téléphones portables et d’un ordinateur appartenant à Succès Masra, arguant qu’ils ne font pas partie des scellés car absents du rapport de synthèse du juge d’instruction.
Fin des plaidoiries, l’audience publique a été suspendue pour reprendre à 17h, moment prévu pour le verdict.
Au cours de l’audience, Dr Masra Masra a aussi lancé : « Si le président de la République n’est pas convaincu, il ne signera pas l’accord de Toumaï ». Dans la salle, à son entrée, tous les détenus accusés dans l’affaire Mandakao se sont levés pour saluer leur président. L’avocat de la partie civile a rappelé que les faits sont extrêmement graves et que Masra, qui a choisi de s’exprimer dans sa langue locale, est un accusé dangereux qui ne bénéficiera d’aucune excuse.
Par ailleurs, le procureur a requis une peine de 25 ans de prison ferme contre Masra Succès. Parmi les co-accusés figure un homme âgé de 80 ans, père de 13 femmes et 80 enfants, démontrant l’ampleur du dossier.
Enfin, lors de l’audience, Dr Masra a affirmé : « Quand les responsables de la police judiciaire m’ont demandé mon ethnie, je leur ai répondu : Je suis Tchadien, comme cela est indiqué sur mon acte de naissance. »
Interrogé par un avocat de la défense sur la provenance des armes utilisées dans les violences, il a demandé : « Où est l’État ? Pourquoi n’a-t-il pas empêché cette circulation ? » Le président du tribunal a répondu que ces questions seraient traitées durant les plaidoiries.
Le collectif des avocats de l’État insiste : « Ici, notre débat porte sur le génocide, pas sur une simple bagarre concernant ce qui s’est passé à Mandakao. »
L’attente est désormais portée sur le verdict qui sera rendu à 17h.