Des décennies d’épreuves et de divisions
Durant les décennies qui ont suivi l’indépendance, l’armée tchadienne a été au cœur des luttes politiques. Divisée selon les ethnies, les clans et les religions, elle a perdu sa cohésion et sa crédibilité. Jusqu’aux années 1990, les grades et avancements étaient rares, et le corps militaire ne comptait que quelques généraux dans tout le pays.
La restructuration sous Idriss Déby
Le tournant intervient après 1990. Le feu Maréchal Idriss Déby Itno, fin connaisseur de l’institution militaire, lance un vaste chantier de restructuration. En 1992, un recensement général permet de clarifier l’effectif des soldats. Peu à peu, l’armée est réhabilitée : augmentation du nombre d’officiers et sous-officiers, réhabilitation des casernes et hôpitaux militaires, création d’écoles d’instruction et de centres de formation. Les militaires voient également leurs droits sociaux mieux garantis, avec notamment des prises en charge sanitaires.
Une armée redoutée et respectée
Si son budget et son effectif restent limités, l’armée tchadienne a bâti une réputation enviée en Afrique. Surnommés les « renards du désert » par les journalistes, ses soldats se distinguent par leur courage et leur adaptation aux terrains hostiles, notamment dans le nord désertique du pays. Leur spécialité : les pick-up Toyota aménagés en véhicules de guerre, symboles de leur mobilité et de leur audace.
Cette réputation a été consolidée par leurs victoires contre les incursions étrangères et les groupes terroristes, du Mali au Nigéria, en passant par le Niger, le Cameroun et la région du lac Tchad.
La culture du courage et de l’exemple
Au Tchad, le courage est un héritage culturel. Dans les batailles, les chefs se placent en première ligne, redonnant confiance et moral à leurs troupes. Le Général Abdraman Abdraman Youssouf Mery, dans son autobiographie Le parcours d’un combattant, rappelle :
« Les diplômes des grandes écoles sont certes un atout, mais ne donnent aucun privilège à son détenteur, il faut faire ses preuves sur le terrain. »
Cette vision explique la présence de hauts gradés directement sur les champs de bataille, où l’exemple prime sur le titre.
Une armée qui attire les jeunes
Autrefois redoutée et parfois subie, l’armée tchadienne séduit aujourd’hui la jeunesse. Les centres d’instruction militaire débordent de candidats, y compris des jeunes diplômés d’autres écoles. L’armée n’est plus perçue comme un corps de contrainte, mais comme un vecteur d’opportunités et de prestige.
Une armée au service de la paix
Si elle reste marquée par un parcours difficile, l’armée tchadienne a profondément changé de visage. Elle s’impose aujourd’hui comme une force incontournable, non seulement pour la défense du Tchad, mais aussi pour la stabilité régionale. Plus que jamais, elle est au service de la paix en Afrique et incarne la fierté d’un peuple forgé dans la résilience et la bravoure.
Durant les décennies qui ont suivi l’indépendance, l’armée tchadienne a été au cœur des luttes politiques. Divisée selon les ethnies, les clans et les religions, elle a perdu sa cohésion et sa crédibilité. Jusqu’aux années 1990, les grades et avancements étaient rares, et le corps militaire ne comptait que quelques généraux dans tout le pays.
La restructuration sous Idriss Déby
Le tournant intervient après 1990. Le feu Maréchal Idriss Déby Itno, fin connaisseur de l’institution militaire, lance un vaste chantier de restructuration. En 1992, un recensement général permet de clarifier l’effectif des soldats. Peu à peu, l’armée est réhabilitée : augmentation du nombre d’officiers et sous-officiers, réhabilitation des casernes et hôpitaux militaires, création d’écoles d’instruction et de centres de formation. Les militaires voient également leurs droits sociaux mieux garantis, avec notamment des prises en charge sanitaires.
Une armée redoutée et respectée
Si son budget et son effectif restent limités, l’armée tchadienne a bâti une réputation enviée en Afrique. Surnommés les « renards du désert » par les journalistes, ses soldats se distinguent par leur courage et leur adaptation aux terrains hostiles, notamment dans le nord désertique du pays. Leur spécialité : les pick-up Toyota aménagés en véhicules de guerre, symboles de leur mobilité et de leur audace.
Cette réputation a été consolidée par leurs victoires contre les incursions étrangères et les groupes terroristes, du Mali au Nigéria, en passant par le Niger, le Cameroun et la région du lac Tchad.
La culture du courage et de l’exemple
Au Tchad, le courage est un héritage culturel. Dans les batailles, les chefs se placent en première ligne, redonnant confiance et moral à leurs troupes. Le Général Abdraman Abdraman Youssouf Mery, dans son autobiographie Le parcours d’un combattant, rappelle :
« Les diplômes des grandes écoles sont certes un atout, mais ne donnent aucun privilège à son détenteur, il faut faire ses preuves sur le terrain. »
Cette vision explique la présence de hauts gradés directement sur les champs de bataille, où l’exemple prime sur le titre.
Une armée qui attire les jeunes
Autrefois redoutée et parfois subie, l’armée tchadienne séduit aujourd’hui la jeunesse. Les centres d’instruction militaire débordent de candidats, y compris des jeunes diplômés d’autres écoles. L’armée n’est plus perçue comme un corps de contrainte, mais comme un vecteur d’opportunités et de prestige.
Une armée au service de la paix
Si elle reste marquée par un parcours difficile, l’armée tchadienne a profondément changé de visage. Elle s’impose aujourd’hui comme une force incontournable, non seulement pour la défense du Tchad, mais aussi pour la stabilité régionale. Plus que jamais, elle est au service de la paix en Afrique et incarne la fierté d’un peuple forgé dans la résilience et la bravoure.