À chaque saison des pluies, certaines zones de N’Djamena deviennent difficiles d’accès. Mais à Chadartalata, dans le 8ᵉ arrondissement, la situation est particulièrement critique : les routes se transforment en marécages boueux et en flaques d’eau stagnante, compliquant la circulation et perturbant le quotidien des habitants.
Ces derniers jours, un bus de transport public s’est enlisé en pleine route, immobilisant passagers et motos derrière lui. Les jeunes du quartier, habitués à ce scénario, ont dû unir leurs forces pour dégager le véhicule, les pieds plongés dans la boue.
« Dès qu’il pleut, les bus et motos refusent de passer. On est obligé de descendre et de continuer à pied », témoigne Mahamat, un habitant lassé de cette situation. Pour les familles, la contrainte est encore plus lourde. « Quand les enfants doivent aller à l’école, on marche dans la boue, parfois avec les chaussures à la main », raconte Amina, mère de trois élèves. Même les transporteurs préfèrent éviter le quartier.
« Quand il pleut, je ne prends pas de clients pour Chadartalata. Les motos glissent et on risque de tomber », confie Idriss, conducteur de moto-taxi.
Au-delà de l’enclavement, l’eau stagnante favorise la prolifération des moustiques et des maladies hydriques, exposant la population à des risques sanitaires récurrents. Face à ce calvaire annuel, les habitants de Chadartalata lancent un appel pressant aux autorités communales et à l’État. Pour eux, seul l’aménagement et le bitumage des routes pourraient mettre un terme à cette marginalisation urbaine.
Ces derniers jours, un bus de transport public s’est enlisé en pleine route, immobilisant passagers et motos derrière lui. Les jeunes du quartier, habitués à ce scénario, ont dû unir leurs forces pour dégager le véhicule, les pieds plongés dans la boue.
« Dès qu’il pleut, les bus et motos refusent de passer. On est obligé de descendre et de continuer à pied », témoigne Mahamat, un habitant lassé de cette situation. Pour les familles, la contrainte est encore plus lourde. « Quand les enfants doivent aller à l’école, on marche dans la boue, parfois avec les chaussures à la main », raconte Amina, mère de trois élèves. Même les transporteurs préfèrent éviter le quartier.
« Quand il pleut, je ne prends pas de clients pour Chadartalata. Les motos glissent et on risque de tomber », confie Idriss, conducteur de moto-taxi.
Au-delà de l’enclavement, l’eau stagnante favorise la prolifération des moustiques et des maladies hydriques, exposant la population à des risques sanitaires récurrents. Face à ce calvaire annuel, les habitants de Chadartalata lancent un appel pressant aux autorités communales et à l’État. Pour eux, seul l’aménagement et le bitumage des routes pourraient mettre un terme à cette marginalisation urbaine.