Des pratiques récurrentes sont observées dans la capitale tchadienne en matière de mariage. Lorsque les parents d'une fille s'opposent à l'union, une stratégie de plus en plus utilisée pour faire obstacle au gendre est la falsification de l'acte de naissance de leur fille. Juste pour nuire à la relation entre les deux.
Cette manœuvre vise ensuite à poursuivre le gendre en justice pour détournement de mineure. Pourtant, les jeunes femmes concernées affirment elles-mêmes qu'elles ne sont ni mineures, ni victimes de détournement.
« Je ne suis pas mineure, c'est mon papa qui dit que je le suis, il a confisqué toutes mes pièces », a témoigné une jeune fille devant le tribunal. La question légitime qui se pose alors est la suivante : si cette fille n'avait réellement pas atteint l'âge de la majorité, pourquoi son père cacherait-il les documents justificatifs originaux ?
L'opposition des parents et les incohérences d'état civil
Le choix amoureux ne devrait pas dépendre exclusivement des parents, mais certains hommes et femmes s'opposent catégoriquement aux choix de leurs enfants en matière de relations amoureuses. Une autre illustration de cette problématique s'est déroulée lors d'une audience. Interrogée par le juge, une jeune femme à la barre a répondu : « J'ai 18 ans, je suis née en 2007. »
Son père, en revanche, a soutenu que sa fille était née en 2008, ce qui la rendrait mineure avec 17 ans en 2025. Une incohérence a soulevé le doute du tribunal : bien que la fille soit née à N'Djamena, son acte de naissance avait été établi à Bol. Le juge a rappelé que l'acte de naissance doit normalement être établi sur le lieu de naissance de l'enfant. Les arguments avancés par le père pour justifier cette anomalie n'ont pas convaincu le tribunal. Ce fait prouve amplement que, dans certains cas, des parents cherchent à dissimuler l'âge réel de leur fille, quand il s'agit de poursuites judiciaires.
Abus de procédure et obstruction au choix
Bien que les cas de détournement de mineurs existent bel et bien, et doivent être sévèrement punis, il est essentiel de souligner que certaines personnes abusent de la procédure pour mettre fin à la relation de leur fille avec l'homme qu'elle a choisi. Qu'il s'agisse d'une grossesse non désirée ou d'une simple désapprobation du choix de la fille, ces parents cherchent à tout prix à saboter la décision de leurs enfants, même au prix d'une fraude à l'état civil.
Cette instrumentalisation du système judiciaire soulève de sérieuses préoccupations quant à la protection des droits et de l'autonomie de choix des jeunes femmes à N'Djamena. L'État doit-il renforcer les contrôles des actes d'état civil dans les situations de litige familial ?
Cette manœuvre vise ensuite à poursuivre le gendre en justice pour détournement de mineure. Pourtant, les jeunes femmes concernées affirment elles-mêmes qu'elles ne sont ni mineures, ni victimes de détournement.
« Je ne suis pas mineure, c'est mon papa qui dit que je le suis, il a confisqué toutes mes pièces », a témoigné une jeune fille devant le tribunal. La question légitime qui se pose alors est la suivante : si cette fille n'avait réellement pas atteint l'âge de la majorité, pourquoi son père cacherait-il les documents justificatifs originaux ?
L'opposition des parents et les incohérences d'état civil
Le choix amoureux ne devrait pas dépendre exclusivement des parents, mais certains hommes et femmes s'opposent catégoriquement aux choix de leurs enfants en matière de relations amoureuses. Une autre illustration de cette problématique s'est déroulée lors d'une audience. Interrogée par le juge, une jeune femme à la barre a répondu : « J'ai 18 ans, je suis née en 2007. »
Son père, en revanche, a soutenu que sa fille était née en 2008, ce qui la rendrait mineure avec 17 ans en 2025. Une incohérence a soulevé le doute du tribunal : bien que la fille soit née à N'Djamena, son acte de naissance avait été établi à Bol. Le juge a rappelé que l'acte de naissance doit normalement être établi sur le lieu de naissance de l'enfant. Les arguments avancés par le père pour justifier cette anomalie n'ont pas convaincu le tribunal. Ce fait prouve amplement que, dans certains cas, des parents cherchent à dissimuler l'âge réel de leur fille, quand il s'agit de poursuites judiciaires.
Abus de procédure et obstruction au choix
Bien que les cas de détournement de mineurs existent bel et bien, et doivent être sévèrement punis, il est essentiel de souligner que certaines personnes abusent de la procédure pour mettre fin à la relation de leur fille avec l'homme qu'elle a choisi. Qu'il s'agisse d'une grossesse non désirée ou d'une simple désapprobation du choix de la fille, ces parents cherchent à tout prix à saboter la décision de leurs enfants, même au prix d'une fraude à l'état civil.
Cette instrumentalisation du système judiciaire soulève de sérieuses préoccupations quant à la protection des droits et de l'autonomie de choix des jeunes femmes à N'Djamena. L'État doit-il renforcer les contrôles des actes d'état civil dans les situations de litige familial ?