
Un financement d’urgence de plus de 850 millions de FCFA (1,35 million EUR) a été débloqué par l’Union européenne pour soutenir le Tchad dans la lutte contre le choléra.
Les professionnels de la santé ont exprimé leur inquiétude de l'épidémie de choléra dans la province du Ouaddaï (Est) en juillet 2025. L'ONU recense plus de 700 cas et au moins 50 décès, dont la moitié aurait eu lieu dans les communautés et non à l’hôpital.
L’objectif des autorités sanitaires tchadiennes et internationales est de freiner la propagation de cette maladie infectieuse qui se transmet par l’eau et les aliments contaminés. Selon le chef intérimaire du bureau de l'aide humanitaire de l'UE, Laurent De Ruyt, « le choléra tue rapidement, mais avec la bonne réponse, il peut être arrêté tout aussi vite ».
Les financements débloqués par l’UE à l’appel de l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés permettront de fournir des kits de traitement du choléra, de renforcer les structures de santé, et former du personnel médical. Ils permettront également de soutenir le ministère de la Santé tchadien dans sa campagne de sensibilisation aux gestes préventifs.
Cette épidémie s'est propagée dans plusieurs pays africains, notamment au Soudan, en Éthiopie et en République démocratique du Congo. Depuis le début de la guerre au Soudan en avril 2023, plus de 800 000 réfugiés ont fui la région du Darfour pour rejoindre l’Est du Tchad, où les besoins d’aide humanitaire et de financements sont aujourd’hui majeurs.
Alors que le budget onusien a été amputé, l’UE demeure un partenaire essentiel pour le Tchad. Depuis le début de l’année 2025, l’aide apportée par l’institution européenne dépasserait les 50 milliards de FCFA (77,85 millions EUR).
Les professionnels de la santé ont exprimé leur inquiétude de l'épidémie de choléra dans la province du Ouaddaï (Est) en juillet 2025. L'ONU recense plus de 700 cas et au moins 50 décès, dont la moitié aurait eu lieu dans les communautés et non à l’hôpital.
L’objectif des autorités sanitaires tchadiennes et internationales est de freiner la propagation de cette maladie infectieuse qui se transmet par l’eau et les aliments contaminés. Selon le chef intérimaire du bureau de l'aide humanitaire de l'UE, Laurent De Ruyt, « le choléra tue rapidement, mais avec la bonne réponse, il peut être arrêté tout aussi vite ».
Les financements débloqués par l’UE à l’appel de l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés permettront de fournir des kits de traitement du choléra, de renforcer les structures de santé, et former du personnel médical. Ils permettront également de soutenir le ministère de la Santé tchadien dans sa campagne de sensibilisation aux gestes préventifs.
Cette épidémie s'est propagée dans plusieurs pays africains, notamment au Soudan, en Éthiopie et en République démocratique du Congo. Depuis le début de la guerre au Soudan en avril 2023, plus de 800 000 réfugiés ont fui la région du Darfour pour rejoindre l’Est du Tchad, où les besoins d’aide humanitaire et de financements sont aujourd’hui majeurs.
Alors que le budget onusien a été amputé, l’UE demeure un partenaire essentiel pour le Tchad. Depuis le début de l’année 2025, l’aide apportée par l’institution européenne dépasserait les 50 milliards de FCFA (77,85 millions EUR).