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TCHAD

Tchad : la CASCIDHO dénonce une "militarisation des citoyens qui se croient au-dessus de la loi"


Alwihda Info | Par Info Alwihda - 13 Février 2022



Les familles des victimes enterrent leurs proches suite au massacre de Sandana au Moyen-Chari. © DR
Les familles des victimes enterrent leurs proches suite au massacre de Sandana au Moyen-Chari. © DR
La Coordination des associations de la société civile et de défense des droits de l'Homme (CASCIDHO) appelle le gouvernement à "prendre toutes ses responsabilités face à la militarisation des citoyens qui se croient au-dessus de la loi, en tuant, assassinant et massacrant en toute impunité comme si le Tchad est un État voyou".

Mahamat Digadimbaye, coordonnateur national de la CASCIDHO, dénonce une situation extrêmement grave suite au massacre sans précédent des paisibles habitants sans défense du village de Sandana au Moyen-Chari.

"Que les auteurs, co-auteurs et/ou complices de cette boucherie humaine soient traduits en justice, jugés en extrême urgence et sévèrement punis par la loi. Que l'autorité de l'État s'impose dans toute sa rigueur pour que, plus jamais au Tchad, il ne puisse y avoir d'autres Sandana", demande Mahamat Digadimbaye.

La CASCIDHO appelle à l'ouverture d'une enquête judiciaire strictement indépendante, composée de la Commission nationale des droits de l'Homme (CNDH) et des associations des droits de l'Homme pour faire la lumière sur les conflits intercommunautaires au Tchad. Elle appelle au calme et au dialogue entre les différentes parties.



Pour toute information, contactez-nous au : +(235) 99267667 ; 62883277 ; 66267667 (Bureau N'Djamena)