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Tchad : la Journée internationale de la francophonie célébrée à Abéché


Alwihda Info | Par Abba Issa - 21 Mars 2021



Tchad : la Journée internationale de la francophonie célébrée à Abéché
À l'instar de tous les pays qui célèbrent ce 20 mars la journée internationale de la francophonie, le club RFI Abéché a commémoré cette journée à travers une conférence débat sur le thème : "femmes francophones, femmes résilientes sis au centre culturel foyers des jeunes". 

Les panelistes Dr. Mamadi Robert, Dr. Naindouba Vincent et Mme. Naïma Doungous Amane ont tenu l'assistance sur le plan politique, économique et socioculturel. De prime abord, la femme depuis la création du monde est considérée comme la cause de la chute de l'homme dans le jardin d'Éden. Depuis lors, elle est traitée de tous les maux de l'humanité et classée en arrière plan lors des grandes décisions.

Pour eux, la résilience est le caractère de ce qui s'adapte à la situation quelques soient les obstacles. Ils ont aussi affirmé qu'elle est la résistance physique ou psychique face à une force ou encore la capacité à observer une perturbation, à se réorganiser, et à continuer à fonctionner de la même manière qu'avant.

Les femmes francophones, comme celles d'autres sphères linguistiques doivent être résilientes car les hommes défendent leur priorité au détriment des femmes en brandissant les textes sacrés, mais ils n'ont pas pu le prouver par les actes. Cependant, certaines femmes leaders se battent chaque jour pour changer le quotidien de beaucoup de personnes. Elles ont commencé une résilience pour démontrer qu'elles peuvent aussi faire mieux, d'où leur présence sur tous les plans.

L'histoire nous montre des femmes leaders qui ont bien géré malgré les obstacles et les peaux de bananes de leurs confrères qui les croient toujours inférieures, incompétentes et poltronnes. La reine de Saba, la reine Esther d'Israël et bien d'autres, et aujourd'hui l'on parle de Thérésa May, Angela Merkel, Aung San Suu Kyi, Catherine Samba Panza, Hinda Deby Itno, Beassemda Lydie, etc, qui en sont des exemples palpables. L'on note également le cas de la femme tanzanienne qui, cette semaine, est devenue présidente et commandante en chef de l'armée, Dr. Samia Hassan. Des femmes comme Chamsal Houda Abakar Kadade se démarquent en politique et ont su booster le milieu entrepreneurial à Abéché. Ainsi, les femmes peuvent changer les choses sur le plan politique. Elles ont su faire preuve de résilience, de lutte, d'intelligence et de sagesse.

La littérature tchadienne compte aussi une dizaine de femmes peu connues à cause du manque de diffusion de leurs produits à l'exemple de Marie Christine koudja, Hinda Deby Itno, Sobdibé Kemaye, Clarisse Nomaye, etc. On peut bien lire les traces de la résilience de la femme dans les œuvres littéraires tchadiennes.

Les femmes ne doivent pas croiser les bras pour attendre le repas d'insolence de leurs maris. Elles sont le pilier du développement, défend l'un des panelistes, Dr. Mamadi Robert. Pour lui, on les rencontre partout dans le secteur informel ou formel ; plusieurs d'entre elles sont devenues des chefs de ménages et contribuent efficacement à la vie socio-économique. Elles sont présentes dans les secteurs clés de l'économie luttant contre la phallocratie de l'homme et pouvant changer les tendances sur tous les plans, a-t-il indiqué. 



Pour toute information, contactez-nous au : +(235) 99267667 ; 62883277 ; 66267667 (Bureau N'Djamena)