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Tchad : la ministre de l’Hydraulique interpellée sur la rareté de l'eau au Wadi-Fira
L'accès à l'eau demeure toujours un grand défi pour les populations de la province du Wadi Fira et leur bétail. Ce problème qui revêt un caractère existentiel pour les populations de cette localité a fait l'objet de plusieurs interpellations suscitées par l'Assemblée nationale sans une amélioration significative, a relevé Dr. Haroun Kabadi.
Ces dernières années, les pluviométries déficitaires dans la province ont été à la base de la sécheresse qui a impacté négativement la manière et la qualité de vivre de la population. En outre, les tarissements des anciens puits hérités de la colonisation et la rareté des pâturages ont entrainé les populations à un déplacement massif en quête des points d'eau et du pâturage. Ces besoins obligent la masse paysanne à parcourir des très longues distances à longueur de journée. La province du Wadi Fira, à la différence des autres, ne dispose pas de nappe généralisée. La présence des socles cristallins rend quasi-impossible les forages d'eau avec des moyens habituels.
"L'abondance d'eau maintiendrait longtemps les éleveurs et limiterait les conflits"
"Cette situation n'est pas une fatalité car certains pays qui ont le même problème que nous ont pu en venir à bout (Burkina Faso, Soudan). Le gouvernement a beaucoup a gagné en faisant des investissements. L'abondance d'eau maintiendrait longtemps les éleveurs dans cette province et limiterait les conflits agriculteurs-éleveurs au Centre et au Sud du pays", selon le 2ème vice-président de l'Assemblée nationale, le député Ahmat Annadif, auteur des questions d'interpellation.
Au moins trois projets en cours de réalisation
La ministre Tahani Mahamat Hassan a précisé que l'accès à l'eau demeure un grand défi, non seulement pour la population du Wadi Fira mais pour l'ensemble de la population tchadienne et son cheptel. Ce défi est accentué dans les provinces situées sur le socle cristallin : Wadi Fira, Ouaddaï, Ennedi Est, Ennedi Ouest, Guera, Sila, Salamat, Tibesti, Mayo Kebbi Ouest, Mayo Kebbi Est et une partie du Moyen-Chari.
Cette situation entraine un taux d'échec des forages d'environ 50%. "Néanmoins, le gouvernement a le devoir de satisfaire le besoin en eau des populations et du cheptel. Quelles que soient les difficultés, le défi sera relevé".
D'après la ministre, "des projets et programmes sont actuellement en cours dans toutes les provinces. (...) Le taux de déserte en eau croit chaque année, et beaucoup plus vite que la croissance de la population".
Au Wadi Fira, trois projets hydrauliques avec différents partenaires sont en cours de démarrage, notamment le projet d'infrastructures de ressources en eau sur financement de la Banque islamique de développement, lancé le 12 février 2021 au Wadi Fira et à Amdjarass : 300 ouvrages équipés de pompes à motricité humaine, 25 adductions d'eau potable neutre, 40 puits pastoraux, 15 stations pastorales, trois barrages, 15 marres artificielles, 25 seuils d'épandage et 300 latrines).
Un autre projet vise à réaliser dans le Wadi Fira, 227 forages équipés de pompes à motricité humaine, 36 unités de production hydraulique, deux adductions d'eau potable, 50 latrines neuves et 20 latrines à réhabiliter. Les travaux démarreront le 15 mars 2021.
Le troisième projet est financé par le Fonds saoudien. Il vise à réaliser au Wadi Fira 55 forages équipés de pompes à motricité humaine, quatre adduction en eau potable et cinq puits pastoraux. Les travaux sont en cours d'exécution. Le taux de réalisation est de 45%.
Ces dernières années, les pluviométries déficitaires dans la province ont été à la base de la sécheresse qui a impacté négativement la manière et la qualité de vivre de la population. En outre, les tarissements des anciens puits hérités de la colonisation et la rareté des pâturages ont entrainé les populations à un déplacement massif en quête des points d'eau et du pâturage. Ces besoins obligent la masse paysanne à parcourir des très longues distances à longueur de journée. La province du Wadi Fira, à la différence des autres, ne dispose pas de nappe généralisée. La présence des socles cristallins rend quasi-impossible les forages d'eau avec des moyens habituels.
"L'abondance d'eau maintiendrait longtemps les éleveurs et limiterait les conflits"
"Cette situation n'est pas une fatalité car certains pays qui ont le même problème que nous ont pu en venir à bout (Burkina Faso, Soudan). Le gouvernement a beaucoup a gagné en faisant des investissements. L'abondance d'eau maintiendrait longtemps les éleveurs dans cette province et limiterait les conflits agriculteurs-éleveurs au Centre et au Sud du pays", selon le 2ème vice-président de l'Assemblée nationale, le député Ahmat Annadif, auteur des questions d'interpellation.
Au moins trois projets en cours de réalisation
La ministre Tahani Mahamat Hassan a précisé que l'accès à l'eau demeure un grand défi, non seulement pour la population du Wadi Fira mais pour l'ensemble de la population tchadienne et son cheptel. Ce défi est accentué dans les provinces situées sur le socle cristallin : Wadi Fira, Ouaddaï, Ennedi Est, Ennedi Ouest, Guera, Sila, Salamat, Tibesti, Mayo Kebbi Ouest, Mayo Kebbi Est et une partie du Moyen-Chari.
Cette situation entraine un taux d'échec des forages d'environ 50%. "Néanmoins, le gouvernement a le devoir de satisfaire le besoin en eau des populations et du cheptel. Quelles que soient les difficultés, le défi sera relevé".
D'après la ministre, "des projets et programmes sont actuellement en cours dans toutes les provinces. (...) Le taux de déserte en eau croit chaque année, et beaucoup plus vite que la croissance de la population".
Au Wadi Fira, trois projets hydrauliques avec différents partenaires sont en cours de démarrage, notamment le projet d'infrastructures de ressources en eau sur financement de la Banque islamique de développement, lancé le 12 février 2021 au Wadi Fira et à Amdjarass : 300 ouvrages équipés de pompes à motricité humaine, 25 adductions d'eau potable neutre, 40 puits pastoraux, 15 stations pastorales, trois barrages, 15 marres artificielles, 25 seuils d'épandage et 300 latrines).
Un autre projet vise à réaliser dans le Wadi Fira, 227 forages équipés de pompes à motricité humaine, 36 unités de production hydraulique, deux adductions d'eau potable, 50 latrines neuves et 20 latrines à réhabiliter. Les travaux démarreront le 15 mars 2021.
Le troisième projet est financé par le Fonds saoudien. Il vise à réaliser au Wadi Fira 55 forages équipés de pompes à motricité humaine, quatre adduction en eau potable et cinq puits pastoraux. Les travaux sont en cours d'exécution. Le taux de réalisation est de 45%.
