Deux hommes ont comparu le 22 décembre 2025, devant le tribunal de grande instance de N’Djamena, dans une affaire d’escroquerie et d’abus de confiance portant sur plus de 260 millions de francs CFA.
Le principal accusé, Monsieur X, est poursuivi pour escroquerie et abus de confiance. Arrêté puis présenté devant le juge, il a été appelé à s’expliquer sur les faits qui lui sont reprochés, ainsi que sur l’incarcération de son frère, Monsieur Y, également détenu dans le cadre de cette affaire. Avant même qu’il ne réponde aux questions de la cour, un avocat des plaignants a affirmé que Monsieur X avait escroqué ses clients et que son frère aurait agi en qualité de complice.
Selon l’avocat, l’accusé aurait remis une somme d’argent à son frère, avec instruction de rembourser les victimes, ce qui n’aurait jamais été fait. De son côté, Monsieur Y a été interrogé par les juges sur les circonstances de son arrestation et de sa détention. Il a déclaré ne pas connaître les raisons exactes de son incarcération.
Prenant ensuite la parole, Monsieur X a soutenu que l’arrestation de son frère visait à exercer une pression sur leur famille, évoquant un « règlement de comptes ». Le procès a pris une dimension plus complexe avec l’audition d’un troisième homme, Monsieur Z, présenté par la cour comme « la pièce maîtresse » du dossier. Homme d’affaires et propriétaire de plusieurs entreprises à N’Djamena, Monsieur Z a expliqué avoir été escroqué par Monsieur X à hauteur de plus de 260 millions de francs CFA. Il a indiqué que l’accusé lui aurait proposé une opération financière lucrative, assortie d’une promesse de partage des bénéfices.
Convaincu, il lui aurait remis les fonds nécessaires, en exigeant que les transactions se fassent par virement bancaire. Toutefois, selon son témoignage, Monsieur X aurait contourné cette consigne en corrompant des comptables afin d’obtenir l’argent en espèces. Alors que la manifestation de la vérité semble encore lointaine, tant le dossier apparaît complexe, les avocats des deux parties ont exprimé leurs réserves, estimant que la procédure en cours pourrait ne pas suffire à éclairer pleinement les faits.
Réinterrogé, Monsieur X a livré une version diamétralement opposée, affirmant avoir été menacé par Monsieur Z, qui lui aurait proposé un voyage en Chine en échange de son silence et de l’acceptation d’une peine de prison. Il a ajouté avoir ensuite été abandonné au Nigeria, sans ressources, livré à lui-même.
Ce procès, qui a duré plus de quatre heures, a également été marqué par de vifs échanges entre l’un des avocats des plaignants et le procureur de la République, chacun reprochant à l’autre un manque de respect. Face à cette atmosphère tendue, le président du tribunal a décidé de renvoyer l’affaire à la semaine prochaine.
Le principal accusé, Monsieur X, est poursuivi pour escroquerie et abus de confiance. Arrêté puis présenté devant le juge, il a été appelé à s’expliquer sur les faits qui lui sont reprochés, ainsi que sur l’incarcération de son frère, Monsieur Y, également détenu dans le cadre de cette affaire. Avant même qu’il ne réponde aux questions de la cour, un avocat des plaignants a affirmé que Monsieur X avait escroqué ses clients et que son frère aurait agi en qualité de complice.
Selon l’avocat, l’accusé aurait remis une somme d’argent à son frère, avec instruction de rembourser les victimes, ce qui n’aurait jamais été fait. De son côté, Monsieur Y a été interrogé par les juges sur les circonstances de son arrestation et de sa détention. Il a déclaré ne pas connaître les raisons exactes de son incarcération.
Prenant ensuite la parole, Monsieur X a soutenu que l’arrestation de son frère visait à exercer une pression sur leur famille, évoquant un « règlement de comptes ». Le procès a pris une dimension plus complexe avec l’audition d’un troisième homme, Monsieur Z, présenté par la cour comme « la pièce maîtresse » du dossier. Homme d’affaires et propriétaire de plusieurs entreprises à N’Djamena, Monsieur Z a expliqué avoir été escroqué par Monsieur X à hauteur de plus de 260 millions de francs CFA. Il a indiqué que l’accusé lui aurait proposé une opération financière lucrative, assortie d’une promesse de partage des bénéfices.
Convaincu, il lui aurait remis les fonds nécessaires, en exigeant que les transactions se fassent par virement bancaire. Toutefois, selon son témoignage, Monsieur X aurait contourné cette consigne en corrompant des comptables afin d’obtenir l’argent en espèces. Alors que la manifestation de la vérité semble encore lointaine, tant le dossier apparaît complexe, les avocats des deux parties ont exprimé leurs réserves, estimant que la procédure en cours pourrait ne pas suffire à éclairer pleinement les faits.
Réinterrogé, Monsieur X a livré une version diamétralement opposée, affirmant avoir été menacé par Monsieur Z, qui lui aurait proposé un voyage en Chine en échange de son silence et de l’acceptation d’une peine de prison. Il a ajouté avoir ensuite été abandonné au Nigeria, sans ressources, livré à lui-même.
Ce procès, qui a duré plus de quatre heures, a également été marqué par de vifs échanges entre l’un des avocats des plaignants et le procureur de la République, chacun reprochant à l’autre un manque de respect. Face à cette atmosphère tendue, le président du tribunal a décidé de renvoyer l’affaire à la semaine prochaine.
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Tchad : affaire d’escroquerie à plus de 260 millions de FCFA, un procès sous tension à N’Djamena







