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Revue de Presse

Tchad : la revue de la presse du 5 au 11 juillet 2021


Alwihda Info | Par Tchonchimbo Ouapi Raphaël - Yana Abdoulaye - 10 Juillet 2021


Le bras de fer entre le Conseil militaire de transition (CMT) et l’Union Africaine, la visite du président du CMT à Paris, la grève des magistrats du Tchad, les préparatifs pour l’organisation du dialogue national inclusive et souverain, et la célébration de la fête de travail sont entre autres les sujets traités a travers les journaux de la semaine.


Tchad : la revue de la presse du 5 au 11 juillet 2021.
Tchad : la revue de la presse du 5 au 11 juillet 2021.
‘’Faki fait peur au CMT’’, titre à sa une Le Visionnaire. Selon le journal, les conclusions du rapport de l’UA proposent de désigner un représentant de l’UA pour accompagner la transition. À cette effet, le sénégalais Ibrahima Fall est nommé par la commission de le l’UA mais les nouvelles autorités du Tchad ne lui donnent pas la carte d’accès’’. Le CMT tourne le dos à l’UA’’, ajoute N’Djamena Hebdo. Pour le caricaturiste dudit journal, gorguvi, walaye fait demi-tour. L’UA payer en monnaie de singe’’. ‘’Ce que cache ce conflit ouvert’’, annonce Abba Garde. Pour l’hebdomadaire, le refus du CMT d’accepter le sénégalais Ibrahima Fall comme envoyé spécial de l’UA pour le suivi de la transition trouve sa source dans le malaise qui prévaux au sein du clan au pouvoir depuis la disparition du Marechal Idriss Deby Itno’’. "Il s’agit d’abord d’un bras de fer entre Moussa Faki Mahamat et le président du CMT, Mahamat Idriss Deby, qui ne date pas d’aujourd’hui’’, complète-t-il.

"L’UA pris dans son propre piège", écrit l’éditorialiste du journal Le Temps. "La semaine a été surement marquée par la passe d’arme entre l’UA et le CMT au sujet du représentant spécial de l’organisation panafricaine qui n’est pas la bienvenue au Tchad. Le CMT dit n’avoir pas été avisé ou du moins associé à la nomination d’Ibrahima Fall comme envoyé spécial de l’Union Africaine pour le Tchad, chose que démentent les sources internes à l’organisation qui disent avoir adressé des correspondances au CMT relatives au processus de désignation du représentant spécial", explique Le Temps.

‘’Après le père, le fils’’, s’exclame l’Observateur. Lors de sa première visite officielle à Paris où il était plus question de sécurité au Sahel, Mahamat Idriss Deby tend la sébile, demandant au président Macron de l’aider à l’organisation du dialogue national inclusif et des futures élections. Le président Français a répondu favorablement à cette demande et promet de mettre à la disposition du Trésor tchadien une somme conséquente. Mais, au-delà de ces déclarations officielles, Mahamat Deby est allé auprès son parrain et désormais « ange gardien » pour plus d’assurance et de soutien politique en cette période de transition douteuse ‘’, explique-t-il. ‘’Mahamat Deby Itno à l’Elysée’’, annonce La Voix. "Après le Niger, le Nigeria et l’Angola, le président du CMT a effectué une visite de travail à Paris en France. Il a été reçu ce lundi 5 juillet 2021 par le président français Emmanuel Macron. Selon les sources proches du dossier, l’entretien entre les deux hommes d’État a porté sur la préparation du prochain sommet du G5-Sahel qui est imminent et la conduite de la transition’’, explique La Voix. ‘’Mahamat Idriss Deby est rentré de Paris le cœur léger’’, ajoute Le Pays. ‘’En plus des questions sécuritaires, il a pu arracher à Emmanuel Macron une aide budgétaire qui sera l’accompagnement de Paris pour une période de transition « inclusive, apaisée et réussie, conforment aux dispositions adoptées par l’Union Africaine ». Même si le montant de cette aide n’est pas encore connu, il provoquera un appel d’air chez les autres partenaires’’, analyse Le Pays.

‘’Tchad, un Etat de droit sans justice ?’’, s’interroge La Voix. Plus d’une semaine après le mot d’arrêt de travail illimité lancé par les syndicats de magistrature pour exiger plus de sécurité dans les Cours et Tribunaux et l’arrêt de l’immixtion intempestive de l’exécutif dans les affaires judiciaires, le gouvernement peine à dénouer la situation. Entre temps, le Tchad se retrouve sans justice, au grand dam des justiciables. Et, l’exécutif louvoie’’, complète-t-il. ‘’Alhabo silencieux face aux réclamations de magistrats’’, s’inquiète Le Visionnaire. ‘’Suite à l’assassinat crapuleux du procureur d’Oum-Hadjer, les magistrats ont observé une grève d’avertissement de trois jours. Après évaluation, ils décident de passer à la vitesse supérieure. Ainsi, ils ont unanimement décidé de déserter le Palais de justice pour une durée indéterminée. Greve sèche et illimité jusqu’à satisfaction’’, ajoute le Journal.

Le processus du dialogue national inclusif. "Le CMT met la charrue avant les bœufs", informe Le Citoyen. Pendant que tout le monde a la tête à penser au format de cette énième conclave d’exorcisme du démon de mal vivre ensemble des Tchadiens, le fils de Deby, adoubé et imposé au trône par Jupiter, en lieu et place de son feu père, laisse entendre par médias interposés de la très probable prolongation de la transition. Il aurait été autre qu’on ne le croirait exempte de gène de la délation politique’’, poursuit-t-il. Pour La Voix, à pas feutrés vers le dialogue national inclusif, plus de deux mois après sa mise en place, le CMT et le gouvernement sont à la peine pour l’organisation du dialogue inclusif. Pourtant ces assises sont fondamentales pour l’issue de la transition ouverte après le décès tragique d’Idriss Deby Itno‘’.

Fête de travail : ‘’L'UST met le CMT devant ses responsabilités’’, titre Le Temps. ‘’L'Union des syndicats du Tchad a placé l’édition 2021 du premier mai en différé sous le thème : « La Covid-19, les crises sociales, économiques et politiques sont les défis des travailleurs du Tchad ». C’est dans ce contexte que le président de l’UST, Barka Michel, a souligné que le gouvernement n’a pu apporter des mesures d’accompagnement efficaces pouvant soulager les travailleurs exposés à cette maladie. Pourtant les travailleurs vivent dans la précarité total’’, rapport-t-il. ‘’L’UST condamne le coup d’État et soutient les actions de Waki Tamma’’, ajoute Bi-hebdo. ‘’Une fois de plus, l’Union des syndicats du Tchad condamne la prise du pouvoir par les armes et le complot de la France qui a amené les communautés internationales à soutenir le coup d’État au Tchad, lors de la fête internationale du travail qu’elle a organisé en différé le 4 juillet 2021’’, poursuit-il. "Les travailleurs contre la prise du pouvoir par les armes", s’exclame l’Observateur. "Après plusieurs reports à cause du décès de président et d’autres aléas, les travailleurs de l’Union des syndicats du Tchad ont célébré en différé la fête du premier mai le 4 juillet dernier. Connue pour sa brutalité légendaire, la police a usé de gaz lacrymogène pour disperser les diplômés sans emplois qui manifestaient pacifiquement devant la bourse de travail".



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