
À N’Djamena, les opérations de pompage visant à éliminer les moustiques se concentrent sur le centre-ville, laissant de nombreux quartiers périphériques sans intervention. Une situation qui inquiète habitants et experts en santé publique.
Chaque jour, des équipes d’agents municipaux sillonnent les rues du centre-ville pour réduire la prolifération des moustiques et limiter le risque de paludisme. Selon les autorités locales, cette stratégie cible avant tout les zones les plus peuplées et les centres administratifs.
Pour les résidents du centre-ville, cette présence est rassurante. « Les agents passent régulièrement dans nos rues, et nous nous sentons un peu protégés », confie Mariam, commerçante dans le quartier de Moursal. En revanche, dans plusieurs quartiers périphériques, la situation est préoccupante.
À Chadartalata, Dinguessou, Boutal Bagarre, N’Djari Kawas ou Souk Bagar, les habitants n’ont jamais vu ces équipes de pompage. « Ici, personne ne vient faire le pompage. Les moustiques nous attaquent surtout la nuit, et beaucoup d’enfants tombent malades », explique Abakar, père de famille.
Fatimé, mère de trois enfants, témoigne : « Mes enfants se réveillent souvent avec de la fièvre. Nous utilisons des moustiquaires, mais elles ne suffisent pas toujours. » Un autre habitant, Brahim, ajoute : « Chaque soir, nous devons vaporiser des insecticides dans toute la maison. Cela devient très coûteux, et nous avons peur pour la santé de nos enfants. »
Dans l’attente d’une extension des opérations de pompage à l’ensemble de la ville, les habitants des quartiers laissés pour compte doivent se protéger eux-mêmes, notamment grâce aux moustiquaires et aux insecticides domestiques.
Chaque jour, des équipes d’agents municipaux sillonnent les rues du centre-ville pour réduire la prolifération des moustiques et limiter le risque de paludisme. Selon les autorités locales, cette stratégie cible avant tout les zones les plus peuplées et les centres administratifs.
Pour les résidents du centre-ville, cette présence est rassurante. « Les agents passent régulièrement dans nos rues, et nous nous sentons un peu protégés », confie Mariam, commerçante dans le quartier de Moursal. En revanche, dans plusieurs quartiers périphériques, la situation est préoccupante.
À Chadartalata, Dinguessou, Boutal Bagarre, N’Djari Kawas ou Souk Bagar, les habitants n’ont jamais vu ces équipes de pompage. « Ici, personne ne vient faire le pompage. Les moustiques nous attaquent surtout la nuit, et beaucoup d’enfants tombent malades », explique Abakar, père de famille.
Fatimé, mère de trois enfants, témoigne : « Mes enfants se réveillent souvent avec de la fièvre. Nous utilisons des moustiquaires, mais elles ne suffisent pas toujours. » Un autre habitant, Brahim, ajoute : « Chaque soir, nous devons vaporiser des insecticides dans toute la maison. Cela devient très coûteux, et nous avons peur pour la santé de nos enfants. »
Dans l’attente d’une extension des opérations de pompage à l’ensemble de la ville, les habitants des quartiers laissés pour compte doivent se protéger eux-mêmes, notamment grâce aux moustiquaires et aux insecticides domestiques.