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REACTION

Tchad: mémorandum sur un conflit de 1966 à nos jours


Alwihda Info | Par - ҖЭBIЯ - - 25 Juin 2008


Depuis quatre décennies au Tchad sous l’esclavage du néocolonialisme et la mauvaise manière des gouvernances et des informations déformées, irréalisables, ne font que se répéter dans terrain de mensonge d’amitié, d’hypocrisie contre l’honneur de la France.


Par Abdoulaye Fadali Ali

Tchad: mémorandum sur un conflit de 1966 à nos jours

Pour désamorcer la crise politique qui sévit depuis plusieurs années au Tchad ,il ne serait pas aussi facile comme on le croit pour résoudre automatiquement par le soutien et l’offensive militaire d’une armée étrangère pour qu’une paix juste et durable que la France peut tailler en pièce dans une solution introuvable dans la continuité de cette guerre civile.

Le passe temps de laisser vieillir ce conflit ne résoud en rien dans la capacité de régler un passif post -colonial ou de donner un nouveau visage de paix et de démocratie aux malheurs africains depuis la deuxième guerre mondiale.

Eviter les tendances rétrogrades, rénover les relations après ces indépendances africaines octroyées par le référendum du 28 septembre 1958 du Général De Gaule ,réparer les erreurs du passé des omissions et d’injustices ;car les africains qui sont devenus des victimes de nouvelles dictatures dans leurs régimes ,d’où des catastrophes économiques, politiques et sociales.

Depuis quatre décennies au Tchad sous l’esclavage du néocolonialisme et la mauvaise manière des gouvernances et des informations déformées, irréalisables, ne font que se répéter dans terrain de mensonge d’amitié, d’hypocrisie contre l’honneur de la France.

Aprés ladite indépendance aussi nominale qu’elle soit depuis le 28 septembre 1958,date historique Française et Africaine de la république Française sous le Général De Gaule ,après la deuxième guerre mondiale.

Où sont- ils donc ces droits dans le développement politique, économique et social, ces droits sont restés lettre morte ou négliges ou presque abandonnés par la France.

Il y a un oubli total du passé historique des anciennes colonies Françaises et même législatives des années passées, elle a un devoir historique vis-à-vis de l’Afrique pour répondre aux aspirations réelles des peuples Africains.

Rénover les relations avec le changement d’espoir pour ne pas donner le feu vert à certains dictateurs qui détiennent le pouvoir en gouvernant l’Afrique pour assouvir à leur faim ou leur soif ou tout simplement à leur vengeance politique agressive.

Ceci reste gravé dans l’esprit Tchadien comme l’Afrique inoubliable est inquiétante à cet effet.

Par ailleurs, depuis la proclamation de la République du Tchad, le 28 novembre 1958, accession à la souveraineté nationale et internationale et depuis cette institution juridique et évolutive dans une politique d’émancipation, cette crise qui secoue le Tchad, on remarque qu’aucune édification nationale à la dignité et prospérité du pays.

C’est l’honneur de la France qui est remis en cause avec ses années évaluées à 2000 ou 3000 soldats en plus des légionnaires qui opèrent au Tchad et en R.C.A (République Centrafricaine) pays voisins et le sang continue à couler dans tous les endroits contre une guerre Civile crée par la révolution Tchadienne…le FROLINAT( Front de libération national du Tchad .) est donc les causes fondamentales sont provoquées par les mêmes erreurs qui ont grandit depuis les révoltes populaires de 1963,1964,1965 qui ont aboutit à la création de la révolution le 22 juin 1966 à l’époque du dictateur François Tombalbaye, il y a deux phases des conflits Tchadien :

- une phase interne qui a entrainé par ses causes

- la seconde phase du conflit armé.

La solution du conflit Tchadien doit être trouvée avant toute chose, car la solution dudit deuxième conflit dépend du premier ,comme réponse.

Il faut règler sincèrement le premier conflit qui est à la base de tout politiquement , le second conflit est le produit du dictateur Deby Itno, qui en agressant le Soudan, pays voisin , avec une très mauvaise intention tribaliste, c’est ainsi que cette localité du Darfour a été instituée d’emblée à échelle Internationale tout en faisant tourner la réalité dans le but d’égarer les esprits pour ne pas être responsable du conflit Tchado-soudanais, or ce sont ses propres éléments à la brigade de la présidence qui étaien à l’origine de l’attaque du Darfour.

Cette attitude d’irresponsabilité, le général président Deby Itno ne consulte ni son conseil des ministres, ni son Assemblée dans les grandes questions des intérêts supérieurs de la Nation qui se présente pour faire exploser des conflits armés avec un pays voisin comme le Soudan.

Dans son pouvoir monarchique, les partis politiques de l’opposition démocratique sont il minimisés.

Aussi, devons nous dénoncer que dans la situation désastreuse humanitaire des populations déplacées venant du Soudan voire d’ailleurs qui se trouvent au Tchad, il a armé les communautés ethniques les unes contre les autres dans le but de créer une méfiance entr elles.

Le pays est mis sur pied en semant cette maniére pleine de désordre, de lynchage d’une tribu n’est pas le devoir d’un chef d’Etat, certes il était le lieutenant de l’ancien dictateur Hissene Habré, et continue la politique sanguinaire de son prédécesseur…voilà les conséquences politiques de son régime ; c’est du négationnisme caractérisé .

Bref , il est temps d’arrêter de telle aventure, où cet aventurisme avilissant de pouvoir destructeur , en vidant le pays par des déplacements forcés des populations vers les pays voisins et ailleurs.

Cela démontre le grand échec de la politique tchadienne dans un gouvernement pléthorique de 50 ministres à cela s’ajoute le chef exécutif lui-même et sa suite familiale, les 20 gouverneurs et les préfets , et une armée de 20.000 soldats , de 15.000 officiers et plus les 30 généraux et le droit de regard de la France qui est la première puissance visée en tant que grand partenaire économique et puissance coloniale omniprésente au Tchad depuis l’époque contemporaine.

Une solution de réconciliation nationale globale pour trancher cette difficulté problématique en invitant tous les acteurs politiques représentatifs civils autour d’une table ronde , sous l’égide de l’Union Africaine assistée des pays voisins et des membres de la communauté internationale.

C’est l’esprit réconfortant de reconstruire un pays déchiré, meurtri par la guerre civile ; dans le cas contraire, aucune solution dans l’immédiat n’est possible pour règler le conflit Tchadien interne , si non c’est pour brouiller les cartes contre la vérité de opinion Internationale, dans laquelle l’Occident et en l’occurrence la France et l’Union Européenne entrainent dans cette vague chaleur, malgré le vécu politique ne pourront facilement trancher la question tchadienne.

Cela inquiète le peuple tchadien en même temps que l’opinion internationale et ceux qui espèrent à un règlement pacifique du conflit Tchadien , séparément du conflit Tchado-Soudanais qui est crée exclusivement dans les circonstances actuelles s’imprègnent l’impérialisme Américain pour atteindre un but par la force des choses et diviser l’Afrique qui chercher à s’unir dans cet emblème de l’unité africaine.

Or la solution du Darfour serait automatiquement réglée dans sa plus grande partie radicale, si le conflit Tchadien serait totalement résolu et le reste n’est qu’un règlement frontalier Tchado-Soudanais à l’accoutumée et avec prudence bien entendu où est la gravité du problème ?

A moins que l’on veut instrumentaliser dans les circonstances actuelles ,pour que le premier conflit reste paralysé dans un aveuglement d’une guerre secrete qui ruine le Tchad, voulue expressément par les puissances internationales et considéré comme zone d’influence Française.

A cet effet, le F.A.C lance un appel , solennelle en cette date Anniversaire du 42 éme anniversaire de la création du Front de Libération National, une minute de silence à la mémoire de nos frères martyres qui sont tombés aux champs d’honneur et notre peuple martyrisé.

Le FAC tient à rappeler à tous les Tchadiens qu’elle ne reniera pas ses engagements et poursuivra la lutte pour atteindre les idéaux révolutionnaires, car le problème du Tchad a un soubassement idéologique et stratégique. Et elle est déterminée à préserver la ligne tracée par le camarade Ibrahim Abatcha même au prix de lourds sacrifices.

Les différents compromis au lieu d’aboutir à des solutions viables n’ont conduit qu’à des compromissions.

Le FAC lance un appel à tous les patriotes révolutionnaires convaincus sur le terrain de combattre l’impérialisme et la réaction à s’unir autour d’un seul Front pour faire face à la nouvelle situation crée dans notre pays par des interventions Franco-Européennes.




Abdoulaye Fadali Ali

Vice-président du F.A.C

[email protected]


Pour toute information, contactez-nous au : +(235) 99267667 ; 62883277 ; 66267667 (Bureau N'Djamena)