Les 20 villas de la ville de Mao, dans la province du Kanem, construites en 2007, sont aujourd’hui occupées gratuitement par des militaires et d'autres personnalités, sans qu’aucune recette ne soit versée dans la caisse de la commune.
À l'origine, la commune de Mao gérait ces habitations, avec un loyer fixé à 50 000 FCFA par villa, soit un total mensuel de 1 000 000 FCFA. Ces recettes permettaient l’entretien des bâtiments.
Cependant, depuis près de quatre ans, la gestion n’est plus assurée par la commune, et les villas sont utilisées gratuitement par des autorités militaires et administratives. La majorité des occupants, affirment avoir obtenu l’autorisation de leur hiérarchie pour y résider sans payer de loyer.
Toutefois, aucun document officiel n’a été présenté à la commune pour justifier cette occupation. D’après une source municipale, la mairie multiplie les correspondances auprès des autorités compétentes pour récupérer la gestion des villas et trouver une issue définitive à cette situation.
En principe, les édifices publics doivent être gérés et entretenus par la commune. Or, ces villas ne sont plus réhabilitées depuis plusieurs années, faute de moyens et de contrôle, la mairie n’ayant plus la main sur leur gestion. Une situation qui préoccupe les habitants de Mao : ce genre d’occupation gratuite sans recette se retrouve-t-il dans d’autres provinces, ou est-ce propre à Mao ?
Ils appellent à une mobilisation des autorités administratives, traditionnelles et les conseillers provinciaux, ainsi que les opérateurs économiques pour soutenir la commune dans sa démarche. Enfin, la plupart des occupants bénéficient d’un accès permanent à l’électricité, à condition que le générateur de la centrale soit en marche un avantage qui n’est pas sans coût.
À l'origine, la commune de Mao gérait ces habitations, avec un loyer fixé à 50 000 FCFA par villa, soit un total mensuel de 1 000 000 FCFA. Ces recettes permettaient l’entretien des bâtiments.
Cependant, depuis près de quatre ans, la gestion n’est plus assurée par la commune, et les villas sont utilisées gratuitement par des autorités militaires et administratives. La majorité des occupants, affirment avoir obtenu l’autorisation de leur hiérarchie pour y résider sans payer de loyer.
Toutefois, aucun document officiel n’a été présenté à la commune pour justifier cette occupation. D’après une source municipale, la mairie multiplie les correspondances auprès des autorités compétentes pour récupérer la gestion des villas et trouver une issue définitive à cette situation.
En principe, les édifices publics doivent être gérés et entretenus par la commune. Or, ces villas ne sont plus réhabilitées depuis plusieurs années, faute de moyens et de contrôle, la mairie n’ayant plus la main sur leur gestion. Une situation qui préoccupe les habitants de Mao : ce genre d’occupation gratuite sans recette se retrouve-t-il dans d’autres provinces, ou est-ce propre à Mao ?
Ils appellent à une mobilisation des autorités administratives, traditionnelles et les conseillers provinciaux, ainsi que les opérateurs économiques pour soutenir la commune dans sa démarche. Enfin, la plupart des occupants bénéficient d’un accès permanent à l’électricité, à condition que le générateur de la centrale soit en marche un avantage qui n’est pas sans coût.