De nos jours, dès qu’un accident survient, la première réaction de nombreux témoins n’est plus de courir secourir la victime, mais de sortir leur téléphone pour filmer. Les vidéos circulent ensuite sur WhatsApp, TikTok ou Facebook, parfois même avant l’arrivée des secours. Ce phénomène interroge : pourquoi certains préfèrent être spectateurs derrière leur écran, plutôt qu’acteurs sur le terrain ?
Le réflexe du téléphone avant celui du secours
Beaucoup affirment filmer par automatisme. Moussa, étudiant, raconte : « J’ai assisté à un accident de moto. Avant même de réfléchir, j’ai sorti mon téléphone. C’est après que j’ai réalisé que la victime avait besoin d’aide. On est tellement habitués à filmer qu’on en oublie l’essentiel. »
La recherche de buzz et de vues
Les réseaux sociaux sont devenus une scène où chacun veut exister. Filmer un accident, c’est parfois l’occasion d’obtenir des vues, des likes et des partages. Amina, 22 ans, explique : « Les gens veulent être les premiers à publier la vidéo pour qu’elle fasse le tour des réseaux. C’est comme une course à la gloire, même dans les drames. »
La peur de s’impliquer
D’autres hésitent à aider par crainte des conséquences. Dans certains cas, celui qui secourt peut être accusé ou inquiété. Abakar, chauffeur de taxi, témoigne : « J’ai vu un accident sur la route de Farcha. Honnêtement, j’ai eu peur de toucher la victime. On dit souvent que si tu la transportes et qu’elle meurt, tu auras des problèmes avec la police. Alors je me suis dit : mieux vaut filmer que d’avoir des ennuis. »
Une perte d’humanité ?
Pour certains, ce comportement illustre une véritable déshumanisation. Fatimé, infirmière, raconte avec amertume : « J’ai vu une femme blessée qui criait à l’aide. Les gens étaient autour, mais personne ne s’approchait. Ils filmaient comme si c’était un spectacle. Ça fait mal, on dirait que la compassion disparaît. »
Quand filmer peut être utile
Cependant, filmer n’est pas toujours négatif. Les vidéos peuvent servir de preuves pour les enquêtes ou permettre d’alerter plus vite. Salim, 27 ans, nuance : « J’ai filmé un accident et partagé la vidéo dans un groupe WhatsApp. Grâce à ça, un médecin qui se trouvait à proximité est venu intervenir. Donc, ce n’est pas toujours mauvais. »
Le réflexe du téléphone avant celui du secours
Beaucoup affirment filmer par automatisme. Moussa, étudiant, raconte : « J’ai assisté à un accident de moto. Avant même de réfléchir, j’ai sorti mon téléphone. C’est après que j’ai réalisé que la victime avait besoin d’aide. On est tellement habitués à filmer qu’on en oublie l’essentiel. »
La recherche de buzz et de vues
Les réseaux sociaux sont devenus une scène où chacun veut exister. Filmer un accident, c’est parfois l’occasion d’obtenir des vues, des likes et des partages. Amina, 22 ans, explique : « Les gens veulent être les premiers à publier la vidéo pour qu’elle fasse le tour des réseaux. C’est comme une course à la gloire, même dans les drames. »
La peur de s’impliquer
D’autres hésitent à aider par crainte des conséquences. Dans certains cas, celui qui secourt peut être accusé ou inquiété. Abakar, chauffeur de taxi, témoigne : « J’ai vu un accident sur la route de Farcha. Honnêtement, j’ai eu peur de toucher la victime. On dit souvent que si tu la transportes et qu’elle meurt, tu auras des problèmes avec la police. Alors je me suis dit : mieux vaut filmer que d’avoir des ennuis. »
Une perte d’humanité ?
Pour certains, ce comportement illustre une véritable déshumanisation. Fatimé, infirmière, raconte avec amertume : « J’ai vu une femme blessée qui criait à l’aide. Les gens étaient autour, mais personne ne s’approchait. Ils filmaient comme si c’était un spectacle. Ça fait mal, on dirait que la compassion disparaît. »
Quand filmer peut être utile
Cependant, filmer n’est pas toujours négatif. Les vidéos peuvent servir de preuves pour les enquêtes ou permettre d’alerter plus vite. Salim, 27 ans, nuance : « J’ai filmé un accident et partagé la vidéo dans un groupe WhatsApp. Grâce à ça, un médecin qui se trouvait à proximité est venu intervenir. Donc, ce n’est pas toujours mauvais. »
Menu
Tchad : pourquoi les gens préfèrent filmer un accident plutôt que d’aider la victime ?







