Dans un effort exceptionnel, près de 5 000 élèves réfugiés soudanais ont pu passer leurs examens nationaux du baccalauréat au Tchad, deux ans après avoir été forcés de fuir leur pays en guerre. Cette initiative conjointe redonne espoir à des milliers de jeunes, leur permettant de reprendre leur parcours éducatif, malgré le conflit.
Les examens se sont déroulés entre le 25 août et le 2 septembre 2025 dans sept centres d'examen situés dans les provinces de Ouaddaï, Sila et Wadi Fira, dans l'est du Tchad.
C'est dans cette région que se trouve la plus grande concentration de réfugiés soudanais, avec plus de 876 000 personnes ayant trouvé refuge au Tchad depuis avril 2023. Cette réussite est le fruit d'une coordination étroite entre les autorités tchadiennes, l'UNICEF, le HCR et d'autres partenaires nationaux et internationaux.
Ensemble, ils ont assuré le bon déroulement des épreuves en fournissant un soutien crucial : des supports pédagogiques et des sessions de préparation aux examens ; un transport sécurisé depuis les camps de réfugiés vers les centres d'examen ; un soutien psychosocial et des services de protection de l'enfance ; une coordination avec les autorités éducatives pour garantir la reconnaissance des diplômes.
L'éducation, une lueur d'espoir
Pour les jeunes réfugiés, cette opportunité représente bien plus qu'un simple examen. Elle symbolise une porte vers un avenir qu'ils pensaient perdu. Musdélifah Adam Arbab, 18 ans, originaire d'El Geneina, témoigne : « Quand nous avons quitté le Soudan à cause de la guerre, je ne pensais pas avoir la chance de poursuivre mes études. Je suis reconnaissante envers tous ceux qui nous ont donné cette opportunité. J’espère réussir et poursuivre mes études à l'université. »
Abdallah Ahmat Adoum, 21 ans, partage le même sentiment : « Nous n’aurions jamais imaginé avoir la possibilité de passer le baccalauréat soudanais ici au Tchad. J’espère que nous réussirons tous et que nous pourrons continuer nos études. »
Un engagement durable pour l'éducation des réfugiés
Cette initiative s'inscrit dans un engagement plus large du Tchad en faveur de l'inclusion éducative des réfugiés. Actuellement, plus de 163 000 jeunes réfugiés soudanais sont déjà inscrits dans des écoles publiques tchadiennes. Depuis 2015, des milliers d'autres ont passé le baccalauréat tchadien, démontrant la volonté du pays de ne laisser personne de côté.
Le succès de cette opération repose également sur le dévouement des volontaires et des enseignants qui ont encadré les élèves. En garantissant l'accès à l'éducation et à la certification, le Tchad, avec l'aide de ses partenaires, réaffirme que le droit à l'apprentissage doit être protégé même en temps de crise.
Les examens se sont déroulés entre le 25 août et le 2 septembre 2025 dans sept centres d'examen situés dans les provinces de Ouaddaï, Sila et Wadi Fira, dans l'est du Tchad.
C'est dans cette région que se trouve la plus grande concentration de réfugiés soudanais, avec plus de 876 000 personnes ayant trouvé refuge au Tchad depuis avril 2023. Cette réussite est le fruit d'une coordination étroite entre les autorités tchadiennes, l'UNICEF, le HCR et d'autres partenaires nationaux et internationaux.
Ensemble, ils ont assuré le bon déroulement des épreuves en fournissant un soutien crucial : des supports pédagogiques et des sessions de préparation aux examens ; un transport sécurisé depuis les camps de réfugiés vers les centres d'examen ; un soutien psychosocial et des services de protection de l'enfance ; une coordination avec les autorités éducatives pour garantir la reconnaissance des diplômes.
L'éducation, une lueur d'espoir
Pour les jeunes réfugiés, cette opportunité représente bien plus qu'un simple examen. Elle symbolise une porte vers un avenir qu'ils pensaient perdu. Musdélifah Adam Arbab, 18 ans, originaire d'El Geneina, témoigne : « Quand nous avons quitté le Soudan à cause de la guerre, je ne pensais pas avoir la chance de poursuivre mes études. Je suis reconnaissante envers tous ceux qui nous ont donné cette opportunité. J’espère réussir et poursuivre mes études à l'université. »
Abdallah Ahmat Adoum, 21 ans, partage le même sentiment : « Nous n’aurions jamais imaginé avoir la possibilité de passer le baccalauréat soudanais ici au Tchad. J’espère que nous réussirons tous et que nous pourrons continuer nos études. »
Un engagement durable pour l'éducation des réfugiés
Cette initiative s'inscrit dans un engagement plus large du Tchad en faveur de l'inclusion éducative des réfugiés. Actuellement, plus de 163 000 jeunes réfugiés soudanais sont déjà inscrits dans des écoles publiques tchadiennes. Depuis 2015, des milliers d'autres ont passé le baccalauréat tchadien, démontrant la volonté du pays de ne laisser personne de côté.
Le succès de cette opération repose également sur le dévouement des volontaires et des enseignants qui ont encadré les élèves. En garantissant l'accès à l'éducation et à la certification, le Tchad, avec l'aide de ses partenaires, réaffirme que le droit à l'apprentissage doit être protégé même en temps de crise.