Une épidémie de choléra continue de s’étendre dans l’est du Tchad, où des centaines de cas suspects et plusieurs décès ont été enregistrés parmi les réfugiés soudanais et les communautés hôtes.
Aggravée par des conditions d’hygiène précaires et l’afflux massif de personnes fuyant la guerre au Darfour, la situation expose des milliers de vies à un risque élevé. Le choléra, une infection intestinale aiguë causée par la bactérie Vibrio cholerae, se propage rapidement dans les camps surpeuplés — notamment celui de Dougui — ainsi que dans les zones urbaines et rurales environnantes.
Le manque d’eau potable, la promiscuité et l’absence d’installations sanitaires adéquates favorisent sa transmission. La maladie se manifeste par une diarrhée aqueuse sévère, des vomissements et une déshydratation qui peut être fatale sans prise en charge rapide. Selon l’UNICEF, le taux de létalité atteint actuellement 6,8 %, un chiffre alarmant qui reflète les difficultés d’accès aux soins et la rapidité avec laquelle l’état des patients peut se dégrader.
Les enfants, les personnes âgées et les individus immunodéprimés figurent parmi les plus vulnérables. Face à cette flambée, les autorités sanitaires tchadiennes et leurs partenaires internationaux se mobilisent. Des centres de traitement ont été installés et des campagnes de sensibilisation à l’hygiène et à la consommation d’eau potable sont déployées. Le premier cas suspect a été signalé le 13 juillet, avec une confirmation bactériologique le 24 juillet.
Au 20 août, 821 cas suspects et 56 décès avaient été recensés dans les provinces du Ouaddaï et du Sila. La maladie menace désormais la province de Goz-Beida, et les régions voisines se préparent à une possible propagation.
Les priorités d’intervention restent la réhydratation des malades, grâce aux solutions orales ou intraveineuses, ainsi que l’approvisionnement en eau potable et la mise en place urgente de mesures d’assainissement. Alors que l’épidémie représente une menace croissante pour la santé publique, un renforcement de la réponse nationale et internationale s’avère indispensable pour éviter une catastrophe humanitaire.
Aggravée par des conditions d’hygiène précaires et l’afflux massif de personnes fuyant la guerre au Darfour, la situation expose des milliers de vies à un risque élevé. Le choléra, une infection intestinale aiguë causée par la bactérie Vibrio cholerae, se propage rapidement dans les camps surpeuplés — notamment celui de Dougui — ainsi que dans les zones urbaines et rurales environnantes.
Le manque d’eau potable, la promiscuité et l’absence d’installations sanitaires adéquates favorisent sa transmission. La maladie se manifeste par une diarrhée aqueuse sévère, des vomissements et une déshydratation qui peut être fatale sans prise en charge rapide. Selon l’UNICEF, le taux de létalité atteint actuellement 6,8 %, un chiffre alarmant qui reflète les difficultés d’accès aux soins et la rapidité avec laquelle l’état des patients peut se dégrader.
Les enfants, les personnes âgées et les individus immunodéprimés figurent parmi les plus vulnérables. Face à cette flambée, les autorités sanitaires tchadiennes et leurs partenaires internationaux se mobilisent. Des centres de traitement ont été installés et des campagnes de sensibilisation à l’hygiène et à la consommation d’eau potable sont déployées. Le premier cas suspect a été signalé le 13 juillet, avec une confirmation bactériologique le 24 juillet.
Au 20 août, 821 cas suspects et 56 décès avaient été recensés dans les provinces du Ouaddaï et du Sila. La maladie menace désormais la province de Goz-Beida, et les régions voisines se préparent à une possible propagation.
Les priorités d’intervention restent la réhydratation des malades, grâce aux solutions orales ou intraveineuses, ainsi que l’approvisionnement en eau potable et la mise en place urgente de mesures d’assainissement. Alors que l’épidémie représente une menace croissante pour la santé publique, un renforcement de la réponse nationale et internationale s’avère indispensable pour éviter une catastrophe humanitaire.
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Tchad : une épidémie de choléra en progression, alimentée par l’insalubrité








