Turquie: une dizaine d'allemands tués dans un attentat

Une explosion d'une forte puissance a eu lieu à Istanbul, la capitale historique et touristique de la Turquie, ce mardi matin. Le bilan est pour l'instant de 10 morts et d'une quinzaine de blessés sur les lieux, selon une source officielle. La déflagration a été constatée dans le quartier touristique de Sultanahmet, près de la basilique Sainte-Sophie et de la Mosquée bleue, face à l'arrêt de tramway Sultanahmet et Dikilitas, au niveau de l'obélisque de Théodose. L'AFP, citant des médias turcs, indique que de nombreuses ambulances et d'importants effectifs de police sont rapidement arrivés sur place. Le quartier historique de la ville a été entièrement bouclé par la police rapporte de son côté l'agence Reuters.

Cette vidéo n'est pas autorisée dans votre pays  Le président turc Recep Tayyip Erdogan a affirmé qu'il s'agissait d'un attentat suicide perpétré par un kamikaze syrien. Cet homme a été indentifié par les autorités comme étant un ressortissant syrien né en 1988. La chaîne TRT croit s'avoir que son nom serait Nabil Fadli. Auparavant, un responsable gouvernemental avait déclaré "soupçonner" un acte "terroriste", sous couvert d'anonymat. La détonation a été entendue jusqu'à la place Taksim, à plusieurs kilomètres de distance de Sultanahmet, a confirmé à l'AFP un témoin qui se trouvait sur place. Des témoins rapportent avoir vu  plusieurs personnes gisant sur le sol après la déflagration. De nombreux touristes étrangers seraient blessés, on parle notamment de plusieurs touristes allemands, d'un Norvégien et d'un Péruvien. Manuel Valls a indiqué aux médias ne pas connaître la nationalité des victimes. Attentat en Turquie : le souvenir du 10 octobre La Turquie a déjà plusieurs fois été frappé par le terrorisme. Le samedi 10 octobre dernier, un double attentat avait fait plus d'une centaine de victimes dans la capitale Ankara, le plus lourd bilan pour un acte terroriste dans l'histoire du pays. Ce dernier a été attribué à une cellule turque de Daech. Il a été perpétré lors d'une manifestation pacifiste à l'appel de plusieurs syndicats de gauche et des syndicats pro-kurdes pour dénoncer les violences entre les forces de l'ordre et les rebelles du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK). Istanbul n'a pas non plus été épargnée par les attentats ces douze derniers mois. En janvier 2015, une femme s'était fait exploser devant un poste de police dans le même  quartier de Sultanahmet. Deux policiers avaient été blessés. L'attaque avait été attribuée Front révolutionnaire de libération du peuple (DHKP-C), une organisation d'extrême-gauche. Les premières images de l'explosion à Istanbul ont été diffusées sur Twitter. Certaines montrent des cadavres jonchant le sol. Nous avons décidé de ne pas les diffuser. L'internaute en 1988. La cha