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Un futur procès retentissant au Maroc


Alwihda Info | Par Farid Mnebhi - 1 Juillet 2012


S’agissant de l’endettement de la COMANAV auprès des banques marocaines, celui-ci est estimé à près de 2 milliards de DH et une mise en faillite du Groupe Comarit-Comanav Ferry, dont les 5 bateaux avaient été immobilisés au Port de Sète et celui d’Algesiras, aurait été envisagée.


Un futur procès retentissant au Maroc

Le Maroc pourrait connaître dans un futur proche un nouveau procès qui fera date dans son histoire judiciaire.

Ce procès retiendra sans nul doute toute l’attention du peuple marocain mais également celle de la presse nationale et internationale vu le statut des personnes impliquées, la gravité des charges qui pèsent contre elles ainsi que les très probables connexions de ces individus avec une ou plusieurs puissances étrangères.

Ce prochain dossier qu’aura à traiter la justice marocaine n’est autre que celui de l’ex-patron de la COMANAV, la compagnie marocaine de navigation, et anciennement directeur des Pêches Maritimes au sein du Ministère de tutelle, Taoufik Ibrahimi, ainsi que de ses complices, dont d’anciens responsables, cadres, fonctionnaires, responsables syndicaux, marins et dockers.

Si l’on se réfère à un communiqué publié par la Cour d’Appel de Salé, ces personnes sont poursuivies pour constitution d’une bande criminelle et divulgation de secret professionnel.

En effet, ce même communiqué fait état d’informations selon lesquelles ces individus ont perpétré des actes illégaux de nature à porter atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat et aux intérêts économiques nationaux, à endommager des structures, des ports et des bateaux et à entraver la liberté du travail au port Tanger-Med, une artère économique vitale du Royaume du Maroc qui fait face à une concurrence farouche des ports étrangers voisins.

Le complot a été éventé par les services de sécurité marocains après que les protestations, au tout début du mois de mai, aient atteint leur point culminant avec l’occupation de la direction de la marine marchande, ainsi que celle de l’ancien siège de la COMANAV à Casablanca et que les mis en cause aient tenté de faire échouer les efforts du gouvernement marocain visant à trouver une solution à la crise des ferries de la compagnie maritime, saisis au port de Sète (France) pour non-paiement de créances estimées à près de 400 millions de dirhams détenues par différents opérateurs étrangers envers l’armateur de Tanger.


S’agissant de l’endettement de la COMANAV auprès des banques marocaines, celui-ci est estimé à près de 2 milliards de DH et une mise en faillite du Groupe Comarit-Comanav Ferry, dont les 5 bateaux avaient été immobilisés au Port de Sète et celui d’Algesiras, aurait été envisagée.

Une faillite qui aurait coûté chère pour la ville de Tanger si jamais cette faillite du groupe avait été confirmée avec la perte certaine de plus de 1.800 emplois directs et près de 1.000 autres emplois indirects liés à l’activité du groupe.

Auraient également été menacés le Conseil de la Région Tanger-Tétouan (nord) et le Conseil de la ville de Tanger qui font également parties des victimes collatérales, puisque bénéficiant d’une partie des taxes et impôts (IR, IS, TVA) que reversaient le groupe à l’Etat marocain.

Dans ce contexte, et suite aux investigations menées par les différents services de sécurité marocains, les officiers de la Brigades de la Police Nationale Judiciaire ont interpellé ces personnes afin de faire toute la lumière sur cette affaire.

Les premiers éléments de l’enquête et des interrogatoires auraient apporté toutes les preuves matériels, techniques et physiques d’anomalies, d’infractions financières dans la gestion de la compagnie maritime, du pourquoi de la recrudescence des protestations des anciens salariés et cadres de la COMANAV qui auraient été incitées par des parties concernées dans cette affaire, et dont Ibrahimi ferait partie.

Ces mêmes enquêteurs auraient mis en évidence le fait que les conflits sociaux qui ont secoué le port tangérois depuis plusieurs mois auraient profité à Taoufik Ibrahimi et les autres personnes inculpées en tirant avantage de cette situation et en portant atteinte à l’activité du port.

En effet, au cours du mois de mai, les choses se seraient envenimées à un tel point que des employés du port ont immobilisé deux navires à l’aide de grues, dont certains à bord ont recouru à la force et à la menace. Même l’italien GNV, qui remplace actuellement la COMANAV-COMARIT sur les liaisons du Maroc avec la France, a vu ses bateaux bloqués lors de ces mouvements de protestation.

Des actions qui auraient eu pour but de saboter l’économie du Maroc et de porter atteinte à la sécurité intérieure et extérieure de l’Etat.
De plus, plusieurs faisceaux d’indices en possession de la justice et des enquêteurs confirment qu’une ou plusieurs puissances étrangères ne seraient impliquées dans cette affaire.

A souligner que le port de Tanger-Med a été perçu par certains pays comme une grave menace pour leur économie, notamment pour leurs activités portuaires.

Il est vrai qu’un de ces pays a enregistré la perte de centaines d’emplois ainsi qu’un manque à gagner en matière de chiffre d’affaires annuel s’élevant à plus de 200 millions d’euros, l’amenant à s’évertuer à miner la nouvelle structure portuaire tangéroise en vue de récupérer ses parts de marchés perdues.

D’ailleurs, l’une des pistes prospectée par le juge d’instruction Abdelkader Chentouf, spécialisé dans les affaires de terrorisme et de la grande criminalité financière, chargé de l’affaire COMANAV, mettant en cause son ex directeur Taoufik Ibrahimi, qui fut également directeur du port Tanger Med, écroué pour cette affaire avec d’autres responsables dont des syndicalistes, seraient la mise en évidence des possibles connexions étrangères de Taoufik Ibrahimi, suite à l’analyse de l’archive de ses appels téléphoniques.

Aussi, pour l’heure, tous les prévenus ont été accusés d’avoir sciemment provoqué des grèves et des immobilisations d’embarcations, faisant ainsi fuir les investisseurs et les clients du port., d’actes de sabotages portant menace à une infrastructure économique nationale et à la sécurité interne de l’Etat. Une atteinte visant à priver le Maroc de son plein potentiel stratégique que lui offre sa rive nord contrôlant le détroit de Gibraltar.

Il est acquis que si les chefs d’accusation pour sabotages en connivence avec une ou plusieurs puissances étrangères des projets économiques du Maroc, menés sous la conduite du Roi du Maroc, et de trahison de la confiance Royale qui leur a été accordée sont confirmés les prévenus risqueraient de lourdes peine.

D’ailleurs, le parquet aurait estimé que ces actes ont été commis pour servir des intérêts personnels, ceux de personnes et entreprises étrangères concurrentes.


Pour rappel; la seule accusation pour atteinte à la sécurité de l’Etat est passible de la peine de mort selon les articles 201, 202 et 203 du code pénal, tandis que l’article 241 prévoit une peine de 5 à 20 ans d'emprisonnement assortie d’une amende de 5 000 à 100 000 DH. Concernant la constitution d'une bande criminelle, celle-ci pourrait être associée aux articles 293 et 294 passible d’une peine de 5 à 10 ans de réclusion.

Quoi qu’il en soit, cette affaire explique à elle seule le fait que le Maroc n'ait pu avancer normalement vers le progrès et la raison en est imputable à la présence au niveau de certains leviers économiques de traitres et d’opportunistes avides de s’enrichir par tous moyens.

En conclusion, cette affaire apparaît d'ores et déjà comme l'une des plus importantes du genre depuis plus d’une décennie au Maroc et la justice se doit d’être impitoyable envers ces voleurs et mécréants de leur religion et traitres de leur patrie.



1.Posté par pioto le 02/07/2012 09:18 | Alerter
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Notre scripteur s'est trouvé une nouvelle vocation:Procureur de son bon roi sacré. Ce mnebhi à la manœuvre dramatise dans un amalgame formel des problèmes communs de "mauvaise" gestion aggravée de conflits sociaux avec des grèves à répétition... etc.Ce chantier de Tanger-med avec son infrastructure portuaire largement surdimensionnée par rapport à une économie locale,, tout juste au-dessus des pays sahéliens.Un projet nait d'une jalousie maladive à concurrencer les ports à conteneurs espagnols et français sur la rive nord,quitte à tout miser sur une politique désastreuse de dumping très agressif et espoir de voir affluer des groupes internationaux dans ces nouveaux sites offshore . Par manque de chance ou de clairvoyance d'une stratégie royale qu'elle ne peut souffrir d'aucunes critiques, la rentée en exploitation du port coïncide avec l'installation de cette grande crise mondiale,avec baisse de la voilure des investissements à l'étranger,ralentissement des échanges commerciaux et ses conséquences sur les activités portuaires de par le monde et non seulement des ports concurrents visés par le procureur mnebhi..Tout cela explique dans une grande mesure cette activité en berne de ce pôle économique de Tanger-med.Alors l'amertume est d'autant grande que ce chantier a englouti des sommes colossales ayant nécessité des prêts forts coûteux à l'étranger avec nul espoir de voir ses contreperformances s'estompaient à moyen terme vu l'acuité de la crise qui s'est installée dans la durée.La bouffée d'oxygène Tanger-Med n'est pas au rendez-vous, surajoutée à une conjoncture très défavorable avec croissance économique maussade en raison de fort recul de la production agricole,trop dépendante des caprices du ciel,et son fort poids dans l'économie marocaine avec ses conséquences sur une population en grande majorité rurale font craindre des sauts d'humeur incontrôlables des sujets marocains sortis de leur longue léthargie à la faveur des indéniables avancées arrachées par la rue arabe qui revendique dignement à voix vive la fin des régimes dictatoriaux et moyenâgeux,le respect,les droits individuels et publics et la fin d'accaparement sauvage des richesses de leur pays au nom d'un droit devin autoproclamé,de maintiens de privilèges aussi vieux qu'injustes aux familles princières et les proches du palais ...

Le peuple marocain voit là l'espoir d'un boom économique avec ses investisseurs virtuels tant promu s'évaporer. Le makhsen conscient de la gravité de la situation,comme il est inconcevable d'imputer cet échec monumental au palais,d'autant que le roi s'est impliqué totalement avec la forte promesse de faire du Maroc le Singapour et le dragon économico-commercial de tout le pourtour de la Méditerranée tente de désamorcer la bombe par anticipation en faisant appel à de fervents serviteurs de son régime inique.En activant des procédés usés,mais qui ont jusqu'à des temps récents ont fait leurs preuves:actionné le rouleau compresseur en la machine judiciaire avec de graves accusations,sabotage, haute trahison,connivence avec l'ennemi... contre des boucs émissaires idéaux et tout désignés.

Le scénario si rodé voit en deuxième acte ,la rentée en scène d'une deuxième machine aussi redoutable voire encore plus de la caste des pisseurs de papiers dont notre mnbehi(masse de ses scripts publiés à tout va en ce sens sur le net en est la preuve),se chargerait avec de véritables réquisitoires de tétaniser le peuple en amplifiant les accusations et donnant à une affaire banale, articles de code pénal en renfort,des dimensions nationale et sacrale(notre mnebhi parie même sur un retentissement à l'international !)

Le chaudron social marocain est dans un état critique.Avec à la fois augmentation des prix des hydrocarbures et son effet domino d'augmentation sur un large pan des produits et services... , suppression brutale de quelques faibles subventions des denrées alimentaires,mais néanmoins ont le mérite d'exister,dont bénificient jusqu'à un temps récent la grande masse de Marocains pauvres,le reflux des marocains de l'étranger ,grands pourvoyeurs en devise du royaume vu que leur bassin d'installation Espagne n'est pas au point et son économie est en récession sévère,frontière est avec l'Algérie pas prête de s'ouvrir comme soupape au moins à une grande partie des régions est du royaume,autrefois grands bénificiares du troc avec l'Algérie hydrocarbure bon marché, médicaments et soins gratuits sans distinctions de nationalité ou de revenus,produits manufacturés et importés par l'Algérie à grands frais en devise et vendus à prix raisonnable,absorption d'une masse de la main-d'oeuvre marocaine,des déferlantes de touristes algériens en famille faisant tourner économie touristique à longueur d'année ...

Alors notre procureur se montre d'une logique implacable.Il met tout ce désastre annoncé sur le compte de traitres, des opportunistes... de tout bord! IL menace en subliminal de justice impitoyable tous les fauteurs de troubles potentiels.

Notre mnebhi,le long de son script se soucie outre mesure du droit à la présomption d'innocence. En Ayatollah,sinon procureur religieux,il affuble les prévenus de cette affaire judiciaire de mécréants !

Au secours, le maccarthysme et les bûchers sont de retour !

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