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Barack Obama sur les rails de l'investiture
Barack Obama en route pour l'investiture. Le président-élu, empruntant le même trajet qu'Abraham Lincoln en son temps, partait samedi pour Washington à bord d'un train spécial en provenance de Philadelphie. Ce symbolique voyage devait donner le top-départ des cérémonies de son entrée en fonction officielle avec la prestation de serment mardi 20 janvier.
Barack Obama devait prononcer un premier discours dans la matinée à Philadelphie, avant de prendre place avec sa famille à bord du train spécial. Il devait être rejoint un peu plus loin par son vice-président Joe Biden et les siens, ainsi que par quelques "Américains ordinaires" au parcours extraordinaire, rencontrés sur les chemins de campagne par celui qui n'était alors que sénateur de l'Illinois.
Une foule immense est attendue à chaque étape du parcours mais aussi tout le long du trajet de ce voyage ferroviaire de 217km, réplique de celui qu'effectua en 1861, pour sa propre investiture, Abraham Lincoln, l'un des plus illustres prédécesseurs d'Obama et l'un de ceux dont il invoque le plus souvent l'héritage.
Le but des organisateurs est de faire participer autant d'Américains que possible à ce rite de passage national, marquant en outre l'entrée à la Maison Blanche du premier président noir de l'histoire du pays.
Après la gare de Philadelphie, le "petit train" du président-élu s'arrêtera à Wilmington, puis à Baltimore pour des rassemblements publics. Plus de 100.000 personnes sont attendues à Baltimore.
Outre ces étapes majeures, le train ralentira à d'autres arrêts, à Claymont dans le Delaware, et à Edgewood, dans le Maryland, pour que d'autres personnes puissent apercevoir le prochain locataire de la Maison Blanche, sa femme et leurs deux filles.
Une fois arrivé à Washington, c'est dimanche après-midi qu'Obama donnera le véritable coup d'envoi des festivités avec une cérémonie sur les marches du Mémorial Lincoln, suivi d'un grand concert: Bruce Springsteen, U2, Beyoncé, Shakira ou encore Sheryl Crow chanteront pour le successeur de George W. Bush.
Alors que l'excitation monte à Washington, le cauchemar organisationnel que sont déjà ces cérémonies d'investiture est venu se compliquer d'une nouvelle donnée: la météo s'annonce peu clémente pour mardi sur Washington, ciel plombé et zéro degré. Mais s'il existe la possibilité de se replier au chaud pour la prestation de serment -sous la Rotonde du Capitole- Barack Obama ne s'y résoudra qu'en dernier recours: selon Dianne Fenstein, la démocrate californienne présidente de la commission parlementaire d'organisation de l'investiture, il tient mordicus à ce que la cérémonie se déroule à l'extérieur, entre un et deux millions de personnes étant attendues...
En 1985, un froid vraiment trop vif (moins 14 degrés Celsius) avait contraint le président Ronald Reagan à se réfugier sous la Rotonde. James Monroe, John Quincy Adams et William Howard Taft ont eux aussi prêté serment au Capitole, tandis que John F. Kennedy était lui resté dehors, malgré 20cm de neige et moins cinq degrés Celsius à la mi-journée...
La journée de samedi devait également marquer l'entrée en activité du centre de contrôle de la sécurité des cérémonies: géré par le Secret service, le corps de protection des hautes personnalités, ce centre de commandement multi-agences, situé à Washington, occupera plus d'une centaine de personnes pour orchestrer ce qui est sans doute la plus importante et complexe opération de sécurité entourant une cérémonie d'investiture présidentielle à ce jour aux Etats-Unis.
Y seront centralisées les informations et liaisons vidéo provenant de diverses sources: FBI, police métropolitaine, service des parcs nationaux, réseau de surveillance des transports publics urbains et liaisons satellitaires, entre autres.
Sauf problème majeur, ce centre de commandement, où un responsable de la police, si besoin est, pourra parler en chair et en os à un responsable de l'aviation civile, fermera ses portes à 21h00 GMT mercredi prochain.
Signe des temps et de la crise, c'est un Obama presque en campagne qui a tenu meeting vendredi -avant flonflons et réjouissances- dans une usine de la banlieue sinistrée de Cleveland (Ohio). Le président-élu est venu y promouvoir son plan de relance de l'économie: "La première tâche de mon gouvernement sera de ramener les gens au travail et de remettre en marche notre économie", a-t-il promis.
"Il y a beaucoup de travail à faire. Mais aujourd'hui, nous tous Américains tenons entre nos mains la promesse d'un nouveau départ", a-t-il renchéri dans son allocution hebdomadaire de samedi. "C'est pourquoi les événements des quelques jours à venir ne sont pas seulement l'investiture d'un président américain; ils seront aussi la célébration du peuple américain".
"Alors que nous approchons de cette tradition américaine si ancrée dans le temps, nous nous souvenons que les défis peuvent être relevés si nous en appelons à l'esprit qui sous-tend notre démocratie depuis la première prestation de serment, celle de George Washington", a-t-il conclu.
Source:
http://tempsreel.nouvelobs.com/
Barack Obama devait prononcer un premier discours dans la matinée à Philadelphie, avant de prendre place avec sa famille à bord du train spécial. Il devait être rejoint un peu plus loin par son vice-président Joe Biden et les siens, ainsi que par quelques "Américains ordinaires" au parcours extraordinaire, rencontrés sur les chemins de campagne par celui qui n'était alors que sénateur de l'Illinois.
Une foule immense est attendue à chaque étape du parcours mais aussi tout le long du trajet de ce voyage ferroviaire de 217km, réplique de celui qu'effectua en 1861, pour sa propre investiture, Abraham Lincoln, l'un des plus illustres prédécesseurs d'Obama et l'un de ceux dont il invoque le plus souvent l'héritage.
Le but des organisateurs est de faire participer autant d'Américains que possible à ce rite de passage national, marquant en outre l'entrée à la Maison Blanche du premier président noir de l'histoire du pays.
Après la gare de Philadelphie, le "petit train" du président-élu s'arrêtera à Wilmington, puis à Baltimore pour des rassemblements publics. Plus de 100.000 personnes sont attendues à Baltimore.
Outre ces étapes majeures, le train ralentira à d'autres arrêts, à Claymont dans le Delaware, et à Edgewood, dans le Maryland, pour que d'autres personnes puissent apercevoir le prochain locataire de la Maison Blanche, sa femme et leurs deux filles.
Une fois arrivé à Washington, c'est dimanche après-midi qu'Obama donnera le véritable coup d'envoi des festivités avec une cérémonie sur les marches du Mémorial Lincoln, suivi d'un grand concert: Bruce Springsteen, U2, Beyoncé, Shakira ou encore Sheryl Crow chanteront pour le successeur de George W. Bush.
Alors que l'excitation monte à Washington, le cauchemar organisationnel que sont déjà ces cérémonies d'investiture est venu se compliquer d'une nouvelle donnée: la météo s'annonce peu clémente pour mardi sur Washington, ciel plombé et zéro degré. Mais s'il existe la possibilité de se replier au chaud pour la prestation de serment -sous la Rotonde du Capitole- Barack Obama ne s'y résoudra qu'en dernier recours: selon Dianne Fenstein, la démocrate californienne présidente de la commission parlementaire d'organisation de l'investiture, il tient mordicus à ce que la cérémonie se déroule à l'extérieur, entre un et deux millions de personnes étant attendues...
En 1985, un froid vraiment trop vif (moins 14 degrés Celsius) avait contraint le président Ronald Reagan à se réfugier sous la Rotonde. James Monroe, John Quincy Adams et William Howard Taft ont eux aussi prêté serment au Capitole, tandis que John F. Kennedy était lui resté dehors, malgré 20cm de neige et moins cinq degrés Celsius à la mi-journée...
La journée de samedi devait également marquer l'entrée en activité du centre de contrôle de la sécurité des cérémonies: géré par le Secret service, le corps de protection des hautes personnalités, ce centre de commandement multi-agences, situé à Washington, occupera plus d'une centaine de personnes pour orchestrer ce qui est sans doute la plus importante et complexe opération de sécurité entourant une cérémonie d'investiture présidentielle à ce jour aux Etats-Unis.
Y seront centralisées les informations et liaisons vidéo provenant de diverses sources: FBI, police métropolitaine, service des parcs nationaux, réseau de surveillance des transports publics urbains et liaisons satellitaires, entre autres.
Sauf problème majeur, ce centre de commandement, où un responsable de la police, si besoin est, pourra parler en chair et en os à un responsable de l'aviation civile, fermera ses portes à 21h00 GMT mercredi prochain.
Signe des temps et de la crise, c'est un Obama presque en campagne qui a tenu meeting vendredi -avant flonflons et réjouissances- dans une usine de la banlieue sinistrée de Cleveland (Ohio). Le président-élu est venu y promouvoir son plan de relance de l'économie: "La première tâche de mon gouvernement sera de ramener les gens au travail et de remettre en marche notre économie", a-t-il promis.
"Il y a beaucoup de travail à faire. Mais aujourd'hui, nous tous Américains tenons entre nos mains la promesse d'un nouveau départ", a-t-il renchéri dans son allocution hebdomadaire de samedi. "C'est pourquoi les événements des quelques jours à venir ne sont pas seulement l'investiture d'un président américain; ils seront aussi la célébration du peuple américain".
"Alors que nous approchons de cette tradition américaine si ancrée dans le temps, nous nous souvenons que les défis peuvent être relevés si nous en appelons à l'esprit qui sous-tend notre démocratie depuis la première prestation de serment, celle de George Washington", a-t-il conclu.
Source:
http://tempsreel.nouvelobs.com/
