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ACTUALITES

Burkina: situer les responsabilités morales


Alwihda Info | Par BBC - 4 Novembre 2014


Une partie de la société civile ainsi que des ONG internationales réclament une transition menée par un civil et condamnent le coup d'État militaire au Burkina Faso.


Florent Geel, porte-parole de la Fédération internationale des ligues des droits de l'homme (FIDH), considère que l'armée n'est pas légitime pour diriger le pays, même temporairement, et craint des "violations des droits humains".

Il est important qu’une transition soit assurée au Burkina Faso par des civils, a-t-il ajouté mardi sur BBC Afrique.

En effet, Florent Geel rappelle que "l’armée a tiré dans la foule, notamment pendant les manifestations massives, populaires" qui ont eu lieu du mercredi 29 octobre au dimanche 2 novembre.

Bilan humain

L’organisation a pour le moment dénombré une dizaine de morts et plusieurs blessés parmi les manifestants tombés sous les balles des militaires.

Pour le responsable du bureau Afrique du FIDH, il faut mettre en place une cellule d’enquête qui permettra d’identifier les auteurs de ces persécutions.

La responsabilité morale de ces tueries, à savoir "qui a tiré" et "qui a la responsabilité d’avoir ordonné de tirer sur la foule", doit faire l’objet d’une investigation.

Vers un consensus national

Par ailleurs, l’opposition Burkinabè dit attendre d’en savoir plus sur les intentions de l’armée avant de faire des propositions concrètes dans le cadre du processus de transition.

Dans une déclaration rendue publique lundi à Ouagadougou, le chef de file de l’opposition, Zéphirin Diabré, président de l’Union pour le Progrès et le Changement (UPC), a évoqué "un consensus national obtenu à la suite de concertations larges" et a appelé l’armée "à ne rien décider sans consulter les forces vives de la nation".



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