MEMORANDUM
A L’ATTENTION DU CHEF DE L’ETAT ET DES REPRESENTANTS DE SELEKA DANS LES INSTITUTIONS REPUBLICAINES DE LA TRANSITION
Considérant les aspirations légitimes à la sécurité, à la paix, au bien-être et au développement du Peuple centrafricain ;
Considérant l’engagement des Chefs d’Etat de la CEEAC à aider la République Centrafricaine à sortir de la crise qu’elle traverse ;
Considérant l’Accord politico-militaire stratégique ayant conduit au Changement politique du 24 mars 2013 ;
Considérant l’obligation de cohésion politique pour une transition apaisée ;
Vu les causes majeures d’exclusion, de mal gouvernance, de frustrations individuelles et/ou collectives ayant conduit au rejet total tant au niveau national qu’international du régime déchu ;
Vu la poursuite effrénée des exactions des éléments armés incontrôlés se réclamant à tort ou à raison de SELEKA aussi bien à Bangui qu’à l’intérieur du pays ;
Vu l’absence de concertation constatée dans les grandes orientations politiques de la Transition par la mise à l’écart des principaux acteurs de SELEKA ;
Vu la marginalisation de la plus importante frange des combattants et militaires de SELEKA ;
Vu la non prise en compte de plusieurs avertissements des autres leaders de SELEKA ;
Décidés à mettre fin aux souffrances et aux inquiétudes des populations civiles vulnérables par l’arrêt immédiat des braquages, des pillages et autres graves exactions non prévus dans le projet politique de SELEKA ;
Décidés à recadrer la Transition politique en vue d’une bonne organisation des futures échéances électorales ;
Nous, Cadres, Combattants et Sympathisants de SELEKA, demandons l’ouverture d’un dialogue inter SELEKA afin de dégager un consensus nécessaire à la sérénité de la transition.
Fait à Bangui, le 26 juin 2013
LES SIGNATAIRES
A L’ATTENTION DU CHEF DE L’ETAT ET DES REPRESENTANTS DE SELEKA DANS LES INSTITUTIONS REPUBLICAINES DE LA TRANSITION
Considérant les aspirations légitimes à la sécurité, à la paix, au bien-être et au développement du Peuple centrafricain ;
Considérant l’engagement des Chefs d’Etat de la CEEAC à aider la République Centrafricaine à sortir de la crise qu’elle traverse ;
Considérant l’Accord politico-militaire stratégique ayant conduit au Changement politique du 24 mars 2013 ;
Considérant l’obligation de cohésion politique pour une transition apaisée ;
Vu les causes majeures d’exclusion, de mal gouvernance, de frustrations individuelles et/ou collectives ayant conduit au rejet total tant au niveau national qu’international du régime déchu ;
Vu la poursuite effrénée des exactions des éléments armés incontrôlés se réclamant à tort ou à raison de SELEKA aussi bien à Bangui qu’à l’intérieur du pays ;
Vu l’absence de concertation constatée dans les grandes orientations politiques de la Transition par la mise à l’écart des principaux acteurs de SELEKA ;
Vu la marginalisation de la plus importante frange des combattants et militaires de SELEKA ;
Vu la non prise en compte de plusieurs avertissements des autres leaders de SELEKA ;
Décidés à mettre fin aux souffrances et aux inquiétudes des populations civiles vulnérables par l’arrêt immédiat des braquages, des pillages et autres graves exactions non prévus dans le projet politique de SELEKA ;
Décidés à recadrer la Transition politique en vue d’une bonne organisation des futures échéances électorales ;
Nous, Cadres, Combattants et Sympathisants de SELEKA, demandons l’ouverture d’un dialogue inter SELEKA afin de dégager un consensus nécessaire à la sérénité de la transition.
Fait à Bangui, le 26 juin 2013
LES SIGNATAIRES