
images : Plavou Prosper, NVFM
L'effondrement du pont a donné naissance à une organisation informelle gérée par des jeunes du quartier. Ils demandent un droit de passage de 100 francs CFA aux conducteurs d’engins à deux roues pour traverser. Les véhicules à quatre roues, eux, ne peuvent pas passer.
Certains jeunes, plus ingénieux, proposent même de porter les motos à travers le mayo pour les conducteurs qui n'ont pas d'argent, en échange d'une somme négociée. Des commerçants ont également profité de l'affluence pour installer des étals de fortune à l'entrée du pont, le transformant en un véritable marché à ciel ouvert.
Le pont Gouloungou est ainsi devenu, en attendant sa réparation, un lieu d'activité intense, témoignant de la capacité d'adaptation et de la débrouillardise de la population face à cette rupture soudaine.