Le ministre de la Sécurité publique, général Henri Wanzet Linguissara. © Gouv/Rca
Le ministre centrafricain de la Sécurité publique, général Henri Wanzet Linguissara, a déclaré jeudi dans un entretien à la radio Réseau des citoyens, que l'attaque menée hier par des rebelles sur Bangui "n’a rien à voir avec le Tchad".
"Je dis une chose, c'est important de le comprendre : l’incident d’hier n’a rien à voir avec le Tchad", a insisté le ministre.
Le général Henri Wanzet Linguissara a assuré que la sécurité des ressortissants tchadiens est garantie : "Ils sont chez eux, rassurez vous (...) Que la population tchadienne soit tranquille. La population centrafricaine est sa population soeur". Il a demandé à être avisé de tout cas de menace envers un ressortissant tchadien pour intervenir, précisant être lui-même de mère tchadienne et avoir une garde rapprochée composée notamment de personnes d'origine tchadienne.
Le ministre a évoqué des désinformations véhiculées auprès de la population :
Le général Henri Wanzet Linguissara a précisé que l'armée centrafricaine est en reconstruction :
Selon le ministre, le combattant présenté hier à la télévision, affirmant venir de Koumra (province du Mandoul, Tchad, Ndlr) a failli être lynché par la population, avant d'être remis aux forces de sécurité. Le général a précisé qu'une enquête est en cours et que d'autres personnes ont été arrêtées aujourd'hui.
"Je dis une chose, c'est important de le comprendre : l’incident d’hier n’a rien à voir avec le Tchad", a insisté le ministre.
Le général Henri Wanzet Linguissara a assuré que la sécurité des ressortissants tchadiens est garantie : "Ils sont chez eux, rassurez vous (...) Que la population tchadienne soit tranquille. La population centrafricaine est sa population soeur". Il a demandé à être avisé de tout cas de menace envers un ressortissant tchadien pour intervenir, précisant être lui-même de mère tchadienne et avoir une garde rapprochée composée notamment de personnes d'origine tchadienne.
"Donnez moi à l'instant T le citoyen tchadien qui est menacé. Vous me communiquez ça maintenant, je vous demanderai de me rappeler dans 10 minutes et je vais rencontrer ce citoyen afin qu'il me dise, il est menacé par qui, où et quand. Il n'y a aucun problème entre les tchadiens et les centrafricains ou entre les deux pays. Ne mélangez pas les choses. Ce qui est en train d'arriver, c'est des bandits. Ça n'a rien à voir avec nos relations, bien au contraire. Je défie quiconque de me dire le tchadien qui est menacé. Donnez moi 20 minutes pour vous dire la suite".
Le ministre a évoqué des désinformations véhiculées auprès de la population :
"C'est nous centrafricains qui gâtons les relations qu'il y a entre le Tchad et la République centrafricaine. Comment ? Un simple contact avec une personnalité tchadienne, qu'on arrive à faire une photo, ça devient un quitus, un laissez-passer. On brandit ça à travers tout le pays pour dire qu'on a un protecteur tchadien".
Le général Henri Wanzet Linguissara a précisé que l'armée centrafricaine est en reconstruction :
"Nous sommes une armée en reconstruction. Si nous avions une armée forte comme le Tchad, je ne pense pas qu'un assoiffé de pouvoir pourrait se permettre d'aller à la frontière avec le Tchad et faire des chantages".
Selon le ministre, le combattant présenté hier à la télévision, affirmant venir de Koumra (province du Mandoul, Tchad, Ndlr) a failli être lynché par la population, avant d'être remis aux forces de sécurité. Le général a précisé qu'une enquête est en cours et que d'autres personnes ont été arrêtées aujourd'hui.