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ANALYSE

Centrafrique : La phase décisive quant au devenir de la Nation !


Alwihda Info | Par Léon Kidjimalé Grant - 18 Mai 2014



Par Léon Kidjimalé Grant

Un homme en voiture sur la "Place de la Réconciliation", le 15 décembre 2013 à Bangui afp.com - Sia Kambou
Un homme en voiture sur la "Place de la Réconciliation", le 15 décembre 2013 à Bangui afp.com - Sia Kambou
Partons de la situation et des faits récents!
 
 
Si ces informations sont exactes, alors nous en savons mieux sur l'option prise par les autorités françaises.
 
Il apparait donc claire que le chiffon rouge que l'on nous avait brandi, qui est ou était celle de la partition de la R.C.A. entre le nord et le Sud, a été délaissé. Il n'est plus de mise pour le moment, aux dires des resposables de la Séléka, en la personne de Moussa Dhaffane.
 
L'occupation de la ville de Bambari, ce matin du 18/05/202014, signifie clairement que l'option mûrement cogitée et finalement retenue, est celle du Fédéralisme!
 
Je m'insurge contre cette option avec la plus ferme énergie, car elle se serait qu'un prélude à la partition. C'est un moyen "intelligent" de nous faire avaler la pillule de la séparation en deux nations - à savoir les Musulmans d'un côté, et les chrétiens et /ou les animistes de l'autre. Il va de soi qu'il y aura deux "Centrafrique (s)", l'une économiquement prospère et l'autre plus pauvre, à l'instar de la Belgique où les Flamands et les Wallons cohabitent mais ne s'aiment pas. Le peuple centrafricain n'a pas à faire les frais des erreurs voire des fautes de ces dirigeants passés, qui étaient totalement dépourvus du sens des intérêts généraux...( je ne reviens plus sur toutes les analyses faites sur les causes de la mauvaises gouvernance...)

Je dis qu'il ya une autre alternative: cf. "Contribution au projet de la nouvelle Constition post-crise". 
 
Cette proposition a retenu l'attention de personnalités iminentes qui m'ont faites l'honneur de leur témoignage. Même si elle arrive un peu tard, comme cela a été dit par les prosessionels aussi bien nationaux qu'étrangers mais passionnés par notre Pays, je dis que l'élection du Président au suffrage universel indirect, faisant suite :
 
1) aux élections municipales et à celles des maires.
 
2) aux élections de Présidents de régions ( 17), ou gouverneurs de régions
 
3) aux législatives et à celle du Président de l'Assemblée;
 
4) à la réunion du Congrès national, comprenant les Présidents de régions et les Parlementaires demeure une piste tout à fait adaptée.

Aussi, j'en appelle à Madame la Présidente Cathérine Samba-Panza,  aux hauts responsables de la Séléka, en la personne du général Moussa Dhaffane et du général Zoundéko, le chef-d'état-major désigné à l'issue de la réunion de N'Délé, à tous les responsables politiques de notre Pays ainsi qu'à tous les Patriotes, que l'heure est grave. Que ceux qui s'attendaient qu'il aura une élection sur la base d'une "vieielle constitution" pire d'un vieux paradigme se réveillent maintenant...
 
Que Dieu bénisse la Centrafrique, la terre où repose nos parents.
 
Montrons - nous dignes de leur legs d'unité et nous vaincrons ensemble.
 
Léon Kidjimalé Grant.

M. Léon Kidjimalé Grant
M. Léon Kidjimalé Grant



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