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AFRIQUE

Centrafrique : Les élections à l'horizon 2016 se gagnent dès à présent


Alwihda Info | Par - 6 Mars 2013



Centrafrique : Les élections à l'horizon 2016 se gagnent dès à présent
Cher compatriote François Nelson NDjadder et chers lecteurs. Certes, maladresses – erreurs – mauvaises gouvernances – incompétence – impunité – tribalisme – coup d’Etat – rébellion - corruption - (depuis l’indépendance) si on parle gastronomie, ces maux motionnés ne sont pas des ingrédients souhaitables dans un plat culinaire. Mathématiquement, ii y a trop d’inconnus pour une seule équation dont la résolution irriterait un mathématicien savant. Ok, nous en sommes dans cet état. Quoi faire ? Les problématiques aux maux existentiels de la Centrafrique sont connues, analysées et avec des réponses appropriées. Pour résoudre cette équation, nous devons procéder par l’élimination d’une majorité d’entre eux. Moins on a d’inconnu, plus facile sera la résolution. Si on peut se retrouver avec cinq, c’est déjà un grand pas. A quatre nous serons dans la bonne voie. A trois c’est la délivrance. Es-tu sincère avec toi-même et tes amis très cher compatriote François Nelson Ndjadder, en allant chercert un des maux qui grippe la Centrafrique comme solution à la crise ? Je ne mettrais jamais en cause ton esprit patriotique, pas le moins du monde. Mais c’est la confusion, l’absence de la priorité pour le développement qui me fait froid dans le dos. Et pire encore votre état d’esprit sur le terrain est révélateur de ce que vous me réservez en tant que citoyen une fois que vous aurez le bâton du chef. Le contraste est saisissant : Quand on se proclame défenseur de la démocratie en tenant l’arme dans une main et la démocratie dans l’autre main, je dis qu’Il y a incompatibilité. La nécessité d’un choix s’impose. Le grand écart n’est pas autorisé. C’est aussi l’image de la carotte et du bâton que vous nous offrez. Je ne vois rien de si particulier en vous de la rébellion qui pourrait me tenter de vous soutenir ou vous suivre. La particularité de la Centrafrique c’est prendre les mêmes maux qu’on a dénoncé pour espérer une avancée – résultat : ils produisent les mêmes effets. Tu es à même de témoigner à travers tes amis de la Seleka qui sont au GUN et tous les autres ministres de l’opposition. La réalité du pouvoir est telle que tu es assujetti à observer une certaine déontologie et même envers le Président qu’ils avaient combattu. Vous vous trompez de combat et je crois que le nœud de cette histoire est un problème personnel avec Bozize que toi et la quasi totalité des leaders de Seleka ont en commun. Ne peuvent s’allier que des gens qui ont un même objectif, un même centre d’intérêt. Or, Seleka est une union de circonstance sans projet d’avenir pour le pays. Votre objectif commun est le départ immédiat de Bozize mais pour quelle vision et quelle perspective d’avenir pour la Nation centrafricaine ? Donnez-moi l'envie de m’intéresser à vous ! Pour une lutte interne qui pourra aboutir à une guerre civile pour le fauteuil du chef ? Cher compatriote, la fuite en arrière pour justifier une guerre contre ses compatriotes est une aberration. A défaut de ne pas parvenir à déloger Bozize vous devenez aigris et vous vomissez votre animosité sur les villageois sans défense pour calmer vos nerfs et attirer l’attention sur vous. Peux-tu appeler ça agir dans l’intérêt de la Nation ? Vous êtes trop distants de la préoccupation des centrafricains. Et pourtant je ne te connais pas mais je sens en toi d’énorme potentialité mais qui sont utilisées maladroitement. Mon point de vue est le suivant : • Seleka est un mal nécessaire qui a permis la mise en place d’un GUN qui malheureusement est entrain de briller par son immobilisme et sa tergiversation. Les moyens ne suivent pas les objectifs que le GUN s’est assigné. Trop nombreux sont les objectifs à atteindre en peu de temps – absence des moyens pour y parvenir à cela s’ajoute l’insécurité qui est un frein à toutes les mises en œuvre. Les trois grandes missions du GUN devait être : Désarmer Seleka et reformer l’armée – Arrêter l’hémorragie économique - Préparer les élections et sans oublier le « daily management » des affaires courantes de l’Etat. # A propos des élections, il est inconcevable de séparer toutes les élections à venir pour question d’efficacité et pour des raisons financières. Le target de 2016 est l’idéal pour toutes les élections : les élections municipales (pour designer les conseillers municipaux qui éliront à leur tour le Maire et les adjoints), les cantonales (élection des membres du conseil général du département, qui à leur tour éliront leur Président) ; Les élections législatives et l’élection présidentielle. Pour une première expérience, le pays peut se passer de certaines élections comme les sénatoriales. Les efforts doivent aussi être consentis. Iil faut susciter l’engouement autours des élections cantonales et si possible les élections régionales (pour les élections des conseillers régionaux) comme la présidentielle car le pays doit organiser et s’appuyer sur l’arrière pays pour véritablement qui sert de levier de vitesse au décollage. Donc il est important de focaliser l’effort sur les provinces. Centrafrique dans la tète de la majorité des gouvernants et des compatriotes se limitent a Bangui. # Faire des élections législatives dans un an est un non sens et cela signifierais du gaspillage intolérable. Je sais que beaucoup sont les députés qui vont s’élever pour essayer d’imposer la tenue de ces élections parce que ça représente un manque à gagner pour leurs ressources financières. Aors qu’on pourrais le couplet avec les autres élections en 2016 pour mieux de préparation et établir des lois régissant le travail des députés centrafricains qui sont des Honorables chômeurs déguisés et profitent des avantages publics qui leurs sont gratifiés. La majorité est totalement absent de leur circonscription. Ils sont tous concentrés à Bangui comme des sardines dans une boîte de conserve. Tout ça montre l’immensité du travail à faire avant de lancer de telles élections. Seleka a commis des erreurs qui est entrain de renforcer le pouvoir de Bozize jusqu’en 2016. S’il se pose en défenseur de la Nation c’est parce que seleka à rater l’opportunité de démontrer qu’elle est proche du peuple. Je ne vois pas d’un mauvais œil le Maintien de Bozize jusqu’en 2016. Ce n’est pas une mauvaise chose en soi. Je m’explique : Un départ sans un minimum de préparation au préalable est une ouverture aux aventuriers de tout bord. Quand on voit l’agitation de Seleka, je crois que son maintien jusqu’en 2016 est justifié et va dans le bon sens . Au lieu de se disperser, ceux qui ont la conviction de servir le pays doit saisir cette opportunité pour poser la fondation de leur action : qu’est ce qu’ils veulent faire et avec quel moyen ? Moyens financiers, humains, techniques. Ont-ils suffisamment les connaissances nécessaires pour y parvenir ? Si c’est non, s’informer et se former. Et enfin le programme. Trop de choses à accomplir avant les élections que de perdre leur temps sur des futilités car la présidentielle ainsi que les grandes élections se gagnent là maintenant : Les prétendants doivent avoir leur feuille de route dès à présent et se concentrer sur l’essentiel de leur(s) objectif(s) s’ils en ont un. Mon intervention est citoyenne et sans arrière pensée. Certes, elle est subjective et n’engage que moi. Je ne suis pas un politicien ni un militant politique. Je veux tout simplement contribuer à la recherche d'une sortie de crise et des solutions efficaces et durables, intelligentes et responsables pour une Centrafrique qui ne demande un voyage sur la lune, juste se faire une place permis les Nations respectables et à respecter. Construire une paix autour d'un esprit patriotique très fort imputée de tout esprit individualiste afin de retrouver ainsi la fierté d’être centrafricain. Tels sont mes voeux et ma prière.

Bénizo JG



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