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POINT DE VUE

Congo: LES RESPONSABLES DU SUICIDE DU MCDDI


Alwihda Info | Par - 12 Novembre 2012


LES TROIS RENÉGATS-FOSSOYEURS DU MCDDI
Par Patrick Eric MAMPOUYA


Congo: LES RESPONSABLES DU SUICIDE DU MCDDI
L’heure du silence fataliste a bel et bien pris fin au MCDDI. Depuis la dernière humiliation électorale, il ne se passe pas une semaine sans qu’un militant du parti ne s’insurge publiquement contre cette direction vassalisée, corrompue, incompétente et suicidaire.
Pourtant, une certaine autocensure due à la fraternité qui nous unit avec nos bourreaux empêche souvent de désigner nommément les personnes responsables du marasme et de la descente aux enfers de ce grand parti.
Ailleurs on appelle cela le syndrome de Stockholm. C’est à cause de ce sentimentalisme béat qui frise l’idiotie ou de la peur que nous avons laissé couler notre plus bel outil : Le MCDDI, le plus grand parti politique du Congo Brazzaville. C'est en mettant fin à ces errements que nous sauverons notre plus bel outil (le MCDDI) pour gagner notre dignité, notre liberté et la démocratie pour notre pays.

Depuis la fin de l’exil, le président fondateur du MCDDI est rentré au pays avec trois personnages particulières qui ont agi depuis en son nom et en celui du parti.
Il s’agit de Bernard TCHIBAMBÉLÉLA, Hellot MATSON MAMPOUYA et Guy Brice Parfait KOLÉLAS. Quelle est la part de responsabilité des uns et des autres dans l’échec de ce parti qui aurait pu représenter une véritable alternance politique, sinon, au moins un contrepoids respectable au parti artificiellement dominant qu’est le PCT ?

Bernard TCHIBAMBÉLÉLA est membre du MCDDI depuis les premières années. Mais pour les militants du MCDDI, son passé pécétiste (qu’il n’a d’ailleurs jamais renié) lui colle tellement à la peau qu’il n’inspire aucune confiance. Il a connu l’exil et la galère, certes, mais il passe encore, selon l’expression de Guy Brice Parfait KOLÉLAS pour "l’ambassadeur accrédité du PCT au MCDDI".
Les militants n’en pensent pas moins car la question qui s’est souvent posée est celle de savoir pourquoi et comment ce personnage fantasque s’est retrouvé dans le cercle des négociateurs du MCDDI avec le pouvoir de Mpila alors qu’il n’est ni le plus ancien, ni ne fut parmi les plus proches collaborateurs ou homme de confiance du président Bernard KOLÉLAS, ni le plus actif à quelques niveaux que ce soit. A-t-il aidé, contribué, construit ou forgé la capitulation sans condition du MCDDI au PCT ?
La question reste ouverte d’autant que son choix de se positionner pour la députation à Mbanza Ndounga avec pour suppléant un membre du Parti Congolais du Travail, en la personne de Fulgence MILANDOU a été une décision personnelle de sa part, qui a pour conséquence aujourd’hui qu’il est membre du gouvernement, de faire manquer un député au groupe parlementaire de son parti alors que la circonscription était gagnable par le MCDDI sans alliance et que de nombreuses personnalités du parti, fils dignes, courageux et aimés du coin, avaient manifesté le souhait de l’accompagner.

Rien que pour cela Bernard TCHIBAMBÉLÉLA doit démissionner de sa responsabilité de chargé des élus au MCDDI s’il lui reste un peu d’orgueil et de dignité.
En fait Bernard TCHIBAMBÉLÉLA est un transfuge du PCT qui s’assume et un homme sans scrupule. Au lendemain de la signature de l’accord URD-PCT, Denis SASSOU NGUESSO rendant visite à Bernard KOLÉLAS à son QG de total, lui demanda de se méfier des collaborateurs de ce type. Entre temps, l’ancien DG du Crédit Rural a traversé un exil rude. Décès de son épouse à Abidjan. Pendant 10 ans, en vêtements dépareillés, le cheveu hirsute, la gueule ravagée, il présentait à Paris l'aspect et le visage d'un véritable clochard.
Bernard TCHIBAMBÉLÉLA alias "Ya Tchichi" ira même jusqu’à couler l’entreprise d’un jeune compatriote qui, par pitié, avait commis l’imprudence de lui confier la comptabilité de ses affaires à Aulnay-Sous Bois (France).
Rien d’étonnant donc à ce qu’il ait répondu à l’appel de ses anciens mentors dès que NGOMA MARRON le petit frère de Claude-Ernest NDALLA GRAILLE lui demanda de regagner Brazzaville afin de surveiller Bernard KOLÉLAS.

En ce qui concerne Hellot MATSON MAMPOUYA, le peuple du MCDDI lui reproche principalement son discours au palais du parlement le jour de l’enterrement de Bernard KOLÉLAS, lorsqu’il avait déclaré en s’adressant au président Denis SASSOU NGUESSO que "papa nous a laissé entre tes mains, tu es désormais notre seul père".
Cela avait été vécu comme une véritable humiliation. D’autant que ce qui s’en est suivi a bien démontré qu’à partir de cette date c’est effectivement Denis SASSOU NGUESSO qui préside aux destinées ou plutôt à l'enterrement du MCDDI, avec pour fossoyeurs attitrés les trois renégats que sont Guy Brice Parfait KOLÉLAS, Bernard TCHIBAMBÉLÉLA et Hellot MATSON MAMPOUYA transformés en servants dévoués.

Par ailleurs, il faut se rappeler que du temps où le MCDDI était en exil et donc à l’opposition, Hellot MATSON MAMPOUYA, déjà porte-parole, avait signé plusieurs articles imputant de nombreux crimes de sang à Denis SASSOU NGUESSO directement. Notamment en avril 1998 lorsqu'il impute à SASSOU NGUESSO d'être le commanditaire direct du décès de près de 50 individus nommément cités. D’où la surprise que le sort de ces victimes ne semble plus intéressé le porte-parole qui ne demande plus pour eux ni justice, ni geste de mémoire et pas même une indemnisation comme en ont bénéficié les frères victimes d’un autre crime d’Etat, les explosions du 4 mars 2012, et ceci sans même que la justice n’ait établi de responsabilités.
Hellot MATSON MAMPOUYA apparait donc comme un homme sans conviction, sans constance et sans parole qui pourtant passe depuis 15 ans pour le porte-parole du MCDDI. Un homme pour qui les victimes humaines ne seraient que des marchepieds à exploiter pour atteindre des objectifs personnels, et qui est capable de se renier sans explication.
Hellot MATSON MAMPOUYA est recruté dès 1993 par Camille OKO avec SABIO, un ancien du protocole de Bernard KOLÉLAS. Hellot MATSON MAMPOUYA est le cheval de Troie introduit auprès de Bernard KOLÉLAS pour l’inciter à convaincre Pascal LISSOUBA de ne pas se rendre au Gabon, à cause d’un prétendu complot imaginaire en 1997 visant à assassiner le Président démocratiquement élu.

Cette absence de Pascal LISSOUBA aux négociations de Libreville précipitera le coup d'état de 1997. En outre, la fuite sur le retour de KOLÉLAS à Brazzaville via Kinshasa en 2005, c’était encore lui. Pierre OBA dit "le beau Peter" était informé en temps réel de toutes les étapes parcourues par la délégation du couple KOLÉLAS dont il faisait lui-même parti.
Pour asseoir sa présence auprès de Denis SASSOU NGUESSO, il prit pour 2° femme une fille du chef, Hellot MATSON MAMPOUYA est convaincu qu’il peut désormais voler de ses propres ailes et se passer de la tutelle encombrante de "Ya Parfait".

Hellot MATSON MAMPOUYA ne peut plus continuer à être le porte-parole du MCDDI, au risque d’emporter sa crédibilité avec lui. D’autant que depuis sa déclaration d’adoption filiale par Denis SASSOU NGUESSO, il n’a plus jamais rien dit car tout était dit. Il ne peut plus porter notre parole, il n’inspire aucune confiance.
Guy Brice Parfait KOLÉLAS est quant à lui, le plus grand responsable de l’échec et de la mort imminente du parti. Plus que Denis SASSOU NGUESSO. Les militants sont unanimes. Il s’est emparé du mouvement en profitant de la sénilité du président Bernard KOLÉLAS sans que personne ne le lui demande.
Il a bourré les instances du parti des membres de sa famille, de proches et d’opportunistes les uns plus médiocres que les autres. Il a tué la vie du parti, a géré en véritable autocrate les hommes, les biens et les accords politiques au mépris de tous les textes du parti, du bon sens et des attentes populaires.
Personne ne sait combien est versé au parti dans le cadre de son financement par l’Etat, quand cet argent arrive et à quoi il a servi. Pas plus que les fonds reçus pour les campagnes électorales de 2009 et 2012. Il en a fait une affaire privée, un fonds de commerce familial sans rendre de compte à personne.

Le Bureau Exécutif National (BEN), cadre politique de concertation et de décision ne se réunit plus que pour des points d’information une fois l’an. Le Comité National que les statuts présentent comme la direction du parti dans l’intervalle des congrès n’a jamais siégé. C'est pourtant ce Comité National qui doit entériner les accords de gouvernement.
Ci-dessous les liens pour télécharger les statuts et le règlement intérieur du MCDDI :

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http://ddata.over-blog.com/2/63/82/20/STATUTS-DU-MCDDI.doc
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http://ddata.over-blog.com/2/63/82/20/REGLEMENT-INTERIEUR-DU-MCDDI.doc
C’est seul que Guy Brice Parfait KOLÉLAS a arrêté la liste des candidats aux élections législatives de 2012, sans aucune consultation des militants ni des instances. Quatre (4) KOLÉLAS au total, des amis intimes, des beaux-frères et des figurants au militantisme inconnus semblant être programmés pour perdre.
Guy Brice Parfait KOLÉLAS se substitue à tout, et il échoue partout. Il est de fait le président des groupes parlementaires du MCDDI à l'assemblée nationale et au sénat, de fait Président du conseil départemental du Pool, de fait maire de Madibou, autant d'instances qu'il fait présider par des parents, des vieux croulants séniles ou des employés soumis à son bon vouloir qui passent plus de temps dans sa cour à prendre les instructions, que dans leurs lieux de service. Il doit donc tirer en premier les conséquences de tous ces échecs s’il lui reste un peu de jugeote.
Ce qui est dramatique, c'est quand les militants du MCDDI se demandent si Parfait KOLÉLAS a t-il seulement une carte de membre du MCDDI. Il n’en possède ni l’esprit, ni les codes, ni l’histoire. Les vrais militants ne l’ont jamais connu dans aucune section, ou vu dans une activité du parti.
Guy Brice Parfait KOLÉLAS
n’est apparu que vers 1994. Pas dans les milieux politiques et militants du parti, mais dans l’entourage de son père qui venait de prendre la mairie de Brazzaville. Il avait alors constitué un vrai réseau d’affairistes mafieux autour du maire dont il a terni l’image et le bilan. Il engrangeait les marchés municipaux pour des projets fictifs, ayant pour complice des personnages sulfureux comme le libanais Hassan ODJEDJ qui s’était déjà illustré dans le blanchiment des sommes détournées par le PCT sous le monopartisme.

Guy Brice Parfait KOLÉLAS est un cancre, un incapable qui a dilapidé les centaines de millions de francs CFA que son père avait soustrait au Trésor Congolais après la débâcle de 1997. Parfait KOLÉLAS disait prendre des contacts tout azimut pour acheter des armes et recruter des mercenaires pour chasser Denis SASSOU NGUESSO du pouvoir.
Peu avant le décès de sa mère, il vivait dans le dénuement le plus total en France. Celui qui est devenu ministre par la grâce de ce même SASSOU NGUESSO n’a pas perdu de temps.
Il a acheté récemment la villa de son collègue Paul MBOT au quartier la Glacière à Bacongo. Belle revanche pour celui que le tout Paris avait critiqué en raison de son mariage minable organisé dans un petit bourg sans route goudronnée de l’Essonne en France.
Le seul parti politique dont on a la preuve que Guy Brice Parfait KOLÉLAS est membre, c’est le Front National, le parti raciste français. C’est extraordinaire quand on sait que dans chaque parcelle de militants du MCDDI un enfant vit en France, légalement ou pas.
Tous les congolais doivent savoir que monsieur Guy Brice Parfait KOLÉLAS est membre du parti d’extrême droite (le Front National de Mme Marine LEPEN) qui milite pour l’expulsion de ses frères, pour que le travail en France soit donné aux blancs d’abord à compétences égales et pour fermer les frontières européennes aux personnes des pays du sud.

On ne peut pas diriger le MCDDI avec un tel parcours, de telles valeurs et des échecs aussi parlants. La base dit clairement qu’elle ne veut plus de lui. C’est un diviseur, allergique à la démocratie, incompétent en politique.
Puis, quelle peut être la force de persuasion du MCDDI à s’opposer au projet de succession dynastique du clan SASSOU quand il a à sa tête un autre fils à papa arrivé dans les mêmes trucages ? Est-ce Parfait KOLÉLAS qui dira à SASSOU NGUESSO que les fonctions politiques ne s’héritent pas en République ?
Nous n’avons même pas besoin qu’il démissionne, puisqu’il exerce une fonction (coordonnateur du BEN) qui aurait dû disparaitre à la mort du Président, jusqu’à l’élection de son successeur.
En effet le coordonnateur ne fait que seconder et suppléer le Président (art 57 des statuts). Les statuts ne prévoient aucune succession directe du Président par le coordonnateur, ni le pilotage du parti par le coordonnateur seul, quel qu’en soit le cas de figure. Comment peut-on exiger le respect des règles et des lois de la République quand on est incapable de respecter les règles de son propre parti ?
D’ailleurs, le règlement intérieur du MCDDI, qui trace la marge de manœuvre du coordonnateur du BEN en ces articles 42, 43 et 44, ne lui donne même pas le pouvoir de convoquer une réunion plénière du bureau exécutif national mais uniquement des réunions techniques restreintes, "pour les besoins de suivi", précise le texte.

Que l’on aille imaginer que c’est à Guy Brice Parfait KOLÉLAS de convoquer le Comité National, et pire encore le Congrès, cela relève de la science fiction. Il appartient en réalité au Comité National, organe permanent de direction du parti dans l’intervalle des Congrès (art 26 et 43 des statuts) de se réunir par initiative propre et de convoquer le Congrès (art 29 et 49 et 51 des statuts), tout en arrêtant les modalités de son déroulement.
Si contre la logique, la cohérence, les textes et la volonté des militants, Guy Brice Parfait KOLÉLAS se braque pour s’opposer au Congrès Démocratique en s’arrogeant les prérogatives statutaires du président qu’il croit avoir hérités par le nom, et que Denis SASSOU NGUESSO le soutient comme la corde soutient le pendu, n’hésitons pas à mettre en place un comité ad hoc comme à l’époque où nous ne reconnaissions pas Michel MAMPOUYA, jadis sous-préfet du PCT au MCDDI.
Le comité ad hoc donnera ses mots d’ordre aux militants, ses listes aux élections locales et son candidat à l’élection présidentielle prochaine. Il est inutile de ménager Guy Brice Parfait KOLÉLAS et d’essayer de le piéger pour l’éjecter au congrès. Il doit savoir que sa rupture avec la base est définitive et irrévocable : qu’il s’en aille sans délai. Celui qu’il appelle "papa" pendant les conseils des ministres saura lui aménager une retraite d’orée.
Pour notre part, nous avons décidé désormais de porter la voix majoritaire des militants. Nos analyses, nos prises de positions, nos critiques et nos soutiens, se feront selon l’esprit des militants du MCDDI, dont la vision unanime réclame pour l’instant un CONGRÈS LIBRE ET DÉMOCRATIQUE. Convaincus que nous sommes du bon coté de l’histoire, c’est au nom de toutes les souffrances, des blessures encore béantes et de tous nos morts que nous continuerons le combat pour un autre Congo avec le MCDDI Rénové.
Nous tiendrons bon, car morts nous le sommes déjà, nous ne craindrons pas de pourrir.

Nous Sommes le Congo
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