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Déficit alimentaire : une production agricole "appréciable", selon Idriss Déby
Un champ agricole au Tchad. Crédits : min. Agriculture et de l'Irrigation
Le président de la République, Idriss Déby, a estimé ce samedi 28 octobre 2018, au cours du conseil des ministres extraordinaire, que la tendance relative à la campagne agricole 2018-2019 est "appréciable" et peut "épargner l'ensemble de la population du déficit alimentaire".
Cependant, il a exhorté les promoteurs du développement rural à entreprendre des "actions fortes afin de rendre le système de production indépendant des facteurs naturels". Ceci leur permettra de produire en toute saison, en vue de réaliser les objectifs liés à la sécurité alimentaire, a expliqué le chef de l'Etat.
Au Tchad, autour de 4 millions de personnes sont affectées par l’insécurité alimentaire et la malnutrition chaque année, alors que le pays avoisine les 15 millions d'habitants. A ce chiffre s'ajoute 615 000 personnes réfugiées, déplacées internes et retournées qui ne disposent pas de moyens d’existence suffisants pour couvrir leurs besoins fondamentaux, selon le dernier rapport sur l'état de la sécurité alimentaire et de la nutrition dans le monde.
Le 16 octobre dernier, à l’occasion de la Journée mondiale de l’alimentation, la ministre de la Production, de l’Irrigation et des Equipements agricoles, Lydie Beassoumda, a relevé « l’urgence d’envisager des nouvelles stratégies et la mobilisation conséquente des ressources en faveur de l’éradication de la faim ». Pour la ministre, il faut combiner des investissements dans la protection sociale, dans les secteurs productifs et potentiels.
Le pays compte 39 millions d'hectares de terres cultivables, soit 30% du territoire national. Pourtant, seulement 2,2 millions Mha sont cultivées (soit 5,6% de terre exploitée).
Cependant, il a exhorté les promoteurs du développement rural à entreprendre des "actions fortes afin de rendre le système de production indépendant des facteurs naturels". Ceci leur permettra de produire en toute saison, en vue de réaliser les objectifs liés à la sécurité alimentaire, a expliqué le chef de l'Etat.
Au Tchad, autour de 4 millions de personnes sont affectées par l’insécurité alimentaire et la malnutrition chaque année, alors que le pays avoisine les 15 millions d'habitants. A ce chiffre s'ajoute 615 000 personnes réfugiées, déplacées internes et retournées qui ne disposent pas de moyens d’existence suffisants pour couvrir leurs besoins fondamentaux, selon le dernier rapport sur l'état de la sécurité alimentaire et de la nutrition dans le monde.
Le 16 octobre dernier, à l’occasion de la Journée mondiale de l’alimentation, la ministre de la Production, de l’Irrigation et des Equipements agricoles, Lydie Beassoumda, a relevé « l’urgence d’envisager des nouvelles stratégies et la mobilisation conséquente des ressources en faveur de l’éradication de la faim ». Pour la ministre, il faut combiner des investissements dans la protection sociale, dans les secteurs productifs et potentiels.
Le pays compte 39 millions d'hectares de terres cultivables, soit 30% du territoire national. Pourtant, seulement 2,2 millions Mha sont cultivées (soit 5,6% de terre exploitée).
