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AFRIQUE

Diffamation sur le Congo : Une plainte vise Norbert Tricaud et Loïc Le Floch-Prigent à Paris


Alwihda Info | Par Claude Dinard Vimont - 18 Avril 2016


Ils se sont érigés en ennemis jurés du Congo. Interviews pleines d’affabulations et affirmations gratuites pour nuire ont meublé leur stratégie visant à déstabiliser le Congo. Ils sont rattrapés par leur mensonge. Norbert Tricaud et Loïc Le Floch-Prigent sont visés par une plainte pour diffamation à Paris depuis le 14 avril dernier au tribunal de grande instance de Paris.


Loïc Le Floch-Prigent

Le Floch-Prigent ancien dirigeant d’Elf (Essence et Lubrifiant de France) reconnu pour être un affairiste sulfureux a accordé une série d’interviews dont le but était de venir en appoint à l’opposition congolaise pour voir le Congo s’imploser.

Au cours d’une de ces nombreuses prises de parole, notamment le 25 mars 2016 dans Libération, Loïc Le Floch-Prigent est allé jusqu’à affirmer que «… les dernières nouvelles que j’ai eues vendredi sont inquiétantes. A Brazzaville, on intimide les opposants et le régime a fait appel à des mercenaires étrangers pour faire taire la contestation. Il y aurait notamment des Burundais sur place mais aussi un mercenaire français, Patrick Klein, ancien collaborateur du célèbre Bob Denard».

Avant lui, son avocat, Maître Norbert Tricaud, avocat au barreau de Paris, a déclaré au cours d’une interview accordée devant le siège de la société Total, le 6 mars 2016 que « Le pouvoir actuel recrute des mercenaires étrangers pour tenter d’assassiner des opposants. Il vient de signer un contrat avec un mercenaire bien connu, Patrick Klein, formé par Bob Denard. Il est chargé de mener plusieurs attentats et assassinats ciblés au Congo».

Ces allégations devaient avoir reçu un écho bien favorable chez tous ceux qui brûlaient d’envie de voir le Congo se ployer sous les feux des armes de guerre, pour qu’ils en profitent.

Mais, directement visé par ces marchands de la haine, Patrick Klein accusé d’être au Congo pendant la période électorale s’est senti diffamé, parce que, affirme-t-il ces « propos sont faux » et « sont de nature à mettre en cause sa réputation et son honneur,… »

Par conséquent, considérant ces propos comme « d’éléments constitutifs du délit de Diffamation », conformément aux dispositions de l’article 29, alinéa 1 de la Loi du 29 Juillet 1881, Patrick Klein n’a pas voulu laisser cours à cette attitude libertaire qui consiste à accuser aussi facilement des personnes de ce qu’elles n’ont pas fait ou de ce qu’ils ne sont pas. Sa plainte a reçu au Tribunal de grande instance de Paris, le 14 avril 2016.





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