Ce mardi 26 mai 2015, la Chambre du Conseil du Tribunal de Première Instance de Bruxelles a examiné l’affaire Verdonck et consorts, du nom de Dimitri Verdonck, très actif dans le soutien aux opposants et aux défenseurs des droits humains en République de Djibouti. Sur base d’une plainte avec constitution de partie civile déposée par le régime djiboutien, l’affaire avait été ouverte à la suite de l’occupation pacifique de l’ambassade de Djibouti en Belgique par plusieurs activistes, dont Mahamed Robleh Bouralé, Samatar Hassan Moussa et Ahmed Muuse Wacays, à l’occasion de la venue à Bruxelles du président Ismaël Omar Guelleh, le 16 septembre 2013.
L’affaire aurait dû se conclure aujourd’hui par un non-lieu pur et simple. C’est en tout cas ce que recommandait le juge d’instruction, après avoir mené l’enquête et constaté les exagérations manifestes, les nombreuses incohérences, ainsi que les mensonges grossiers imaginés par Djibouti qui prend prétexte de cette action symbolique militante pour s’attaquer aux opposants ainsi qu’aux soutiens extérieurs les plus actifs à l’opposition et aux défenseurs des droits humains en République de Djibouti. Craignant l’affront du non-lieu, le régime a décidé de jouer la procédure en déposant in extremis une demande de devoirs complémentaires.
Pour Alexis Deswaef, président de la Ligue des droits de l’Homme de Belgique (affiliée à la FIDH) et avocat en charge de la défense des six personnes mises en cause, le régime d’Ismaël Omar Guelleh vient de poser ici un geste de désespoir qui ne vise qu’à gagner du temps pour continuer de mettre la pression et tenter d’intimider l’ensemble des opposants à la dictature. L’avocat ne mâche pas ses mots et parle d’une instrumentalisation inacceptable de la justice belge à des fins politiques.
Le Mouvement Djibouti 2016 se joint aux critiques exprimées par Maître Alexis Deswaef et souligne qu’aucune manœuvre ne sera de nature à changer le cours des choses : la population djiboutienne aspire au changement et elle l’obtiendra, quoi qu’il lui en coûte. Quant aux six personnes ciblées par la plainte de Djibouti, elles ont choisi de s’exprimer dans un communiqué commun.
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