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Droit de réponse


Alwihda Info | Par Alwihda Info - 18 Mars 2011


Nous demandons de ce fait au journal Al-Wihda de nous envoyer un journaliste de formation pour se rapprocher de la Commission chargée de la gratuité des soins et de la Cellule IEC pour vérifier les fait dont il a fait allusion au lieu de faire de la désinformation.


REPUBLIQUE DU TCHAD                                                                                             UNITE-TRAVAIL-PROGRES

PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE                                                                                       *************

PRIMATURE

MINISTERE DE LA SANTE PUBLIQUE

SECRETARIAT D’ETAT

SECRETARIAT GENERAL

DIRECTION DE L’HOPITAL DE LA LIBERTE

SERVICE DES GESTION HOSPITALIERE

SERVICE DES RESSOURCES HUMAINES

 

Droit de réponse

A

Monsieur le Directeur de Publication

Du journal Al-Wihda

Nous venons par la présente réagir par rapport à un de vos articles paru dans le numéro 43 page 2 du 03 mars intitulé santé : la gratuité des soins ou l’escroquerie ?

Je cite « dans » au lieu de à l’hôpital de la Liberté, on vous fait croire que la décision ne concerne que l’hôpital Général de Référence Nationale (HGRN) ou les urgences. Le pigiste rapporte les propos d’un garde malade qui n’est pas suffisamment informé de la gratuité des soins dont on fait tapage dans les médias.

 

Le journaliste en question était en position d’une information concernant la gratuité des soins au lieu de s’approcher de l’hôpital pour vérifier la véracité de l’information, il s’est permis de publier son article auprès d’un grand journal de la place apprécié par de nombreux lecteurs.

 

Or nous étions le tout premier à installer un comité de suivi de la gratuité des soins et une cellule IEC dirigée par un journaliste, tout juste après la déclaration du Chef de l’Etat pour son Mandat Social en 2007.

 

Avec des chiffres à l’appui, le coût de la gratuité des soins à nos jours s’élève à des centaines de millions. De l’an 2010 jusqu’à nos jours la Coordination du Ministère de la santé Publique a mis à la disposition des hôpitaux des bordereaux de suivi de prise en charge avec quatre volets, dont un pour le malade, un pour le médecin, un pour la Coordination et le dernier volet restant pour la Direction de l’hôpital.

 

Nous demandons de ce fait au journal Al-Wihda de nous envoyer un journaliste de formation pour se rapprocher de la Commission chargée de la gratuité des soins et de la Cellule IEC pour vérifier les fait dont il a fait allusion au lieu de faire de la désinformation.

 

Soucieux du bon déroulement de la gratuité des soins, nous étions le premier à déposer des numéros de téléphones de la Direction aux prises de différents médias. Nombreux sont ceux qui nous ont téléphoné pour nous remercier du bon déroulement du service, les mêmes numéros de téléphones sont affichés aux différents endroits de l’hôpital de la Liberté (Pavillon des urgences, pharmacie et triage etc.…)

 

Nous vous informons que la Commission et la cellule IEC qui travaillent dans le cadre de la gratuité des soins sont indépendantes. Il s’agit bien des cas d’urgences.

Veuillez recevoir Monsieur le Directeur l’expression de notre franche collaboration.

Fait à N’Djamena le 12 Mars 2011

La Direction de l’Hôpital de la Liberté

 



Réponse du journal d’Alwihda

Monsieur le Directeur de l’hôpital de la Liberté,

Personne ne conteste les efforts que les hôpitaux déploient  pour appliquer la gratuité de soins conformément  à la politique du gouvernement. Personne ne conteste non plus la formation par votre hôpital  d’un comité de suivi de la gratuité des soins. Mais nous vous informons que les faits révélés par Alwihda sont réels car tous les hôpitaux sans aucune exception trichent en imposant aux malades le paiement injustifié des forfaits. Dans le cas de votre hôpital, il a été constaté que le test du paludisme se fait moyennant un forfait de 2000 Frs. Par deux fois, nous avons payé 2000 Frs à l’infirmier qui fait le test.

L’objectif de notre article n’est pas d’accuser un hôpital quelconque mais d’attirer l’attention de tous les responsables des hôpitaux sur ce qui se passe à leur insu et de faire en sorte que le contrôle et la surveillance soient pointus dans l’intérêt de la population.

Nous vous remercions de votre compréhension.

 




Pour toute information, contactez-nous au : +(235) 99267667 ; 62883277 ; 66267667 (Bureau N'Djamena)