Egypte: "Le Tchad dit comprendre le coup d'état", selon Mouna Oumar

Dans un entretien à la télévision "Dream", Mouna Omar, l'envoyée spéciale du nouveau gouvernement égyptien, a indiqué que lors de sa tournée en Afrique noire pour expliquer l'objectif du coup d'état survenu en Egypte, plusieurs pays ont exprimé leur compréhension concernant l'écartement du président Morsi du pouvoir. Le Tchad, l'Ouganda, Djibouti et l'Ethiopie ont exprimé leur soutien au démantèlement du régime de Morsi. Le président ougandais s'est dit stupéfait de la décision de l'Union africaine de suspendre l'Egypte et qu'il allait publier un communiqué pour s'opposer à la décision de l'Union africaine. L'envoyée spéciale du nouveau président égyptien a souligné son étonnement quant à l'opposition de l'Afrique du Sud. Elle accuse l'Afrique du Sud d'entretenir des relations étroites avec les islamistes et qu'elle a vu des délégations islamistes sud africaines défiler en Egypte pour s'entretenir avec le président déchu Morsi. Mona Omar reconnaît toutefois que l'Egypte a une part de responsabilité sur la méconnaissance de l'Afrique noire par les égyptiens.

D'autre part, le prince saoudien Khalid bin Talal bin Abdul Aziz, frère du prince milliardaire Alwaleed, a critiqué le soutien des autorités saoudiennes au coup d'état militaire en Egypte. Se basant sur les lois islamiques qui interdisent le renversement d'un régime même en cas de fortes divergences, Khaled s'est dit inquiet de cette décision des autorités saoudiennes qui est de nature à encourager les saoudiens à s'insurger contre le pouvoir en place. Il est à noter que l'Arabie saoudite a été parmi les premiers pays à avoir fait l'éloge du coup d'état militaire en Egypte et le renversement du président Mohamed Morsi. L'Arabie Saoudite s'est également engagée à fournir toutes les formes de soutien économique et politique pour le nouveau régime au Caire. Alwihda