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AFRIQUE

État de la Nation : Denis Sassou-N’Guesso déterminé à traquer les bandits dans tous les coins et recoins du pays


Alwihda Info | Par Olive Jonala - 1 Décembre 2025


A l’occasion de la célébration des 67 ans de la création de la République du Congo, le 28 novembre 2025, le président de la République, Denis Sassou N’Guesso a prononcé son discours sur l’Etat de la Nation devant le parlement réuni en congrès. Un discours dans lequel le chef de l’Etat congolais a martelé sur la nécessité de préserver la paix. Il a promis de traquer les bandits dans tous les coins et recoins du pays.


Denis Sassou-N'Guesso a ouvert son discours, en rappelant le parcours de la République qui en soixante-sept ans, a connu des avancées importantes mais aussi « des moments de violence et « de déficit de paix ». Le Congo, a-t-il déclaré, a traversé « sans répit, … de dangereuses zones de turbulences du fait d’insurrections, de soulèvements, d’émeutes, de coups de force, d’hostilités », ouvrant ainsi la liste des faits ayant des décennies durant, marqué l’histoire politique nationale, de 1959 à 1999.

Le président de la République a insisté dans discours sur la nécessité de préserver la paix et la démocratie, dans un pays qui a connu « de nombreuses victoires, des avancées significatives » mais aussi « des épisodes successifs de violence et de déficit de paix ». En effet, les crises sociopolitiques successives ont mis à mal la cohésion nationale et retardé le développement du pays, a ajouté Denis Sassou-N’Guesso. Le chef de l’Etat a expliqué son recours au rappel à la mémoire collective du parcours de la République par la « la nécessité de transmettre aux jeunes générations les contours de notre passé pour que l’histoire ne soit ni méconnue ni falsifiée ».

Denis Sassou-N’Guesso a affirmé avoir « prôné la paix des cœurs et la tranquillité des esprits pour en faire l’ADN de notre culture politique ». Aussi, a-t-il interpelé ses compatriotes, en vue de leur transformation et de leur adhésion à une éthique de droit et de liberté, pour s'adapter à la démocratie pluraliste. Prouvant son attachement à la paix, Denis Sassou-N’Guesso a fait observer que tous ses projets de société depuis 2002, s'appuyant sur les leçons tirées des troubles sociopolitiques que le pays a connus pour consolider la conscience nationale, « ont été conçus sur la base d’une vision de reconstruction, de transformation et de modernisation du Congo, structurée autour de notre engagement de mettre résolument le pays sur la voie de la paix et du progrès. »

La paix implique aussi, selon Denis Sassou-N’Guesso, l'éradication du grand banditisme qui « de manière structurée, odieuse et préméditée, sème la terreur et tentent d’instaurer un climat d’insécurité et de peur généralisées dans le pays. Il a dénoncé des gangs organisés et des malfrats qui « violent et commettent des forfaits d’une cruauté sans précédent » faisant courir le risque aux pans entiers de notre économie qui « se retrouvent en péril, en proie aux fourches caudines de l’insécurité entretenue par ces bandes de criminels ». Poursuivant son constat sur les actes barbare et rétrogrades de ces criminels, le président de la République a souligné l’impact de ces actes qui affecte non seulement l'économie de nuit : hôtellerie, restauration, tourisme, mais aussi l'image du pays.

C’est pourquoi, a-t-il affirmé, l'État, garant de l'intérêt général, mène une traque sans relâche contre ces criminels et réaffirme son engagement à assurer la sécurité de tous. Ainsi, face à ce qu’il a qualifié de « ‘’péril d’instabilité’’, la puissance publique ne saurait être indéfiniment défiée au risque, pour elle, de se réduire à l’impuissance publique », a expliqué le président de la République. L'objectif est de retrouver, a-t-il précisé est de « retrouver la paix des cœurs et la tranquillité des esprits », à Brazzaville, à Pointe-Noire et sur l'ensemble du territoire.

Pour s’être engagé, conformément à la Constitution et devant le Peuple « d’assurer et de garantir la sécurité de tous et de chacun », Denis Sassou-N’Guesso affirme que « la traque et le démantèlement de ces groupes sans foi ni loi seront maintenus dans tous les coins et recoins jusqu’à la capture du dernier bandit », avant d’ajouter : « Sur cette question, je serai intraitable et cela doit être pris et compris comme tel ».

Pour terminer ce chapitre sécurité de son discours, le président de la République a appelé les Congolais à accompagner l’opération contre les bandits. « Je demande aux populations d’accompagner résolument les efforts de la Force publique dans l’éradication de tous ces criminels invétérés », a-t-il souhaité, avant de partager sa compassion avec les survivants du grand banditisme. « Puissent les victimes ayant survécu à ces atrocités inédites et leurs familles trouver consolation à travers la profonde compassion exprimée, en cette solennelle occasion, par la Nation », a conclu Denis Sassou-N’Guesso.



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