Le président Donald J. Trump a signé le 19 septembre 2025 une proclamation visant à restreindre l’entrée de certains travailleurs étrangers non-immigrants dans le cadre du programme H-1B, accusé de favoriser le remplacement des travailleurs américains par une main-d’œuvre étrangère moins chère.
Un programme jugé abusif
Créé pour attirer des travailleurs hautement qualifiés, notamment dans les domaines des sciences, technologies, ingénierie et mathématiques (STEM), le visa H-1B est selon la Maison Blanche devenu un instrument de substitution aux travailleurs américains. L’administration Trump dénonce un système exploité par des entreprises, en particulier dans le secteur informatique, qui embauchent massivement des étrangers à bas salaire tout en licenciant leurs employés locaux.
D’après les chiffres cités dans la proclamation, la part des travailleurs IT sous visas H-1B est passée de 32 % en 2003 à plus de 65 % ces dernières années. Dans le même temps, le chômage chez les jeunes diplômés américains en informatique a atteint des niveaux inédits : 6,1 % pour les diplômés en sciences informatiques et 7,5 % pour les ingénieurs informaticiens, soit plus du double de celui d’autres filières.
Une mesure restrictive et coûteuse
La nouvelle règle impose que toute demande H-1B déposée pour un travailleur à l’étranger soit accompagnée d’un paiement de 100 000 dollars. Sans cette contribution, la demande sera automatiquement rejetée. Des exemptions resteront possibles, au cas par cas, si l’embauche est jugée d’« intérêt national » par le Département de la Sécurité intérieure.
Le décret, effectif à partir du 21 septembre 2025, s’appliquera pour une durée initiale de 12 mois. Les départements d’État et de la Sécurité intérieure devront veiller à son application stricte et empêcher toute tentative de contournement via d’autres visas.
Vers une refonte des salaires et des critères
La proclamation ordonne également au Département du Travail de revoir les niveaux de salaires de référence afin d’éviter le recours abusif à une main-d’œuvre étrangère sous-payée. Le Département de la Sécurité intérieure devra, quant à lui, établir de nouvelles règles pour prioriser les travailleurs étrangers hautement qualifiés et mieux rémunérés.
Protection de l’emploi américain
Pour Donald Trump, cette décision s’inscrit dans la continuité de sa politique du « America First », axée sur la défense de l’emploi et de la sécurité économique : « Les abus du programme H-1B ont sous-évalué les salaires américains, privé nos jeunes diplômés d’opportunités et menacé notre leadership technologique. Il est temps de mettre fin à ces dérives. » Selon la Maison Blanche, cette restriction s’ajoute aux efforts déjà entrepris pour rapatrier des emplois manufacturiers via les accords commerciaux, les droits de douane stratégiques et la protection des chaînes d’approvisionnement.
Une mesure controversée
Les partisans saluent une décision protectrice pour les travailleurs américains, tandis que les critiques dénoncent une « taxe d’entrée » discriminatoire qui pourrait freiner l’innovation et décourager les talents internationaux de rejoindre les États-Unis. Avec cette proclamation, l’administration Trump durcit encore davantage sa politique migratoire, misant sur un filtrage économique strict où seuls les étrangers capables d’apporter une forte valeur ajoutée ou de payer un coût élevé pourront prétendre à un visa de travail.
Un programme jugé abusif
Créé pour attirer des travailleurs hautement qualifiés, notamment dans les domaines des sciences, technologies, ingénierie et mathématiques (STEM), le visa H-1B est selon la Maison Blanche devenu un instrument de substitution aux travailleurs américains. L’administration Trump dénonce un système exploité par des entreprises, en particulier dans le secteur informatique, qui embauchent massivement des étrangers à bas salaire tout en licenciant leurs employés locaux.
D’après les chiffres cités dans la proclamation, la part des travailleurs IT sous visas H-1B est passée de 32 % en 2003 à plus de 65 % ces dernières années. Dans le même temps, le chômage chez les jeunes diplômés américains en informatique a atteint des niveaux inédits : 6,1 % pour les diplômés en sciences informatiques et 7,5 % pour les ingénieurs informaticiens, soit plus du double de celui d’autres filières.
Une mesure restrictive et coûteuse
La nouvelle règle impose que toute demande H-1B déposée pour un travailleur à l’étranger soit accompagnée d’un paiement de 100 000 dollars. Sans cette contribution, la demande sera automatiquement rejetée. Des exemptions resteront possibles, au cas par cas, si l’embauche est jugée d’« intérêt national » par le Département de la Sécurité intérieure.
Le décret, effectif à partir du 21 septembre 2025, s’appliquera pour une durée initiale de 12 mois. Les départements d’État et de la Sécurité intérieure devront veiller à son application stricte et empêcher toute tentative de contournement via d’autres visas.
Vers une refonte des salaires et des critères
La proclamation ordonne également au Département du Travail de revoir les niveaux de salaires de référence afin d’éviter le recours abusif à une main-d’œuvre étrangère sous-payée. Le Département de la Sécurité intérieure devra, quant à lui, établir de nouvelles règles pour prioriser les travailleurs étrangers hautement qualifiés et mieux rémunérés.
Protection de l’emploi américain
Pour Donald Trump, cette décision s’inscrit dans la continuité de sa politique du « America First », axée sur la défense de l’emploi et de la sécurité économique : « Les abus du programme H-1B ont sous-évalué les salaires américains, privé nos jeunes diplômés d’opportunités et menacé notre leadership technologique. Il est temps de mettre fin à ces dérives. » Selon la Maison Blanche, cette restriction s’ajoute aux efforts déjà entrepris pour rapatrier des emplois manufacturiers via les accords commerciaux, les droits de douane stratégiques et la protection des chaînes d’approvisionnement.
Une mesure controversée
Les partisans saluent une décision protectrice pour les travailleurs américains, tandis que les critiques dénoncent une « taxe d’entrée » discriminatoire qui pourrait freiner l’innovation et décourager les talents internationaux de rejoindre les États-Unis. Avec cette proclamation, l’administration Trump durcit encore davantage sa politique migratoire, misant sur un filtrage économique strict où seuls les étrangers capables d’apporter une forte valeur ajoutée ou de payer un coût élevé pourront prétendre à un visa de travail.