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Forum Build Africa à Brazzaville : création d’un fonds d’investissement de 100 millions de dollars au profit du secteur privé
Les rideaux du premier Forum international Build Africa sont tombés, ce 7 février 2014 à Brazzaville, après 48 heures d’échanges interactifs entre les partenaires public-privés des quatre coins du monde pour formuler ensemble des solutions aux enjeux des infrastructures en Afrique. Ce forum a confirmé une réalité, celle de classer l’Afrique au rang du nouveau monde qui émerge. Outre la signature des accords, un fonds de 100 millions de dollars a été crée pour la promotion de la chaine des valeurs.
Un signal fort, dirait-on, lorsqu’ on sait que les besoins de l’Afrique sont énormes pour le financement des infrastructures. Déjà, à l’ouverture des travaux, le président Denis Sassou N’Guesso, lançait un appel aux investisseurs et à l’ensemble des partenaires de participer au financement et à la réalisation de ce vaste programme d’infrastructures. Or, comme l’a signalé le ministre congolais de l’aménagement du territoire et de la délégation générale aux grands travaux, Jean Jacques Bouya, l’Afrique ne parvient à mobiliser qu’environ 45 milliards de dollars sur les 93 milliards par an en terme de besoin. D’où l’urgence de résoudre, a-t-il souligné, de résoudre le déficit de 48 milliards de dollars
Véritable plate forme d’affaires, la première édition de Build Africa a annoncé de bonnes perspectives pour le développement de l’Afrique. Dans son point de presse, le ministre congolais a cité un ensemble d’accords conclus avec des partenaires multilatéraux et privés. Il s’agit par exemple du protocole d’accord signé par le Congo avec la Banque Mondiale pour la construction du barrage de Soudan de 1000 mégawatts dans le département du Kouilou. Dans le cadre de l’assistance technique, le Congo et l’Energie de France ont conclu également un accord capital.
Les anciens présidents du Sénégal, Abdoulaye Wade et du Mexique, Vicente Fox, n’ont pas manqué de donner leur point de vue sur le développement du continent. Très comblé par ce forum, l’Africain Wade a loué cette initiative du Président Sassou N’Guesso. « Sassou N’Guesso est le type d’homme de notre temps », a-t-il laissé entendre, tout en invitant les jeunes à prendre leur responsabilité pour les grandes tâches qui leur incombent en Afrique. Pour le Mexicain fox, en dépit de ses nombreuses opportunités, l’Afrique doit chercher son mode de développement qui sera en adéquation avec les aspirations profondes de la population. Pour atteindre cet objectif, a-t-il dit, l’Afrique doit avoir des dirigeants pragmatiques.
Il est à noter que, les prévisions de départ de 400 invités cibles ont été largement dépassés . Au sujet des échanges interactifs, il Ya eu au total 85 intervenants dont 10 ministres africains .L’une des leçons à tirer, au cours de ces assises, c’est cette conclusion du ministre congolais répondant à une préoccupation d’un journaliste : « la construction de l’Afrique c’est une bonne chose, mais pas sans les Africains. » La première édition du Forum Build Africa a vécu, rendez-vous en 2016 à Brazzaville pour la deuxième édition.
Un signal fort, dirait-on, lorsqu’ on sait que les besoins de l’Afrique sont énormes pour le financement des infrastructures. Déjà, à l’ouverture des travaux, le président Denis Sassou N’Guesso, lançait un appel aux investisseurs et à l’ensemble des partenaires de participer au financement et à la réalisation de ce vaste programme d’infrastructures. Or, comme l’a signalé le ministre congolais de l’aménagement du territoire et de la délégation générale aux grands travaux, Jean Jacques Bouya, l’Afrique ne parvient à mobiliser qu’environ 45 milliards de dollars sur les 93 milliards par an en terme de besoin. D’où l’urgence de résoudre, a-t-il souligné, de résoudre le déficit de 48 milliards de dollars
Véritable plate forme d’affaires, la première édition de Build Africa a annoncé de bonnes perspectives pour le développement de l’Afrique. Dans son point de presse, le ministre congolais a cité un ensemble d’accords conclus avec des partenaires multilatéraux et privés. Il s’agit par exemple du protocole d’accord signé par le Congo avec la Banque Mondiale pour la construction du barrage de Soudan de 1000 mégawatts dans le département du Kouilou. Dans le cadre de l’assistance technique, le Congo et l’Energie de France ont conclu également un accord capital.
Les anciens présidents du Sénégal, Abdoulaye Wade et du Mexique, Vicente Fox, n’ont pas manqué de donner leur point de vue sur le développement du continent. Très comblé par ce forum, l’Africain Wade a loué cette initiative du Président Sassou N’Guesso. « Sassou N’Guesso est le type d’homme de notre temps », a-t-il laissé entendre, tout en invitant les jeunes à prendre leur responsabilité pour les grandes tâches qui leur incombent en Afrique. Pour le Mexicain fox, en dépit de ses nombreuses opportunités, l’Afrique doit chercher son mode de développement qui sera en adéquation avec les aspirations profondes de la population. Pour atteindre cet objectif, a-t-il dit, l’Afrique doit avoir des dirigeants pragmatiques.
Il est à noter que, les prévisions de départ de 400 invités cibles ont été largement dépassés . Au sujet des échanges interactifs, il Ya eu au total 85 intervenants dont 10 ministres africains .L’une des leçons à tirer, au cours de ces assises, c’est cette conclusion du ministre congolais répondant à une préoccupation d’un journaliste : « la construction de l’Afrique c’est une bonne chose, mais pas sans les Africains. » La première édition du Forum Build Africa a vécu, rendez-vous en 2016 à Brazzaville pour la deuxième édition.
