Dans son récent message à la Nation, le Président de la République a appelé à bannir l’injustice sociale et à privilégier l’unité nationale ainsi que le vivre-ensemble. À travers ces orientations, le Chef de l’État semble vouloir rappeler la nécessité de préserver la stabilité politique et sociale du pays, condition essentielle à l’instauration d’une paix durable.
Pour le Dr Abdel Aziz Abdallah Kodôk, Coordinateur de la Coordination générale des ex-mouvements politico-militaires pour la défense et l’application intégrale de l’Accord de Paix de Doha, ce message présidentiel mérite toutefois une lecture critique. Selon lui, si l’intention affichée est louable, elle demeure en grande partie hypothétique tant qu’elle n’est pas accompagnée d’actions concrètes et perceptibles par les populations.
L’analyste souligne notamment l’absence, dans ce discours, d’un retour clair sur l’état d’avancement du projet de lutte contre la corruption ainsi que sur l’application effective de l’Accord de Doha. Or, ces deux axes constituent, à ses yeux, des piliers fondamentaux pour restaurer la confiance entre l’État et les citoyens.
En examinant le résumé de l’exercice budgétaire présenté, le Dr Kodôk estime par ailleurs que les difficultés quotidiennes auxquelles font face les concitoyens — cherté de la vie, accès aux services sociaux de base et précarité économique — ne semblent pas encore trouver de réponses satisfaisantes. Cette situation alimente un décalage persistant entre les ambitions affichées au sommet de l’État et la réalité vécue par les populations.
Concernant l’appel au vivre-ensemble, le coordinateur reconnaît qu’il s’agit d’un objectif cardinal pour la cohésion nationale. Toutefois, il rappelle que l’assimilation réelle de cette valeur ne peut se faire que sur plusieurs années d’exercices budgétaires inclusifs et équitables. À court terme, estime-t-il, une coexistence pacifique entre les différentes communautés, fondée sur le respect mutuel et la justice sociale, constitue déjà un objectif pragmatique et nécessaire.
Pour le Dr Abdel Aziz Abdallah Kodôk, Coordinateur de la Coordination générale des ex-mouvements politico-militaires pour la défense et l’application intégrale de l’Accord de Paix de Doha, ce message présidentiel mérite toutefois une lecture critique. Selon lui, si l’intention affichée est louable, elle demeure en grande partie hypothétique tant qu’elle n’est pas accompagnée d’actions concrètes et perceptibles par les populations.
L’analyste souligne notamment l’absence, dans ce discours, d’un retour clair sur l’état d’avancement du projet de lutte contre la corruption ainsi que sur l’application effective de l’Accord de Doha. Or, ces deux axes constituent, à ses yeux, des piliers fondamentaux pour restaurer la confiance entre l’État et les citoyens.
En examinant le résumé de l’exercice budgétaire présenté, le Dr Kodôk estime par ailleurs que les difficultés quotidiennes auxquelles font face les concitoyens — cherté de la vie, accès aux services sociaux de base et précarité économique — ne semblent pas encore trouver de réponses satisfaisantes. Cette situation alimente un décalage persistant entre les ambitions affichées au sommet de l’État et la réalité vécue par les populations.
Concernant l’appel au vivre-ensemble, le coordinateur reconnaît qu’il s’agit d’un objectif cardinal pour la cohésion nationale. Toutefois, il rappelle que l’assimilation réelle de cette valeur ne peut se faire que sur plusieurs années d’exercices budgétaires inclusifs et équitables. À court terme, estime-t-il, une coexistence pacifique entre les différentes communautés, fondée sur le respect mutuel et la justice sociale, constitue déjà un objectif pragmatique et nécessaire.
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Tchad : Vivre-ensemble et stabilité, une ambition nationale face aux défis du quotidien, analyse Dr. Kodok







