Gassim Cherif assure ne jamais avoir fait l'objet d'un achat de conscience. "La scission du mouvement est due à une fracture politique. Nous pensions à l'époque qu'il fallait continuer dans le processus de Doha. Une autre tendance voulait quitter le processus", justifie-t-il.
Gassim Cherif assure que son engagement politico-militaire n'est pas lié à un besoin pécuniaire :
Le leader politico-militaire explique également son passage du militantisme à la lutte armée :
Si les attentes du dialogue national sont grandes, Gassim Cherif estime que les assises à elles seules ne sont pas suffisantes pour refonder le Tchad. Le dialogue peut permettre toutefois de poser des bases. "Le Tchad n'a jamais connu l'alternance pacifique (...) La junte actuelle hérite d'une situation vieille de 62 ans. Il faut discuter de tout, sans tabou. Il faut que ça serve d'exutoire. Il faut que le Conseil militaire de transition accepte de jouer le jeu, et que les tchadiens disent ce qu'ils ont sur le coeur", souligne Gassim Cherif.
Gassim Cherif assure que son engagement politico-militaire n'est pas lié à un besoin pécuniaire :
"Personne ne m'a acheté. Je suis intègre, je suis un homme honnête et je n'avais particulièrement pas besoin d'être acheté. J'avais une bonne vie en France, j'avais profité à l'époque pour reprendre mes études. J'avais une bonne situation socialement. Ce n'est pas un engagement lié au ventre, lié au besoin pécuniaire, à l'argent. C'est un engagement profond, dans le sens où nous voulons que notre pays change. J'étais dans le militantisme", s'explique Gassim Cherif.
Le leader politico-militaire explique également son passage du militantisme à la lutte armée :
"Nous pensions à l'époque qu'il fallait rappeler la France à l'ordre, la combattre pour que les choses changent au Tchad. C'était ça la stratégie. Au bout d'un moment, on s'est aperçus que c'était quelque chose d'assez théorique. Il fallait donc nous engager avec les politico-militaires parce qu'ils avaient les moyens nécessaires pour changer les choses sur le plan pratique. D'où l'engagement avec le CCMSR".
Si les attentes du dialogue national sont grandes, Gassim Cherif estime que les assises à elles seules ne sont pas suffisantes pour refonder le Tchad. Le dialogue peut permettre toutefois de poser des bases. "Le Tchad n'a jamais connu l'alternance pacifique (...) La junte actuelle hérite d'une situation vieille de 62 ans. Il faut discuter de tout, sans tabou. Il faut que ça serve d'exutoire. Il faut que le Conseil militaire de transition accepte de jouer le jeu, et que les tchadiens disent ce qu'ils ont sur le coeur", souligne Gassim Cherif.