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ANALYSE

Guinée/La gestion de l'UFDG : Les vérités d'un militant dans la plus grande conviction !


Alwihda Info | Par - 27 Novembre 2012




La date du 22 Novembre 1970 est une date historique pour la Guinée et je souhaiterais que celle de 2012 le soit aussi pour l’UFDG, afin que l’histoire puisse permettre aux générations futures, de comprendre une partie de l’histoire de ce grand parti de l’opposition guinéenne.
 
Il est convenu dans le principe élémentaire de gestion d’une structure, que les problèmes internes se règlent à l’interne. A ce titre, il est coutumier d’entendre nos aînés dire que le linge salle se lave toujours en famille. Cela est ma plus profonde conviction, surtout lorsqu’il s’agit de la gestion au sommet de l’appareil.
 
Mais il n’est de secret pour personne que la gestion des conflits de leadership au sommet de l’UFDG viole totalement ce principe de droit de réserve et de retenu. Lorsque ce principe élémentaire est bafoué pour aucune autre raison que des querelles de leadership au sein du parti, il est forcément question d’intervenir pour rétablir certaines vérités.
 
Il est des moments où il certaines vérités doivent être dites pour une meilleure appréhension et surtout une meilleure compréhension des problèmes actuels au sein d’une entité. C’est quand tu connais très bien d’où tu viens, qu’il te sera facile de savoir où tu vas et surtout d’aider ceux et celles qui t’ont trouvé en cours de route de faire chemin avec toi dans la cohésion et l’entente.
 
Pour le commun des guinéens à l’échelle nationale et pour le militant à l’échelle du parti, il n’est pas question de connaître les querelles ou divergences qui peuvent exister entre les hommes et les femmes au sommet de l’appareil. Le différend doit forcément avoir un règlement au sommet pour ne pas perturber la base. Mais lorsque la base est dérangée régulièrement pour des querelles de leadership, c’est qu’une partie du sommet cherche à déstabiliser l’appareil. A ce moment là, il y a lieu de s’impliquer.
 
Une querelle au sommet signifie forcément une gestion au sommet et il n’est donc pas question pour un militant de s’interroger sur cette querelle parce qu’il n’est même pas censé la connaître. Mon devoir de réserve s’applique tant et aussi longtemps que la gestion des querelles au sommet reste à la discrétion des membres du sommet. A partir du moment où il y a une volonté manifester de sortir ces querelles hors de ce cadre, c’est qu’il y a forcément une volonté de nuire à l’appareil. Dès ce moment, mon devoir de réserve ne tient plus.
 
BA Mamadou, en rentrant dans la politique avait une vision qui est celle de faire de son parti, un parti qui arriverait au pouvoir après une période définie en trois étapes d’une importance capitale :
 
-          La Première étape qui est celle de la sortie d’une longue et dure dictature du PDG et faire en sorte que le citoyen commence à avoir le début d’un réflexe de courage pour revendiquer ses droits, sa liberté et demander une meilleure gestion des affaires publique. Cette période a commencé par des écrits que les plus vieux connaissent bien au début des années 90 ;
 
-          la Seconde étape qui est celle de la consolidation des acquis, mais aussi et surtout, celle d’une volonté manifeste à rassembler toutes les forces pour la mise en place d’une machine homogène et compacte. Il avait compris que seule cette vision pourrait installer un socle pour la poursuite du combat. Cette vision s’est concrétisée par la fusion du PRP, de l’UNR et de l’ANP pour former l’UPR en 1998 ;
 
-          La Troisième étape qui est celle de la consolidation de cette unité et cohésion, en vue de franchir le cap de la gestion simple de la politique et de conquérir le pouvoir par les urnes et à travers un appareil solide et résolument tourner vers la construction d’une nouvelle Guinée unie et prospère. A cet égard, il a été question de mettre la main sur un homme ou une femme, non seulement avec les talents de leader et de rassembleur, mais aussi et surtout un visionnaire que a déjà exercer le pouvoir et qui a donc une certaine expérience des dossiers et de la gestion de l’Etat. C’est ainsi que Cellou Dalein est arrivé à l’UFDG.
 
Depuis le 15 Novembre 2007, Cellou Dalein DIALLO est arrivé à l’UFDG pour prendre la Direction du parti, et depuis le 16 Août 2009, il a été investi au Congrès du parti comme Président de l’UFDG pour une période de 5 ans, et candidat du parti à la Présidentielle de 2010. Ceci est un fait et pour tout démocrate, épris de droit et respectueux des règles démocratiques, Cellou Dalein DIALLO est le seul maître à bord. S’il y a une quelconque velléité de contestation, elle ne devra se manifester que lors du Congrès du parti en 2014. En attendant cette date, il y a un Président, il s’appelle Cellou Dalein DIALLO.
 
Depuis l’arrivée de Cellou Dalein DIALLO à la tête de l’UFDG, BAH Oury s’est retrouvé dans une position défensive et empreinte de velléités de contestation ou de navigation à contre courant. Mais il faut se dire que dans ce jeu de rôle, BAH Oury est un champion. Le commun des militants se dit tout bas que :
 
 « Cellou Dalein est Président du parti et BAH Oury fait parti de ceux qui l’ont accueilli à l’UFDG, mieux BAH Oury est Vice-Président du parti. S’il y a un problème au sommet, il sera juste question que le Vice-Président se lève et aille voir son Président pour lui exposer son problème. Il n’a vraiment pas besoin de mettre toute sa frustration sur la place public. »
 
Mais le fait est que BAH Oury ne rassemble pas et ne construit pas. A ce propos, je tiens à vous faire vivre mon expérience :
 
La Gestion de l’Union des Forces Démocratiques (UFD) :
Des Cadres se retrouvent en France et en Europe pour la mise en place d’action pour l’installation de formation politique en Guinée et les fondements d’un organisme de Droits de l’Homme en Guinée à la fin du régime de Sékou Touré. C’est ainsi que BAH Oury et d’autres vont se retrouvés en Guinée pour fonder l’UFD et l’OGDH entre autres actions.
 
Au début des années 90 avec le fameux « complot » d’assassinat de Lansana CONTE digne de l’époque de Sékou Touré, BAH Oury a été arrêté et la riposte a aussitôt été mise en place sous la direction de BA Mamadou. A sa sortie de Prison, des personnes sont allées voir BAH Oury pour lui dire de venir à l’UNR et occuper le poste de Secrétaire Général dans le but de mettre BAH Ousmane dehors. A l’époque responsable de l’UFD, il n’avait pas la vision de bâtir la machine en préparation.
 
Le caractère non rassembleur de BAH Oury a commencé à pointer son bout du nez dans la discorde avec les autres leaders de l’UFD en général et Professeur Alpha SOW et BAH Mamadou Baadicko en particulier. C’est ainsi que l’UFDG est née en 1992. Depuis cette date, il aura fallu l’arrivée de BA Mamadou en fin 2002 pour voir enfin l’UFDG participer à une élection, les Communales de 2005. Il aura fallu ainsi attendre 13 ans pour que BAH Oury envisage une élection. Sans trop de conviction, BA Mamadou le poussera à se présenter à la Commune de Ratoma.
 
La Gestion de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG) :
Après plusieurs signes de divergences de point de vue entre BA Mamadou et BAH Ousmane, instrument de Siradio DIALLO en général et à propos de la participation ou non aux législatives de 2002, en particulier, BA Mamadou et son Comité de Soutien quittent l’UPR et se posent la question de savoir ce qu’il faut faire :
 
-          Recréer l’Union pour la Nouvelle République (UNR) ;
-          Créer un nouveau parti, ou ;
-          Prendre la tête d’un parti existant
 
Le troisième choix a été le bon et c’est ainsi que BA Mamadou et son équipe sont venus à l’UFDG et BAH Oury a organisé un congrès pour mettre le Vieux à la tête du parti et lui a pris le poste de Secrétaire Général du parti.
 
Dès la prise en charge du parti par BA Mamadou, je suis personnellement organisé une rencontre pour aller voir BAH Oury avec pour témoin, El Hadj Oumar KANN, El Hadj Abdoul DIALLO et Mamadou Dian DIALLO, entre autre pour lui dire merci d’avoir accueilli le Vieux BA Mamadou, mais il est important pour tout le monde et surtout pour lui, de structurer le parti, pour en faire une machine de conquête. A cet effet, je me suis proposé de mettre toute mon énergie pour cette construction. Il n’en a rien été et nous vivons aujourd’hui les conséquences de cette négligences ou de cette non prise de conscience à l’époque.
 
Aussitôt arrivé à son poste, BA Mamadou a pris la décision de restructurer le parti entièrement et totalement. C’est dans cette perspective que l’idée des quatre 4 Vices-Présidents est arrivée pour amener au sommet de l’appareil, la présence de représentants des 4 régions naturelles du pays. On aura ainsi quelques temps plus tard, Madame TOFANY Anne-Marie pour la Forêt, l’honorable Yaya KEITA pour la Haute Guinée, Dr. Fodé Oussou FOFANA pour la Basse Guinée et Dr. Saliou Bella DIALLO pour la Moyenne Guinée. Il restait entendu que BAH Oury s’occupait du Secrétariat Général du parti pour la gestion effective de l’appareil.
 
Dr. Saliou Bella est arrivé après BA Mamadou de l’UPR. Merci de toujours garder à l’esprit les étapes de conquête du pouvoir de BA Mamadou. Ce dernier prendra sa place de Vice-Président chargé des Affaires Politiques. La machine était en marche et les tractations pour meubler les autres postes de Vices-Présidents allaient bon train.
 
A cette arrivée de Dr. Saliou Bella et de son équipe, je suis personnellement retourné voir BAH Oury pour lui demander de prendre le temps de restructurer le parti parce que nous sommes en train de prendre une certaines dimensions et qu’il serait important que la machine mise en place puisse absorber les talents au fur et à mesure qu’ils arrivent au parti. Il n’en a rien été et nous vivons aujourd’hui les conséquences de cette négligences ou de cette non prise de conscience à l’époque.
 
C’est alors que Juin 2006 et 2007 arrivent avec tous les bouleversements sociopolitiques dans le pays à travers les grèves, la déstabilisation de Conté, l’arrivée de Kouyaté, les tractations avec l’UPR, la rentrée politique de Cellou Dalein. Ce sera l’année de tous les dangers et l’UFDG prendra un tournant décisif.
 
Kouyaté arrive aux affaires et en Novembre, après de longues négociations, Cellou Dalein arrive à la tête de l’UFDG avec un Comité de soutien composé d’hommes et de femmes venus de tous les horizons, de toutes expériences avec pour seuls point commun, la confiance en cet homme qui a fait ses preuves et que bien qu’ayant été de l’autre côté, a la confiance de BA Mamadou. Avoir la confiance de BA Mamadou n’était pas donné à tout le monde. Cellou Dalein a eu la confiance de BA Mamadou.
 
Farouchement opposé à cette arrivée de Cellou Dalein à l’UFDG à cause de tout ce qu’il a incarné avec Conté, son système et le combat politique passé, j’ai été voir BA Mamadou pour lui dire qu’il ne peut pas faire cela à BAH Oury parce que c’est injuste. Un homme qui vous sort de l’humiliation et qui vous accorde tout le respect et qui vous donne sa place de chef de parti, mérite un retour de l’ascenseur le moment venu. Le doyen m’a dit qu’il comprend mon point de vu, mais que nous ne sommes plus à l’époque des sentiments, mais de la consolidation des acquis de l’unité, de la cohésion, du rassemblement et surtout, de la conquête du pouvoir. Faire en sorte que le moment venu, qu’il n’y ait pas de tâtonnement dans la gestion des affaires publiques. Il dira que pour cette gestion, BAH Oury n’est pas prêt, Dr. Saliou Bella n’est pas prêt et BAH Ousmane n’est pas prêt. Celui qui est prêt s’appelle Cellou Dalein DIALLO. Il rajoutera que ces trois là ont le temps d’apprendre à travers des postes ministériels pour s’habituer à la gestion de dossiers d’Etat.
 
Des discussions au sommet ont eu lieu entre Dr. Saliou Bella, BAH Oury et BA Mamadou autour de l’arrivée de Cellou Dalein et des enjeux. Il y a eu entente et BA Mamadou leur a chargé d’une mission qui est celle d’aller chercher Cellou Dalein.
 
Dans ces tractations, BAH Oury a eu un temps d’hésitation, un peu du genre de quelqu’un qui a eu des avis qui lui disent de ne pas accepter cette arrivée de Cellou Dalein. Dans les discussions, BA Mamadou a senti cette hésitation et il a décidé de partir. Il aura fallu une grande assise chez le Vieux el Hadj Oumar Gnéloé DIALLO, proche de BA Mamadou pour que BAH Oury présente ses excuses à BA Mamadou. Voilà le climat dans lequel Cellou Dalein est arrivé à la tête de l’UFDG
 
Le 15 Novembre 2007, Cellou Dalein est arrivé à l’UFDG pour en prendre le parti en main. La restructuration est en cours, certes mais les lacunes dans la préparation de cet appareil à accueillir toute cette masse de cadres, de militants et de sympathisant a entraîné et entraîne encore de nos jours un manque d’organisation qui constitue le tendon d’Achille de l’UFDG. BAH Oury, en tant que Secrétaire Général du parti et patron de l’appareil n’a pas été à la hauteur des attentes.  Nous vivons aujourd’hui les conséquences de cette négligences ou de cette non prise de conscience à l’époque.
 
Il faut informer les uns rappeler aux autres que depuis son arrivée à la tête de l’UFDG, Cellou Dalein DIALLO ne perd pas une seule petite occasion pour saluer l’esprit d’ouverture et de sacrifice de BAH Oury pour avoir d’abord céder sa place pour le doyen BA Mamadou, pour avoir accepté de donner un poste de Vice-Président à Saliou Bella DIALLO et de l’avoir accueilli et accepté comme Président du parti. Il dira que cet acte lui sera à jamais gravé dans la mémoire.
 
Dans le processus de restructuration du parti, BAH Oury revient pour dire qu’il ne peut pas être simple Secrétaire Général du parti, il faut qu’il soit Vice-Président parce qu’il ne peut pas donner son poste de patron du parti à BA Mamadou, que Dr. Saliou Bella vienne comme Vice-Président, que Cellou Dalein vienne maintenant être Président et que lui reste Secrétaire Général alors que c’est lui qui a accueilli tout ce monde. Nous avons mis les mains et les pieds pour expliquer à BAH Oury qu’il est celui qui tient le parti en tant que Secrétaire Général et qu’il sert de trait d’union entre la direction et l’exécutif. Il lui a été dit que s’il devient Vice-Président, il sera à la même enseigne que les autres Vices qui auront exactement le même droit de regard sur la gestion de l’exécutif que lui. Il devint Vice-Président, laissant ainsi un vide au niveau de la colonne vertébral du parti.
 
Dans l’occupation des postes de Vices-Présidents, Dr. Fodé Oussou Viendra prendre la place de Vice-Président en charge des Affaires Sociales et Juridiques, Madame Tofany Anne-Marie, celle de Vice-Présidente en charges des Affaires Culturelles et l’Honorable Yaya KEITA celle de Vice-Président en charge des Affaires Economiques et du Développement. Finalement BAH Oury prendra la place de Vice-Président en Charge de la Communication et des Relations Extérieures. Ces Désormais cinq (5) Vices-Présidents seront logés à la même enseigne, chacun dans son domaine et chacun pouvant avoir une mission du Président à sa discrétion.
 
A la fin des bonnes grâces de Conté, Kouyaté sera débarqué et Ahmed Tidiane SOUARE viendra aux affaires comme Premier Ministre en 2008. Dans un gouvernement d’union nationale, Cellou Dalein demandera et obtiendra une place pour l’UFDG et BAH Oury sera nommé Ministre de la Réconciliation Nationale. Je suis alors allé le voir pour lui dire que s’il m’avait écouté pour la restructuration du parti, il aurai été en position de mettre des cadres valables à es côtés pour l’atteinte de ses objectifs. Il me tiendra alors la main pour me dire : « j’ai quelque chose de plus grand pour toi ! » Je lui ai alors répondu qu’il n’avait rien du tout avec un Conté mourant et Souaré sur un siège éjectable. Pendant cette période, il arrivait souvent que l’on rappelle à BAH Oury de ne jamais oublier qu’il est Ministre pour défendre la cause et la vision de l’UFDG et non celles de Souaré. Déjà là, la dissidence prenait forme.
 
A cette époque, j’étais le Directeur Administratif et financier du Projet « Faisons Ensemble » pour la Démocratie et la Bonne Gouvernance, sous financement USAID qui s’impliquait beaucoup pour la restauration de la démocratie et le retour à l’ordre constitutionnel. Dans ses activités et avec la Présence de Ibrahima Naby DIAKITE du projet et désormais membre du gouvernement, le projet était impliqué dans le plan d’urgence du gouvernement. Il était question d’aider BAH Oury dans un plan d’action pour l’installation de son département et financement les premières mesures de son programme. Mais par négligence, ce plan n’a jamais vu le jour jusqu’à l’arrivée du CNDD.
 
A la mort de Conté, les choses se sont bouleversées et le CNDD est arrivé aux affaires avec une volonté manifeste de mettre hors d’état de nuire Cellou Dalein DIALLO. C’est alors que l’on a mis en place cette machine de répression, d’intimidation et de harcèlement de certains cadres, commerçants et autres personnes susceptibles d’être proches de Cellou Dalein. On a alors parler du fameux mot magique des « Audits ». A cette période et curieusement BAH Oury a commencé à parler de possibilités d’envisager une éventuelle alternative au cas où les audits « décapiteraient » l’UFDG. Cela semblait curieux comme vision de la part d’un Vice-Président à l’égard de son Président.
 
Durant cette transition avec le CNDD, l’opposition politique, dans sa lancée pour vite finir avec la gestion des affaires par la junte, s’est constituée en une entité qui porte le nom de « Forces Vives ». Cette entité qui avait commencé à prendre forme depuis les évènements de Juin 2006 et consolidé après les évènements de Janvier et Février 2007, avait pour principal objectif la fin de la transition militaire avec des élections en 2009.
 
A travers d’après négociation, l’UFDG a réussi à obtenir le poste de patron de la commission politique et Oury a occupé ce poste. Il étai en charge de cette commission au moment du massacre du 28 Septembre 2009. Dans une gestion très approximative, BAH Oury réussira à se mettre sur le dos, une bonne partie des leader de l’opposition en particulier Jean Marie Doré, Loucény Fall, Sidya Touré et Bouba Sylla. A ce niveau, il sera victime de sa gestion et il perdra ce poste au profit de BAH Mamadou Baadicko.
 
Le 3 Décembre 2009, Dadis est tapé et les tractations commencent pour le gouvernement de transition qui sera issu de cette opposition qui a été victime des massacres du 28 Septembre. La question était de savoir qui allait être Premier Ministre, un politique ou la société civile. Je vais voir BAH Oury pour lui demande s’il est intéressé, il me dit « oui ». Je lui demande si on peut commencer la campagne, il me dit « oui ». Je lui demande Si Cellou Dalein est au courant, il me dit « non ». Je lui demande alors comment il veut être Premier Ministre d’un gouvernement de transition alors que son président n’est même pas au courant. Il me dit que cela ne doit pas venir de lui, mais de l’opinion des uns et des autres. On est en train de parler d’une relation entre un Vice-Président et son Président.
 
Les évènements ont pris la tournure que l’on connaît et contre toute attente, BAH Oury a déclaré officiellement que l’UFDG soutien la candidature de Hadja Rabyatou Serah DIALLO, du Syndicat, au poste de Premier Ministre du gouvernement de transition, contre le politique Jean-Marie DORE. L’UFDG paiera cash ce choix au Présidentielles avec une Hadja Raby qui ne sera pas en mesure d’empêcher la machine de nuire au candidat de l’UFDG.
 
Pour la composition du gouvernement de Transition sous la conduite de Jean-Marie DORE, l’UFDG sera sollicitée pour un poste à l’enseignement Technique et la formation Professionnelle. Au sein du parti, la direction s’est retrouvée et suivant des critères bien précis, sur une liste de plusieurs candidats, le premier était Fodé Oussou et le dernier Saliou Bella. Il aura fallu l’intervention de Cellou Dalein pour demander à fodé Oussou de céder sa place au profit de Saliou Bella parce que après BAH Oury, Saliou Bella fait partie de ceux qui les accueilli à l’UFDG. C’est ainsi que Saliou Bella est devenu Ministre et Fodé Oussou, Directeur de Campagne de Cellou Dalein DIALLO.
 
La Gestion des Elections Présidentielles :
Dès l’amorce de la campagne présidentielle, le parti a dépêché ces Vices-Présidents à l’intérieur du pays. Ainsi, madame TOFANY Anne-Marie est partie en Forêt et l’Honorable Yaya KEITA est allé lui, en Haute Guinée. Il faut rappeler qu’à cette époque, Dr. Saliou Bella DIALLO était Ministre du Gouvernement de Transition.
 
Il restait dont Fodé Oussou, Directeur de Campagne et BAH Oury. Les rôles et responsabilités étaient bien définis. Fodé Oussou aux côtés de Cellou Dalein pour la tournée tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays.
 
Il revenait à BAH Oury, en tant que Vice-Président en charge de la Communication et des relations extérieures, de mettre en place une cellule de Communication digne de nom, coordonner les actions du Directoire de Campagne avec Issa SOUMAH, l’adjoint de Fodé Oussou resté à Conakry et surtout, suivre effectivement de près, le processus électoral aux niveau des instances en charge (CENI, Groupe de Contact, PNUD, OIF et le Gouvernement de Transition).
 
A la surprise générale, BAH Oury abandonne toutes ces grosses responsabilités à Conakry pour suivre la délégation de Cellou Dalein à travers tout le pays. Le parti s’est alors vidé de tous ses Vices et donc de toute sa direction à Conakry, laissant ainsi place à toute la liberté à nos adversaires de faire ce qu’ils ont voulu pour miner le terrain en toute quiétude.
 
Au second tour avec les alliances, BAH Oury a eu tout le loisir de mettre en place la machine de Communication et user d’un certain nombre de leviers diplomatiques pour prévenir et contrer certaines dérives. En tant que premier responsable de la Communication de l’UFDG, il a fait en sorte que le parti soit totalement absent de la scène pendant les quatre mois qui ont séparé le premier du second tour.
 
Dans une attitude totalement cavalière et solitaire, BAH Oury a décidé, de manière unilatérale d’une ville morte, paralysant ainsi toute activité économique à Conakry. Nos adversaires ont saisi l’occasion pour communiquer sur la volonté de l’UFDG d’affamer les populations avant même d’accéder au pouvoir. La Communication, sous la conduite de BAH Oury n’aura jamais été à la hauteur des attentes. Cela a aussi et encore été le cas pour la fameuse eau « empoisonnée » et la suite à Siguiri et Kouroussa. La Communication de l’UFDG a été absente à la disparition de plusieurs dizaines d’ordinateurs configurés de la CENI et à l’incendie de l’entrepôt de cette même CENI au camp Samory TOURE. Chacun est en mesure  de donner des exemples de manquements ou de lacunes dans la communication de l’UFDG à cette époque.
 
C’est dans une totale incompréhension que tout le monde a appris les attaques, en même temps, de BAH Oury contre Jean-Marie DORE, Premier Ministre de la Transition, Tibou CAMARA, Secrétaire Général à la Président et Sékouba KONATE, Président de la Transition. Faut-il souligner que ces trois hommes étaient les hommes forts de la Transition alors que le leader de l’UFDG est candidat au second tour. N’était-ce pas tout simplement un suicide ??? Est-il besoin aussi de rappeler que BAH Oury avait officiellement demandé le soutien à Hadja Rabyatou Serah DIALLO pour la Primature au détriment de Jean-Marie DORE ??? Cela ne compromettait pas tout simplement les chances de Cellou Dalein dans la course à la Présidence ???
 
Toujours dans la même lancée, il a été question de ne jamais accepter les résultats de Siguiri et de Kouroussa au second tour et après la chasse aux sorcières dans ces deux circonscriptions électorales, parce que l’UFDG se trouvant dans l’incapacité d’y envoyer des représentants dignes de foi dans les Bureaux de Vote. BAH Oury s’est retrouvé dans une situation avec Saran Daraba pour sortir un papier selon lequel, l’UFDG aura des représentants dans ces circonscriptions. On connaît la suite.
 
Bah Oury, volontairement ou par ignorance, négligence ou encore par incompétence, n’a jamais été en mesure de mettre en place une structure pour gérer la communication du parti pour relever les défis. Cette lacune a joué un rôle déterminant dans la défaite de l’UFDG aux Présidentielles.
 
Après les Présidentielles :
Comme s’il fallait désormais récupérer « son » parti, il a été question de commencer à faire allusion, jamais directement, mais toujours par personnes, par articles, par journalistes, par Sites Internet interposés que Cellou Dalein n’est pas à la hauteur. Cette vision utilise des arguments selon lesquels Cellou Dalein ne serait pas le leader qu’il faut pour aller au pouvoir parce que n’étant pas courageux et déterminant et que c’est BAH Oury l’homme qu’il faut à l’UFDG et patati et patata !!!
 
C’est alors l’escalade vers la remise en cause de la légitimité et surtout du leadership et de l’autorité de Cellou Dalein au sein du parti. On entend alors du tout et BAH Oury orchestre sa victimisation à tous les niveaux.
 
Avant le retour de Cellou Dalein, un certain 3 Avril 2011, il avait été véhiculée l’information selon laquelle, Cellou Dalein de reviendrait plus en Guinée parce que n’ayant pas le courage d’affronter Alpha CONDE et sa machine à répression. BAH Oury était sur place et il avait la responsabilité de remettre la machine en route. Rien n’a été fait. C’est ainsi qu’il est allé à son tour en France.
 
A son départ pour la France, l’honorable Yaya KEITA a pris la direction du parti. Pour cause de maladie, Yaya KEITA partira en France pour des soins, laissant madame Tofany aux affaires. Madame Tofany partira aussi quelques temps après pour des soins à Dakar. C’est alors que Fodé Oussou prendra la direction du parti. C’est dans cette gestion que Saliou Bella est revenu de la Mecque et après un séjour au gouvernement de Transition, pour dire qu’il prend la direction du parti parce qu’après Cellou Dalein et BAH Oury, c’est à lui de prendre les choses en main.
 
C’est alors qu’il y a eu la bagarre de leadership et surtout de la fameuse notion de Préséance au niveau des Vices-Présidents en général et à celui de Fodé Oussou et Saliou Bella en particulier. Le parti a commencé à perdre des plumes à ce niveau parce que BAH Oury se dit fondateur du parti et donc après Cellou Dalein c’est lui en toutes circonstances. Mais l’ordre de préséance est par rapport au Président Cellou Dalein et non par rapport aux Vices-Présidents. Autrement dit, si Cellou Dalein s’absente, c’est BAH Oury qui prend et si BAH Oury à son tour s’absente, c’est Saliou Bella qui prend. Mais si BAH Oury revient, il ne reprend pas la direction du parti, c’est toujours Saliou Bella qui dirigera jusqu’au retour de Cellou Dalein parce que les Vices sont logé à la même enseigne, chacun dans un domaine bien précis.
 
Nous avons tous suivi la bagarre entre Fodé Oussou et Saliou Bella à propos de la direction du parti. A cette époque, BAH Oury était en France et il a commence à faire savoir que c’est lui le fondateur du parti et Premier Vice-Président et que à son retour, il reprendra son poste par tous les moyens. Choses promises, choses dues. Dès le premier jour d’Assemblée, BAH Oury vient avec des loubards pour casser tout sur son passage si jamais quelqu’un lui dit qu’il ne présidera pas. Il aura fallu l’implication de el Hadj Oumar Gnéloé DIALLO, ce même vieux qui avec exigé que BAH Oury présente des excuses à BA Mamadou pour la non acceptation de Cellou Dalein comme Président de l’UFDG.
 
Au moment des négociations entre le conflit de leadership de Fodé Oussou et Saliou Bella, il a été question selon Saliou Bella de dire qu’il n’est pas respecté au sein du parti et que personne n’a de la considération pour lui. Des dispositions avaient été prise au niveau de la Direction pour régler ce problème. Par la suite, il a été dit qu’il faut que Fodé Oussou accepte qu’il dirige le parti parce que avec l’absence et Cellou Dalein et celui de BAH Oury, c’est lui le patron. A l’époque, les médiateurs qui étaient Kalémodou YANSANE et Ibrahima Sory Alain TOURE sont venus faire le point à la direction du parti et Fodé Oussou a dit que si cela peut le faire revenir, il accepte de céder le fauteuil à Saliou Bella. Mais la décision avait déjà été prise de partir, il n’y avait donc plus que des arguments tous aussi farfelus les uns que les autres.
 
Madame Tofany de retour de Dakar dira être la femme de la direction et décidera d’inviter ses collègues chez elle sous la direction de son époux pour régler définitivement ce problème entre les Vices. Dans la discussion, BAH Oury et Saliou Bella se mettront d’accord pour dire à madame Tofany que c’est une affaire entre Labé et Pita. Voilà, le mot est sorti !! Donc nous avons encore en face de nous un BAH Oury qui fonctionne dans une logique de Labé et Pita. Cellou Dalein de retour, profitera d’un voyage pour recevoir ses prix à Lomé (OPAD) et Dakar (Cauris d’Or) pour régler le différend entre BAH Oury et Fodé Oussou.
 
Arrive alors les évènements du 19 Juillet 2011 et la sortie de BAH Oury du pays. A l’extérieur, les choses reprennent de plus belles encore et BAH Oury monte d’un cran dans les attaques et les invectives contre Cellou Dalein. Toute la rancœur se déverse sur la place publique. Fort dans la victimisation, BAH Oury, à tort, estime qu’il n’est pas suffisamment soutenu par le parti et que l’UFDG ne prend pas position en sa faveur pour exiger plus du pouvoir actuel. Il foule au sol toutes les actions prises par le parti dans un contexte extrêmement difficile.
 
A chaque occasion, BAH Oury profite pour se « Victimiser » davantage et mettre à mal Cellou Dalein avec l’opinion et surtout les militants à la base, espérant ainsi se frayer un chemin pour remettre en cause la légitimité de Cellou Dalein. A l’étranger, BAH Oury ne s’occupe plus de Alpha CONDE, supposé être son seul adversaire politique. La cible de toujours et privilégiée reste et demeure Cellou Dalein DIALLO, son Président. A la direction, et partout on soutien que lorsqu’un vice-Président a un problème dans le parti, il se met en contact avec son Président et ils parlent en adultes et responsables. BAH Oury préfère mettre sur la place publique sa rage et se rancune.
 
Depuis l’étranger et sous le faux problème que le parti ne lui apporte pas un soutien total et inconditionnel en défendant sa cause par tous les moyens. Mais cela n’est qu’un prétexte pour déstabiliser parce que la volonté de déstabiliser est là depuis du vivant de BA Mamadou.
 
Si tout le monde reconnaît qu’il y a des choses à revoir sur la gestion du parti en général et au sommet en particulier, il faut aussi avoir l’honnêteté de reconnaître que cela est un fait avant même l’arrivée de Cellou Dalein à l’UFDG. BAH Oury est Vice-Président de ce parti, il semble à tout un chacun que si les choses ne vont pas comme cela devrait, il est aussi responsable en tant que Vice-Président. Si cela est le cas, il doit se retrouver avec son Président pour régler les différends entre eux sans que cela ne soit mis sur la place publique.
 
La seule et unique raison de mettre les problèmes internes au sommet et à la direction du parti, c’est que l’initiateur de ce déballage veut tout simplement la déstabilisation du parti. Pour éviter le clash, des démarches ont été depuis longtemps entrepris avec des amis de BAH Oury pour lui dire d’arrêter, les proches en ont fait de même, la famille aussi. Tout  été fait pour que le débat se situe entre Pita et Labé, faisant ainsi croire que ce n’est pas une affaire de leadership entre deux hommes, mais tout simplement un problème entre Pita et Labé.
 
A chaque promesse de la part de BAH Oury de ne plus se mettre sur la place publique et déballer les problèmes de gestion interne du parti, l’opinion se retrouve toujours avec une nouvelle sortie encore plus fracassante que la précédente. Conséquences, ses amis ne le suivent plus parce qu’il estiment que BAH Oury est en train de casser le travail de plusieurs décennies.
 
La vérité aujourd’hui est simple. Il y a des ambitions des uns et des autres que nul ne peut maîtriser. L’UFDG se trouve à la croisée des et la seul et unique solution pour sortir de cette crise est la convocation d’un congrès EXTRAORDINAIRE avant 2014 date initialement prévue.
 
L’UFDG se trouve dans une grosse crise de leadership et BAH Oury, pour des raisons qui lui sont propres ne reconnaît plus le leadership de Cellou Dalein. La crise est profonde et ne trouvera jamais de solution autour d’une table. Il va falloir aller aux urnes à l’interne.
 
Pourquoi faut-il aller au Congrès ?   
Il est dans la nature des choses qu’après chaque bataille ou après chaque campagne, il y ait un temps d’arrêt pour réellement et effectivement tirer les leçons de ce qui s’est passé et de remettre les choses en place pour préparer le poursuite du combat. Cela est obligatoire surtout après une défaite. Cette réalité est valable dans pour toutes les formations politiques.
 
Une des principales leçons à tirer de cette défaite de présidentielles est le manque de mise en place de structure effectives et efficace au niveau de l’UFDG. Cette lacune a conduit à un laisser aller à tous les niveaux. Les uns et les autres ont pensé que la masse à elle seule pourrait changer la donne.
 
Au niveau des instances du parti, il y a un gros besoin de mettre les jeune dans une dynamique nouvelle à travers une restructuration douloureuse certes, mais salutaire pour les échéances futures.
 
A cette croisée des chemins, l’UFDG a besoin d’un nouveau souffle et d’une nouvelle impulsion. Pour ce faire, il est important et primordial de revoir de fonds en comble les structures du parti de la base au sommet, les documents constitutifs, revoir en profondeur l’ossature même de la machine, le besoin de rajeunissement des instances, la détection de nouveaux et jeunes talents et le positionnement des cadres.
 
Les ambitions des uns et des autres dans la gestion du parti et le positionnement pour les futures échéances électorales entraînent aujourd’hui forcément des velléités qui ne peuvent pas être régler à l’amiable et ces combats de personnes ne peuvent pas être ramenés à de simples discussions entre Pita et Labé. Les enjeux pour l’UFDG et pour le pays sont plus importants que ces querelles de bas niveau.
 
La fracture est telle qu’il n’est plus possible pour BAH Oury de revenir à la raison pour reconnaître la légitimité de Cellou Dalein DIALLO en tant que Président du parti. La contestation ne fera que s’accentuer avec de attaques de parts et d’autres de plus en plus fréquent et toujours encore plus violents.
 
Cellou Dalein se trouve dans une position très délicate. Il se dit avoir eu le fruit de tout le combat de BA Mamadou et de Siradio DIALLO de leur vivant, la cohésion, l’unité et la mise en place d’une machine orienter vers la même direction et ayant en commun un même but. A ses yeux, cette mobilisation autour de sa personne et après de multiples sacrifices n’a pas de prix. Il est donc essentiel pour lui de préserver cette cohésion. A ce titre, il faut à tout prix éviter le retour en arrière. Mais à l’impossible nul n’est tenu et il est difficile de maintenir quelqu’un dans une maison s’il ne veut pas y rester. Saliou Bella est parti en fin de compte, malgré toutes les tentatives de le retenir. Saliou Bella avait déjà décidé de partir dès la fin de la première partie de la transition, c’est-à-dire l’élection présidentielle.
 
Aujourd’hui, BAH Oury caresse les mêmes ambition que Saliou Bella, mais à la différence que lui, ne veut pas quitter l’UFDG, mais veut reprendre les choses en main, avec pour instrument, les frustrations des uns et des autres et le désordre au sein du parti qu’il a lui-même aidé à installer et à entretenir des années durant.
 
La seule solution aujourd’hui est d’anticiper le Congrès de 2014 et de demander aux militants et responsables du parti de faire un choix entre Cellou Dalein et BAH Oury pour la Direction du parti. C’est à ce seul prix que les échéances de 2015, parce que c’est bien des élections présidentielles de 2015 qu’il s’agit.
 
A la lumière des derniers évènements, il semble bien que la fracture au sommet soit totale. Avec les menaces de BAH Oury qui demande à la majorité des militants de l’UFDG qui sont pour lui de se préparer à prendre leur responsabilité, il semble qu’il parle du travail de la médiation auquel il ne croit pas du tout. Comme il dit être Démocrate et que ce sont les militants donc qui prendront leur responsabilité, je suis un militant de la première heure et je demande la convocation d’un Congrès EXTRAORDINAIRE dans les meilleurs délais pour remettre à qui de droit, toute la légitimité pour conduire le parti vers la victoire finale lors des prochaines échéances électorales.
 
L’opportunité sera mise à profit lors de ce congrès pour installer, pour 2015, le candidat de l’UFDG, pour aussi meubler les postes de Vice-Présidents dont les titulaires sont décédés ou partis. Il s’agit de Dr. Saliou Bella DIALLO, Honorable Yaya KEITA et bien entendu BAH Oury. Fodé Oussou et Madame Tofany étant en fonction, seront à la rigueur reconduits dans leur fonction.
 
De la même manière, le Bureau Exécutif sera mis en place au sein duquel certaines personnes seront choisies pour la constitution du Conseil Politique, et d’autre pour l’occupation des postes de Secrétaires Nationaux.
 
Au niveau des communes, il a été question, pour des besoin de gestion d’élections de proximité à venir, de diviser en deux ou trois fédérations, certaines circonscriptions électorales et pour plus d’efficacité à la base. A ce niveau pour Conakry, on a désormais 11 Fédérations au lieu de 5 (3 à Ratoma au lieu d’1, 3 à Matoto au lieu d’1, 2 à Dixinn au lieu d’1, 2 à Matam au lieu d’1 et toujours 1 à Kaloum). Ce processus devrait être poursuivi pour l’ensemble des 33 circonscriptions électorales.
 
Toujours dans la même lancée, les organismes parallèles que sont les Comités Nationaux des Jeunes, des Femmes et des Sages devront aussi être installés à travers ce congrès.
 
C’est à ce seul prix que le parti pourra permettre à ses acteurs sur le terrain de posséder la légitimité et toute la légitimité d’exercer une fonction au sein du parti. C’est alors et alors seulement que le parti mettra fin à la gestion approximative des humeurs des uns et les caprices des autres. Cela permettra d’éviter des implications d’instances non politiques dans la gestion même interne du parti. C’est à ce prix que l’UFDG va éviter que les conflits de leadership ne se transforment en batailles rangées entre les différentes parties d’une ou plusieurs régions du pays.
 
A ceux et celles qui vont encore chercher des argument pour repousser cette restructuration obligatoire et salutaire pour l’avenir du parti en se disant que le temps est court et qu’il vaudrait mieux se concentrer sur les législatives actuellement, je dis qu’il n’y aura pas de législatives avant Juin 2013 au plus tôt.
 
Mieux vaut tester le bateau lorsqu’il est à quai, plutôt que d’attendre qu’il soit en haut mer, parole de marin !!!     
 
    
 
 
Mamadou BARRY,
Analyste Financier [email protected]
68-28-09-09 (Orange – 28 – Septembre – 2009)



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