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ACTUALITES

L'armée camerounaise seule face à Boko Haram


- 1 Janvier 2015


Le groupe terroriste Boko Haram a franchi un nouveau palier dans la violence. Pour la première fois, les combattants de la secte ont pris, lundi, une localité du Cameroun : Achigachia, un village situé à la frontière avec le Nigeria, base de Boko Haram.


Après avoir été défaite ce week-end dans le nord du pays, l'armée camerounaise a sorti l'artillerie lourde. L'ampleur de l'attaque de Boko Haram comme de la contre-offensive marque un tournant dans la lutte contre ce groupe terroriste. Le groupe terroriste Boko Haram a franchi un nouveau palier dans la violence. Pour la première fois, les combattants de la secte ont pris, lundi, une localité du Cameroun : Achigachia, un village situé à la frontière avec le Nigeria, base de Boko Haram. Dans une impressionnante contre-offensive, l’armée camerounaise a repris la localité. "Des drones et des hélicoptères de l’aviation camerounaise ont, pour la première fois depuis cette guerre, pris part aux combats. L’armée a ainsi repoussé les assaillants, arraché le drapeau noir aux écritures blanches, symbole de l’Etat islamique", raconte le quotidien Mutations. Le Nigeria semble avoir abandonné le combat D'une plume rude, l'éditorialiste du journal, Xavier Messè, accuse : "Il n’y a plus aucun doute : le Cameroun est en guerre totale contre Boko Haram. Il est en guerre seul contre un ennemi qui lui impose une guerre asymétrique. Cet ennemi égorge des civils, arrache le bétail aux paysans, détruit les produits agricoles avant de frapper les forces de défense nationale par surprise et de disparaître si possible dans la nature. Le pays qui devrait être au front du combat, parce que pays d’origine de Boko Haram – le Nigeria –, semble avoir abandonné l’Etat du Borno, à la frontière avec le Cameroun. Le gouvernement central du Nigeria s’est retiré à plus de 160 kilomètres à l’intérieur de son territoire, laissant le champ libre à Boko Haram, qui pavoise sur un terrain conquis. Il se donne ainsi une zone de repli dans une totale impunité, après avoir frappé en territoire camerounais. Pourtant, s’il y avait un engagement du côté nigérian, Boko Haram serait mis à l’étau depuis longtemps.” L’armée camerounaise poursuit son opération. Elle a perdu quatre éléments. Huit autres sont portés disparus. Courrier international



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