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ANALYSE

Le Chaos en Centrafrique : La responsabilité des élites dans la crise


Alwihda Info | Par Simon koitoua - 18 Octobre 2013


La Centrafrique vit une crise depuis quelques mois et cela semble être le silence coupable des élites (fare 2011) sur la dérive totalitaire qu’ils auraient tous cautionnés dans le jeu démocratique depuis la victoire aux dernières élections de l’ex- président François Bozizé en 2011. Une situation qui doit interpeller la conscience de chaque fils digne de ce pays épris de paix et de justice.


Simon koitoua;
Simon koitoua;
Les auteurs de cette dérive se reconnaissent entièrement et se posent des questions sur leur part de responsabilité dans la tragédie Centrafricaine. Comment faire pour que la jeunesse puisse dire dernier son mot sur le drame Centrafricain ? Est –il –possible de se retrouver ensemble pour bâtir une autre Centrafrique sans la seleka et ses sbires la réponse est mille fois oui. L’intérêt personnel à pris le dessus sur l’intérêt national les hommes politiques Centrafricains n’ont pas atteint la maturité politique l’égoïsme, la jalousie et la mauvaise foi priment. Le pays est contrôlé depuis le mois de décembre par les groupes islamistes armés: un mouvement essentiellement composé de mercenaires Tchado-Soudanais les jihadistes surtout étrangers. Ils y appliquent la charia (loi islamique) avec une extrême rigueur. Tout un chacun y met ses intentions en jeu pour se tailler la part du lion au moment où nos frères et sœurs sont face à des bandits armés. Quand la maison du voisin brûle, il faut vite se rendre pour l’aider avant qu’il ne soit trop tard, sauf le retrait des troupes Tchadiennes de la Centrafrique est immédiat et sans condition. Une équation très simple, une chose à retenir Paix en Centrafrique=Démission de DJOTODIA=Retrait des troupes Tchadiennes =Délogement de la Nébuleuse seleka. Une société est d’abord perçue à travers ses élites. Malheureusement, les élites ont perdu leur crédibilité sur le plan international, en tout cas, ils ne se comportent pas comme cela se devrait. Nous sommes que 5 millions d’habitants dans ce pays. Si les élites doivent prendre conscience de leurs forces et faiblesses et prendre réellement la mesure du rôle qu’elles ont à jouer, cela nous amènera au bon port. Ils pourront jouer le rôle qui est les leur. Des démocraties sans démocrates. Ceci n’est pas de la fiction une triste réalité au pays de Baganda, l’homme qui cautionne la fameuse Transition impopulaire de seleka est un bel exemple. Nous sommes en Centrafrique. Dans des séquences de vie bien réelles. Avec des Centrafricains en diverses situations, les unes aussi réelles que les autres. Des images qui défient la raison. Elles étalent les tares de nos républiques

bananières, dans le cadre surréaliste de nos démocraties de façade. Quels commentaires peut-on encore faire sur ces faits qui dépassent l’entendement ?

Simon koitoua



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