(Amnesty  International) - «Cet endroit est plus sûr que nos villages d'origine. Ici,  nous disposons de services de base comme des écoles, des centres de santé et  l'accès à l'eau potable. Nous […] aimerions retourner chez nous, mais  l'insécurité qui y règne est trop élevée.»
    
Un  représentant des personnes déplacées à l'intérieur de leur pays du camp de  Koubigou, juin 2010
    
Quatre  ans de conflit interne, de violence interethnique et d'attaques de bandits ont  poussé des centaines de milliers de personnes à fuir leur foyer de l'est du  Tchad. Environ 170 000 personnes, pour la plupart des femmes et des enfants,  sont toujours déplacées à l'intérieur de leur pays et ne peuvent pas retourner  chez elles dans la sécurité et la dignité. D'après les Nations unies, en  septembre 2010, environ 48 000 personnes déplacées avaient pu retourner dans  leur village d'origine, principalement dans les régions de l'Ouaddaï et du Dar  Sila.
    
En  raison de l'insécurité et de la prolifération des armes légères dans leur  village, ces personnes ne peuvent pas rentrer chez elles. Le manque de services  de base comme l'accès à l'eau potable, aux soins de santé et à l'éducation dans  leur village d'origine est un autre obstacle qui s'oppose à leur retour.
    
Retrait prévu de la MINURCAT
    La  présence de la mission des Nations unies en République centrafricaine et au  Tchad (MINURCAT) a contribué à réduire l'insécurité et les atteintes aux droits  humains dans certaines régions de l'est du Tchad, notamment dans les camps de  personnes déplacées. Bien que les atteintes aux droits humains commises par des  groupes armés tchadiens et soudanais et par les forces de sécurité tchadiennes  se poursuivent, avec notamment le recrutement d'enfants soldats et des  violences liées au genre, la fréquence de ces actes a diminué. À présent, on  craint que le retrait prévu de la MINURCAT avant le 31 décembre 2010 ne mette  en péril ces améliorations en termes de sécurité.
    
Témoignages récoltées par une  délégation d’Amnesty
    En  mai et juin 2010, une délégation d'Amnesty International a passé trois semaines  dans l'est du Tchad. Les délégués ont rencontré des femmes et des hommes  représentant les personnes déplacées de six camps. Ces témoignages sont la base  d’un nouveau  rapport d’Amnesty sur la situation dans les camps des réfugiés dans l’est de  Tchad.
				 
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 Les personnes déplacées dans l’est du Tchad toujours en quête de sécurité
 
				 Les personnes déplacées dans l’est du Tchad toujours en quête de sécurité
			  
					  
 
					  
 
					  
 
					  






