Les puits de Mogo jaillissent vers N’Djamena

Le Président de la république Idriss Deby a procédé officiellement la cérémonie de réception mécanique des ouvrages des installations de surface, du pipeline et d’ouverture de la  vanne du pétrole du rônier et de Mimosa le 1er mars dernier a Koudalwa. Les principaux travaux de ce site portent essentiellement sur les 57 puits de production y compris les 11 puits en jaillissement les 15 pommés et les 31 autres. Le point de départ de ces installations et le terminal du pipeline se trouvent au rônier et à la raffinerie de N’Djamena. La longueur du pipeline est de 311 km, le diamètre est de 16 pouces et la pression de 10 MP se déroule avec une station initiale et terminale et 8 vannes de contrôle. La capacité de transport du pétrole brut est d’un millions de tonnes par an et pourra aller jusqu’à trois millions de tonnes par an pendant la 2ème phase de production. Une communication du bilan du projet a été faite. L’ambassadeur de Chine au Tchad M Yang Guangyu a, dans son discours de circonstance, indiqué que la raison  de la relation entre son pays et le Tchad est simple. Pour lui, c’est grâce au principe d’égalité qui caractérise, façonne et régit ces relations. En effet dit-il, la Chine et les pays africains sont certes des amis et partenaires. Il a souligné qu’il n’y a pas de supériorité ni d’infériorité. La politique du plus fort n’y trouve pas sa place. Il a plus prôné l’égalité. Pour la diplomate chinoise, légalité en politique signifie le respect mutuel. C’est la disponibilité d’écouter l’autre. Au plan économique, cette égalité se traduit par la recherche constante d’avantages réciproques « gagnant-gagnant ».

De son côté, le ministre du pétrole et de l’énergie M Eugen Tabé s’est réjoui de la réception mécanique des ouvrages et de l’ouverture de la vanne avant de dire que cet événement marque une étape très importante dans la vie de la nation tchadienne. Le ministre a rappelé que pour la première fois au Tchad, la vanne du pétrole a été ouverte en 2003 par le chef de l’Etat. Notons dans l’histoire que les perspectives des découvertes pétrolières dans le Bassin de Bongor étaient moins prometteuses selon l’avis de plusieurs pétroliers qui l’ont exploré depuis des années. Il a expliqué que le pétrole brut dans des gisements de petites tailles ne contenant que du pétrole brut lourd. D’après Tabé Eugène, les réalisations et la réussite des opérations pétrolières couvrant les installations de surface et le pipeline se font grâce au concours de tous les acteurs et la contribution  de chaque citoyen est fortement recommandée.

Elysée N