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Obama plafonne les salaires des patrons aidés


Alwihda Info | Par Abdel Ahmat - 4 Février 2009


Les dirigeants des entreprises qui ont reçu des deniers publics verront leur salaire annuel plafonné à 500.000 dollars. "Ce qui scandalise les gens, à juste titre, c'est qu'on récompense des dirigeants pour leur échec", a déclaré Barack Obama.


Obama plafonne les salaires des patrons aidés
Le président américain Barack Obama a annoncé, mercredi 4 février, que les salaires des dirigeants d'entreprises renflouées par les pouvoirs publics seraient désormais plafonnés. Ce plafonnement s'établit à 500.000 dollars de leur rémunération annuelle, selon le texte d'une déclaration publiée par la Maison Blanche. Un chiffre qui avait déjà été annoncé mardi par le New York Times, sur son site internet.
"Ce qui scandalise les gens, à juste titre, c'est qu'on récompense des dirigeants pour leur échec, surtout quand c'est le contribuable qui subventionne la récompense", a dit Barack Obama. "La rémunération des hauts responsables d'entreprises qui reçoivent une aide extraordinaire de la part du contribuable américain sera limitée à 500.000 dollars, ce qui ne représente qu'une fraction des salaires dont nous avons entendu parler récemment", a-t-il dit.
Par ailleurs, Barack Obama a également indiqué que le Trésor annoncerait la semaine prochaine une nouvelle stratégie pour relancer le système financier et faire à nouveau circuler le crédit.

Nouvelle vague de demande d'aides

Le New York Times précisait, mardi, que les cadres dont les salaires seront plafonnés ne pourront pas toucher de rémunération variable en plus de leur salaire de base, à l'exception de dividendes sur les actions qu'ils possèdent. Mais nombre de sociétés aidées par le gouvernement fédéral ont déjà dû réduire leurs dividendes à la portion congrue, notait le journal.
Ces dispositions ne s'appliqueront pas rétroactivement aux établissements ayant déjà bénéficié d'une recapitalisation sur fonds publics. Mais une nouvelle vague de demandes devrait apparaître avec l'intensification de la récession, expliquait encore le quotidien new-yorkais.

Des bonus à 4 milliards

Le président Barack Obama avait réagi la semaine dernière avec vigueur à l'annonce que la banque d'affaires Merrill Lynch avait versé en fin d'année pour 4 milliards de dollars de primes à ses cadres. Un bonus donné en dépit des pertes gigantesques qui l'avaient contrainte à accepter son absorption par sa concurrente Bank of America.
Jusqu'ici, les restrictions sur la rémunération des cadres de banques recapitalisées sur fonds publics étaient beaucoup plus lâches et plus floues que le projet défendu par Barack Obama et Timothy Geithner.

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