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ACTUALITES

PÉTROLE/Le baril repasse les 50 dollars grâce à la Réserve fédérale américaine


Alwihda Info | Par Abdel Ahmat - 19 Mars 2009


Londres (AWP/AFP) - Les prix du brut repassaient le seuil de 50 dollars jeudi en fin d'échanges européens, avec un retour de confiance grâce à l'annonce de la Réserve fédérale américaine (Fed), après une nette baisse la veille due à la progression des stocks pétroliers aux Etats-Unis.


Londres (AWP/AFP) - Les prix du brut repassaient le seuil de 50 dollars jeudi en fin d'échanges européens, avec un retour de confiance grâce à l'annonce de la Réserve fédérale américaine (Fed), après une nette baisse la veille due à la progression des stocks pétroliers aux Etats-Unis.

Vers 17H00 GMT (18H00 à Berne), sur l'InterContinental Exchange de Londres, le Brent de la mer du Nord pour livraison en mai s'affichait en hausse de 2,78 dollars à 50,44 dollars le baril.

A New York, le baril de "light sweet crude" pour livraison en avril, dernier jour de cotation de ce contrat, prenait lui 3 dollars à 51,14 dollars.

Les prix du pétrole ont repris de l'allant après leur repli de la veille dû aux chiffres hebdomadaires du département américain à l'Energie (DoE) sur les stocks pétroliers aux Etats-Unis.

Le Brent s'est élevé à 51,64 dollars, un plus haut depuis le 6 janvier, tandis que le "light sweet crude" montait à 52,25 dollars, niveau plus goûté depuis le 28 novembre dernier.

La veille, les réserves de brut avaient affiché une progression de 2 millions de barils la deuxième semaine de mars, soit deux fois plus qu'attendu, à 353,3 millions de barils. Les stocks d'essence ont augmenté de 3,2 millions de barils, alors qu'une baisse était attendue, et ceux de produits distillés de 100.000 barils.

"Les prix ont augmenté nettement ce matin, soutenus par le mouvement de la Fed de rachats d'actifs", selon les analystes de Barclays Capital. "Cette hausse ne constitue pas une surprise dans la mesure où le pétrole est le baromètre de l'économie", jugeait David Evans, de BetOnMarkets.

La Fed "a décidé d'acheter jusqu'à 300 milliards de dollars de bons du Trésor à long terme au cours des six prochains mois", pour faciliter une détente des conditions de crédit, a-t-elle annoncé mercredi.

Les achats de brut, libellé en dollars, ont en outre été nettement encouragés par la dégringolade du billet vert, tombé à un niveau plus vu depuis janvier, s'échangeant à plus de 1,37 dollar pour un euro.

"Le sentiment du marché ne prend plus seulement en compte les considérations purement macroéconomiques mais également l'équilibre général, permettant à la décision de statu quo de l'Opep de jouer son rôle de rééquilibrage (du rapport de l'offre et de la demande, ndlr)", ajoutaient les analystes de Barclays Capital.

"Les perspectives de production hors-Opep se sont en outre érodées, avec une baisse attendue de 0,56 million de barils par jour en 2009 et un trou plus large encore en 2010", selon eux.

Côté consommation, la demande pourrait baisser encore, a affirmé Nobuo Tanaka, le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie (AIE).

Le patron de l'agence a rappelé que l'AIE avait révisé sept fois, en l'espace de moins d'un an, ses prévisions de demande, à cause de la crise économique, dans une allocution devant l'industrie pétrolière à Vienne.

Dans son dernier rapport, l'Agence prévoit un recul de la demande pétrolière de 1,2 million de barils par jour (mbj) cette année.

Cette tendance avait encore été confirmée par le rapport du DoE, la veille, les Américains ayant consommé en moyenne 19,1 millions de barils par jour (mbj) de produits pétroliers, sur les quatre dernières semaines, soit une baisse de 3,2% comparée à un an plus tôt.

En réponse à cet effritement de la demande, les ministres de l'Opep, réunis dimanche dernier à Vienne, avaient décidé de maintenir à l'identique les quotas de production de brut et de se retrouver fin mai.

Un respect complet des quotas de l'Opep signifierait une baisse indirecte de sa production de 800.000 barils par jour.

Source:
http://romandie.com/



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